Giuseppe VERDI is one of the greatest composers of the XIXth century.
Giuseppe VERDI (1813 – 1901) est contemporain de WAGNER (1813 – 1883), à qui on l’a opposé stylistiquement.
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La province de Parme où il est né le 10 octobre en 1813 était à l’époque sous occupation napoléonienne. On peut donc considérer que Verdi est français! (cocorico!)
Stylistiquement, il a traversé tout le XIXe siècle en débutant avec des opéras romantiques, puis en se tournant vers le GOf avant de finir, dans une ultime métamorphose, par la comédie.
S’il a connu une très grande célébrité, son destin personnel a été tragique. En effet, entre 1836 et 1838, il se marie, a deux enfants, puis voit mourir ses deux enfants puis sa femme.
Un de ses premiers grands succès est Nabucco (1842), Verdi devenant un symbole de la lutte contre l’occupant autrichien, et son nom devenant l’acronyme de Victor Emmanuel Roi D‘Italie. Le chœur des hébreux (« Va pensiero ») va vite devenir un second hymne pour les Italiens.
En 1844, il entame une collaboration avec le librettiste PIAVE, qui lui écrira quelques-uns de ses meilleurs livrets (dont Ernani, Macbeth, Rigoletto, et La Traviata).
En 1846, il reçoit commande d’un Macbeth, d’après SHAKESPEARE, qui sera créé en 1847. En 1849, il met en chantier Rigoletto, d’après V.HUGO, opéra qui sera créé à Venise en 1851.
En 1852, il assiste à Paris à une représentation de La Dame au camélia, d’Alexandre DUMAS fils. Sa situation personnelle (il vivait maritalement avec une chanteuse, provoquant ainsi scandale et réprobation autour de lui), lui donne l’idée de tirer un opéra de cette pièce. Ce sera La Traviata (1853) qui après des débuts difficiles à cause de son sujet scabreux finira vite par s’imposer.
Après le triomphe de sa trilogie Rigoletto, Le Trouvère, La Traviata, il se frotte au Grand Opéra à la française avec la création en 1855 des Vêpres siciliennes pour l’opéra de Paris, sur un livret de SCRIBE.
En 1857, il écrit Simon Boccanegra, opéra qui sera remanié en 1881.
Sa renommée croissante lui vaut alors des commandes un peu partout dans le monde. La Forza del Destino (1862) pour Saint Pétersbourg, Don Carlos (1867) pour Paris, et surtout Aïda (1871), commandé pour l’ouverture du canal de suez et l’inauguration de l’opéra du Caire. source
Sa production d’opéra ralentit sur la fin de sa vie et il écrit, outre de la musique de chambre, son Requiem (1874) qui reste très théâtral. Il rencontre Arigo BOÏTO qui lui apporte le livret d’Otello (1887) et son ultime opéra Falstaff (1892).
Il écrit encore les très belles 4 pièces sacrées, créées en 1898.
Verdi meurt à Milan le 27 janvier 1901.
Il a été en phase avec les écrivains de son époque, puisqu’il a écrit Ernani et Rigoletto d’après V.HUGO (1802 – 1885), La Traviata d’après A.DUMAS fils (1824 – 1895) et que SCHILLER (1759 – 1805) dont il a adapté Jeanne d’Arc était presque son contemporain.
Et un petit jeu de mots pourri pour terminer (il ne faut jamais reculer devant un jeu de mots pourri): Savez-vous pourquoi GOUNOD et Verdi étaient fâchés? C’est parce que quand Gounod voulait laver Maria, Verdi ôtait l’eau.
Liste des opéra des Verdi chroniqués sur ce blog :
Macbeth (1847)
Rigoletto (1851)
Le Trouvère (Il Trovatore) (1853)
La Traviata (1853)
La Force du destin (La Forza del destino) (1862)
Aïda (1871)
Simon Boccanegra (1857, puis 1881)
Otello (1887)
Falstaff (1892 – 1893)
Ben tu vois par le biais des liens, je me suis fait planer avec Verdi Va pensiero ( Nabucco) . J’adore !
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