J’ai souvent parlé sur ce blog de bel canto, notamment au sujet de Rossini, Donizetti et Bellini. Mais qu’est-ce donc que ce fameux bel canto ?
Étymologiquement, le bel canto vient de l’italien « bel canto », qu’on peut traduire littéralement par « beau chant ». À ce titre, toute l’histoire de l’opéra pourrait donc baigner dans le bel canto. En fait, on réserve ce terme à une manière de chanter qui cherche une certaine beauté de l’interprétation.
Donc, quand vous écoutez ce lamento d’Ariane, de Monteverdi, c’est du bel canto.
Cliquez sur le bel canto d’Ariane
Malheureusement, la définition de cette soi-disant beauté varie à travers les âges et les pays. Très vite les castrats, et les autres interprètes, ont cherché à mettre en valeur leur technique vocale, souvent virtuose, au détriment de la beauté de la musique (l’orchestre étant alors réduit à une simple mise en valeur des moyens vocaux des chanteurs).
Parmi les compositeurs du XVIIIe siècle encore connus de nos jours, c’est chez Vivaldi et Haendel qu’on peut entendre ces airs de bravoure.
Il faudra un Gluck pour essayer de revenir à la primauté de la musique sur l’art purement vocal.
Cliquez sur l’image pour retrouver la primauté de la musique sur l’art purement vocal
Le bel canto jettera ses derniers feux avec une trilogie de compositeurs italiens : Rossini, Donizetti et Bellini. Rossini est certainement le dernier compositeur à s’être plié aux exigences de ses interprètes.
Puis viendront Verdi et Wagner, qui sonneront définitivement le glas du bel canto. Verdi assurera la transition entre une écriture encore bel cantiste dans sa jeunesse (Rigoletto) et l’écriture beaucoup plus dramatique à laquelle il arrivera avec Otello.
Wagner, lui, dynamitera les codes du découpage traditionnel de l’opéra en airs, duos, récitatifs, chœurs… et en développant la mélodie continue. Si on trouve encore de grands airs chez Verdi, on n’en trouve plus guère chez Wagner, surtout dans ses œuvres de la maturité.
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