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Grands chœurs

LES GRANDS CHŒURS DE MENDELSSOHN

Félix MENDELSSOHN-BARTHOLDY est surtout connu du grand public pour certaines de ses symphonies, son concerto pour violon et une célèbre marche nuptiale.

Le choriste que je suis veut vous proposer aujourd’hui quelques-unes de ses plus belles pages, celles qu’il a consacrées à la musique chorale, des œuvres qu’il a écrites tout au long de sa courte vie et qui se répartissent entre musique d’église et musique profane.

Mendelssohn Ave MariaCliquez sur l’image

Opus 41 n° 1 Im Walde (Dans la forêt)

Mendelssohn Im Walde op 41 n 1Cliquez sur l’image

Op 48 n° 6 Herbstlied (Chanson de printemps)

Mendelssohn op 48 n 6 HerbstliedCliquez sur l’image

Opus 59 Die Nachtigall (Le Rossignoil)

Mendelssohn opus 59 Die NachtigallCliquez sur l’image

Opus 60 la première Nuit de Walpurgis, d’après GŒTHE.

Mendelssohn La première Nuit de WalpurgisCliquez sur la mosaïque

Opus 79 Lasset uns frohlocken (Jubilons)

Mendelssohn opys 79 Lasset uns frohlockenCliquez sur l’image

Opus 116 Trauergesang (Chant funèbre)

Mendelssohn opus 116 Trauergesang

Psaume Hör mein Bitten Herr (Seigneur, entends ma prière.)

Mendelssohn Hör mein Bitten, HerrCliquez sur l’image

Il y a aussi des chœurs dans ses grosses machines que sont ses oratorios, comme Paulus ou Elias :

Mendelssohn Paulus (1846)Cliquez sur l’image

Et si ces grands chœurs vous ont plu, vous pourriez aimer retrouver :

Les grands chœurs de SCHUBERT.

Les grands chœurs de BRAHMS.

Mes opéras préférés

LA DAME DU LAC (LA DONNA DEL LAGO), de ROSSINI (1819)

La Dame du Lac (La Donna de Lago) est un opéra seria de ROSSINI, créé en 1819 à Naples d’après le roman du même nom de Walter SCOTT, donnant le « La » à toute une série d’opéras écrits d’après les romans de cet auteur.

Le classement de cet opéra suivant la classification de G.B. SHAW pourrait être quelque chose comme (S+M[+T]/B+T[+T]) (cf. le pitch), puisqu’Elena (Soprano) aime Malcolm, un jeune homme chanté par une Mezzo, alors que son père Douglas (Basse) voudrait la marier à son ami Rodrigo (Ténor) et que le roi Jacques d’Écosse (Ténor) au début est amoureux d’Elena, mais à la fin s’efface devant Malcolm.

Le pitch : En Écosse à l’époque du roi Jacques, Douglas, le précepteur du roi, a été injustement banni avec sa fille Elena. Il s’est réfugié dans les montagnes, aidé par Roderick (Rodrigo), le chef d’un groupe d’opposants au roi. Il lui propose la main de sa fille, mais Elena aime déjà Malcolm, un jeune homme qui l’a suivie dans sa retraite. Jacques, sous un faux nom (Uberto), arrive chez Douglas et Elena et, devant la beauté de la jeune femme, en tombe amoureux.

Lors d’une bataille entre l’armée du roi et les troupes rebelles, Rodrigo est tué et Douglas arrêté. Elena se rend au palais pour demander la grâce de son père. Elle retrouve le roi qui lui promet la grâce de Douglas. Celui-ci commence par refuser, mais le roi lui offre la main d’Elena, car pour lui, seul le bonheur de la jeune femme compte.

Acte I : Au bord du lac Katrin, un groupe de chasseurs s’apprête à partir dans les bois alors que les bergers, eux,vont regagner leur prairie (Chœur). Elena arrive sur une barque. C’est la fille de Douglas, l’ancien précepteur du roi Jacques d’Écosse, qui a été banni. Ils viennent de revenir en Écosse, et se sont réfugiés dans les montagnes, auprès d’un groupe d’opposants au roi, menés par Rodrigo. Elena chante son espoir de voir bientôt Malcolm, son bien aimé.

Le roi Jacques qui faisait partie du groupe de chasseurs sous un faux nom, Uberto (Hubert) quitte ses compagnons et arrive, désireux de voir la belle « Dame du lac ». Il prétend s’être perdu, et Elena lui offre l’hospitalité dans la maison de son père. Alors qu’Elena lui dit qu’elle est la fille de Douglas, le roi éprouve des remords d’avoir exilé celui-ci. Arrivent les amies d’Elena, qui lui parlent de l’amour qu’elle devrait avoir pour Rodrigo, mais Elena répond de manière évasive. Cela suscite les espoirs de Uberto, qui cherche à savoir si le cœur d’Elena est déjà pris (Duo : « Cielo ! In quel estasi ».)

Rossini la Dame du lac Didonato Florez (MET)Cliquez sur Uberto et Elena

Elena demande à Albina, une de ses amies, de raccompagner Uberto sur l’autre rive du lac.

Malcolm arrive et nous fait part de ses espoirs et craintes.

Rossini la donna del Lag Mura felici... Elena ! O tu, che chiamoCliquez sur Malcolm

Serrano, le serviteur de Douglas, vient annoncer que Rodrigo est prêt à combattre avec ses troupes. Douglas presse Elena d’épouser le chef rebelle, mais la jeune fille refuse. Douglas part à la rencontre de Rodrigo, laissant seules Elena et Malcolm qui peuvent (enfin) chanter leur amour.

Rodrigo arrive avec ses hommes, et Douglas, Elena et Malcolm arrivent. Rodrigo déclare sa flamme à Elena, mais devant la réponse de celle-ci, il comprend vite que son amour n’est pas partagé. Douglas se demande si Elena aime Malcolm, et le jeune homme est prêt à se trahir quand Elena l’en empêche en le faisant taire. Mais tous ces soucis passent au second plan quand on annonce que l’ennemi (l’armée du roi) arrive et tous se réunissent pour la bataille à venir, accompagnés par un impressionnant chœur de druides.

Rossini La Donna del lago final acte 1 Quanto a quest'alma amanteCliquez sur l’image

Acte II : Le roi, ou plutôt Uberto, erre dans la forêt, à la recherche d’Elena (Air : « O fiamma soave ».)

Rossini la donna del Lago Oh fiamma soaveCliquez sur Uberto

Quand Elena arrive, il lui déclare son amour, mais Elena lui répond qu’elle aime déjà quelqu’un. Uberto lui offre alors une bague « qu’il tient du roi », qui pourra lui servir de sauf-conduit. Mais Rodrigo arrive et, apprenant qu’Uberto est un ami du roi, considère que c’est donc son ennemi. Il le provoque en duel et Rodrigo est tué (Trio : « Misere mie pupille ».)

rossini la dame du lac trioCliquez sur Elena et Rodrigo

Les troupes du roi ont battu les Highlanders et capturé Douglas. Malcolm se précipite pour protéger Elena, mais Albina lui annonce que celle-ci a suivi son père et va essayer de fléchir le roi.

Elena arrive au château du roi et entend Uberto chanter son amour pour elle. Elle lui demande alors de la conduire auprès du roi pour demander la grâce de son père. Uberto révèle alors sa vraie identité, et annonce qu’il va pardonner à Douglas et à ses amis. Douglas commence par refuser, mais le roi lui offre un collier de perles et la main d’Elena. Pour Elena, tout est bien qui finit bien : la main de Malcolm et la grâce de son père !

Air et chœur final « Tanti affetti in tal momento »

Rossini la donna del Lag o Tanti affetti in tal momento

Agenda Ironique

AGENDA IRONIQUE DE MARS 2023

Ce mois-ci, l’Agenda Ironique se passe chez Isabelle-Marie :

et voici ce qu’elle nous demande, Isabelle-Marie :

Vu que c’est le mois de mars, ça vous le savez, que c’est le mois du printemps, vous le savez aussi, que c’est le changement d’heure, ah vous aviez oublié ? D’ailleurs, vous avancez ou vous reculez d’une heure ? À vous de me le dire et vous avez le droit de vous tromper dans l’histoire que vous allez me raconter.

Mais quelle histoire ? Elle se passera dans un champ avec des fleurs, des plantes, des mauvaises herbes (après les légumes v’là les fleurs), mais vous choisirez celles qui piquent, qui grattent, qui puent, qui dévorent ceux qui s’approchent trop près, à vous les chardons, les orties, les plantes carnivores, et celles qui n’existent pas encore, mais que vous allez inventer au gré de votre fantaisie. Je ne vous impose qu’une fleur LE PISSENLIT et vous en ferez ce que vous voulez. Ah, j’oubliais, il aura une valise, il adore voyager.

Pensez à mettre une pendule, un réveil, une horloge, c’est vous qui décidez du moment que ça donne l’heure.

Après un long grattage occiputal pour savoir comment traiter ces contraintes, je me suis résolu à vous proposer quelques haïkus, à commencer par celui de VH le poète dans les Contemplations, où il prend métaphoriquement la défense du (petit) peuple.

J’aime l’araignée

Et j’aime [bien aussi] l’ortie

Parce qu’on les hait

Liardon (Hugo) J'aime l'araignée et j'aime l'ortieCliquez sur l’araignée sur sa feuille d’ortie

Ce haïkaï pourrait être accompagné de cet autre de Georges BRASSENS.

Je suis mauvaise herbe

Braves gens braves gens braves

Je suis mauvaise herbe

Brassens la mauvaise HerbeCliquez sur la mauvaise herbe

C’est Ricet Barrier

Qui chante les pissenlits

Pas par les racines

Barrier les PissenlitsCliquez sur les pissenlits

À propos de Ricet Barrier, saviez-vous qu’il avait une amie qui s’appelait Lise, et que chaque fois qu’il la rencontrait, il lui demandait, « Ça va, Lise ? » (En fait, je ne suis pas certain de cette affirmation, mais je suis comme le professeur Burp, désagrégé en biologie animale [merci, Gotlib], j’aime bien faire profiter les autres de mon ignorance.)

Quant à la pendule, il faut se reporter à notre bon vieux Maurice (RAVEL)

Opéra horloge

L’enfant et les sortilèges

de Maurice Ravel

Ravel l'enfant et les sortilèges l'horlogecliquez sur l’horloge pour essayer de l’avancer ou de la reculer d’une heure

Opéra western

La fanci-ulla del West

les jumpings cactus

Dans son opéra la Fanciulla del west (la Fiancée du far-west) qui se passe en Californie, PUCCINI aurait pu glisser une scène avec des jumpings cactus, ces sympathiques plantes du désert qui, pour se protéger, sont capables de lancer leurs épines (très pointues) à quelques mètres sur un danger (humain ou animal) s’approchant trop près (et croyez-moi, ça pique !)

Puccini la fanciulla del west Ch'ella mi crda libero e lontanoCliquez sur l’image

Divers

LES POÈMES SYMPHONIQUES DE LISZT – Partie 2 LES ANNÉES 1854 – 1881

Je vous parlais il n’y a guère des poèmes symphoniques de Franz LISZT, avec ceux que l’on pourrait qualifier « de sa jeunesse », datant de 1847 à 1851. Voici donc la suite et la fin de la présentation de ces poèmes symphoniques.

Assez naturellement, Liszt a célébré Orphée, le premier des musiciens, avec son Orphée (Orpheus) écrit en 1854 à l’occasion d’une reprise de l’Orfeo ed Euridice de GLUCK.

Liszt Orphée (Orpheus)Cliquez sur l’image

Festklange (Bruits de fête) date de 1854.

Liszt Bruits de fête (Festklange)Cliquez sur l’orchestre

Hungaria, en hommage à sa patrie de naissance date de 1856.

Liszt HungariaCliquez sur l’orchestre

Le dixième, Hamlet d’après SHAKESPEARE, date de 1856 et a été inspiré d’une représentation d’Hamlet qui avait vivement impressionné Liszt.

Liszt HamletCliquez sur l’orchestre

La Bataille des Huns (Hunnenschlacht) date de 1857, et a été inspiré par un tableau de von KAUYLBACH.

Liszt La Bataille des Huns (Hunnenschlacht)Cliquez sur l’orchestre

Enfin le treizième et dernier, du Berceau jusqu’à la tombe (Von der Wiege bis zum Grabe), date de 1881.

Sur cette œuvre, une des dernières de Liszt, rappelons-nous ce qu’en disait Wladimir JANKELEVITCH : C’est ainsi que l’œuvre de Liszt, toute bruissante d’héroïsme, d’épopées et d’éclats triomphants, se voit aux approches de la vieillesse envahie peu à peu par le silence… de longues pauses viennent interrompre le récitatif, des mesures blanches espacent et raréfient les notes: la musique de la Messe basse, des Valses oubliées, de la Gondole funèbre et du poème symphonique Du berceau à la tombe devient de plus en plus discontinue, les sables du néant envahissent la mélodie et en tarissent la verve.

Liszt du Berceau jusqu'à la tombe (Vin der Wiege bis zum Grabe)Cliquez sur l’image

Cinéma, Compositrices

Germaine TAILLEFERRE (1892-1983)

image Tailleferre

Germaine TAILLEFERRE est née le 19 avril 1892 à Saint-Maur-des-Fossés, près de Paris. (Son nom de famille était Taillefesse, mais elle a préféré en changer).

Elle commence l’étude du piano avec sa mère à l’âge de deux ans et écrit ses premières pièces musicales à cinq ans. Mais dans le milieu bourgeois de sa famille, il n’est pas convenable pour une femme de s’adonner à la musique, et son père refuse qu’elle entre au Conservatoire.

C’est pourtant ce qu’elle fait en 1904, avec la complicité de sa mère. Elle obtient sa médaille de solfège en 1906 (à 14 ans, donc.) En 1912, elle y rencontre Darius MILHAUD, Georges AURIC et Arthur HONEGGER.

Elle fréquente les milieux artistiques parisiens et rencontre APOLLINAIRE, Marie LAURENCIN. En 1917, elle fait la connaissance de PICASSO et MODIGLIANI et c’est chez eux que début 1918 est donné le premier concert des « nouveaux jeunes », comprenant aussi Francis POULENC (qu’elle appelait « Poupoule ») et Louis DUREY. Au programme était donné Jeux de plein air de Germaine Tailleferre, une œuvre pour deux pianos qu’elle jouait avec Erik SATIE.

En 1920, un critique musical renomme le petit groupe « Groupe des six » par analogie au célèbre « Groupe des cinq » russe. En 1921, elle participe à la création des Mariés de la Tour Eiffel, une œuvre collective pour laquelle elle écrit « Quadrille » et « la Valse des dépêches ».

Groupe des six les Mariés de la Tour EiffelCliquez sur la toile de CHAGALL

En 1921 encore, elle écrit pour son ami Jacques THIBAUD sa première Sonate pour piano et violon, sonate qui sera créée l’année suivante par le duo Cortot Thibaud. En 1923, elle écrit le ballet le Marchand d’oiseaux.

Tailleferre le Marchand d'oiseauxCliquez sur l’image

Germaine reçoit des conseils de composition de la part de RAVEL et a séjourné plusieurs fois à Hendaye chez son aîné. En 1924, elle écrit l’adagio pour violon et piano.

Tailleferre adagio violon pianoCliquez sur l’image

En 1926, elle se marie à un dessinateur américain, et part vivre avec lui à Manhattan. Elle y rencontre Charlie CHAPLIN, mais son mari, jaloux du sccès de son épouse, refuse qu’elle écrive de la musique pour Chaplin (c’eût été pour le Cirque !). Elle dédie néanmoins son Concertino pour harpe et orchestre à son mari.

En 1927, le couple revient à Paris mais en 1929, le couple se sépare (son ex-mari se suicidera en 1931.) En 1929, elle écrit Six chansons françaises.

En 1931, elle travaille à un opéra-comique, Zoulaina, dont il ne reste que l’ouverture. 1931 est aussi l’année de naissance de son seul enfant, issu de sa liaison avec un juriste qu’elle épousera l’année suivante. Las, une fois encore, son mari n’apprécie guère de la voir composer de la musique. Elle commence à également à écrire de la musique de film.

En 1937, elle travaille avec Paul VALÉRY pour la Cantate du Narcisse.

Pendant l’occupation, Germaine quitte la France pour les États-Unis. Elle revient en France en 1946.

En 1949, Germaine Tailleferre écrit un ballet, Paris-Magie, et un opéra-comique Il était un petit navire qui ne connaîtra pas de succès.

En 1951 elle écrit la comédie musicale Parfums et en 1953 le ballet Parisiana ainsi que sa Sonate pour harpe.

Tailleferre sonate pour harpeCliquez sur la harpiste

En 1955, elle écrit pour la radio sa Petite histoire lyrique de l’art français : du style galant au style méchant, une commande de Jean TARDIEU pour la RTF. Germaine et son mari se séparent et le divorce est prononcé l’année suivante. Germaine se retrouve « libre ».

Tailleferre la Fille d'opéraCliquez sur la Fille d’opéra

En 1957, elle compose l’opéra la petite Sirène sur un texte de Philippe SOUPAULT et un peu plus tard le Maître sur un texte de IONESCO. Cette même année, Louis MALLE fait appel à elle pour la musique de son film Ascenseur pour l’échafaud, mais Miles DAVIS, à qui Louis Malle avait montré ce qu’il avait tourné improvise en une nuit ce qui sera l’une des musiques de film les plus marquantes.

En 1963, Germaine Tailleferre écrit l’Adieu du Cavalier, un hommage à Poulenc sur un texte d’Apollinaire.

Sur la fin de sa vie, sous l’impulsion de Désiré DONDEYNE, le chef de l’orchestre d’harmonie des gardiens de la Paix, elle écrit plusieurs œuvres pour ces orchestres d’harmonie.

Sa dernière œuvre est une commande du ministre de la Culture, le Concerto de la fidélité (1981).

Tailleferre Concerto de la fidélité (pour voix élevée)Cliquez sur l’image

Germaine Taillefer meurt le 7 novembre 1983 à Paris, à l’âge de 91 ans.

littérature, Oulipo, Poésie

QUELQUES HAÏKAÏS WAGNÉRIENS (6e Série)

Le haïkaï (ou haïku) est une forme de poésie japonaise qui se compose, dans notre alphabet occidental, de 3 vers de respectivement cinq, sept et cinq pieds.

Je propose régulièrement des haïkaïs mis en musique, les idées évoquées dans le poème étant illustrées par des idées musicales qui me viennent en le lisant.

Aujourd’hui, je vous propose quelques haïkaïs wagnériens.

Opéra bateau

Der Fliegende Holländer

De Richard WAGNER.

Wagner Vaissau fantôme ouvertureCliquez sur le bateau

C’est au moyen-âge

Le Tannhaüser de Wagner

Vénus et la Vierge

Wagner Tannhaüser 2e chœur des pélerinsCliquez sur l’image

Opéra fluvial

C’est l’Or du Rhin (Rheingold)

Wotan – Alberich

Wagner Rheingold finalCliquez sur l’image

Opéra : la suite

de Rheingoldla Walkyrie

Wotan et Brünnhilde

Wagner la Walkyrie die Walküre Scène finaleCliquez sur Brünnhilde et Wotan

Opéra trop bien !

Mais oui, Tristan und Isolde

L’amour et la mort

Wagner Tristan und Isolde duo d'amour (acte II)Cliquez sur Tristan et Iseult

Opéra mystique

Bravo, c’est leParsifal

Kundry – Parsifal

Wagner Parsifal Wein und BrotCliquez sur l’image

Vous pouvez retrouver ici la cinquième série de haïkus proposée sur ce blog.

Films, Mes opéras préférés

WEST SIDE STORY, de BERNSTEIN (1957)

Le compositeur Léonard BERNSTEIN et le chorégraphe Jérôme ROBBINS ont eu une première collaboration en 1944, avec l’opérette Fancy Free. Dès 1949, ils ont l’idée d’adapter Roméo et Juliette de SHAKESPEARE dans les quartiers de New York. Leur idée à l’époque était d’évoquer une rivalité entre chrétiens et juifs.

Ce n’est qu’en 1955 qu’ils relancent le projet d’une comédie musicale sur ce thème, où l’on verrait s’affronter des bandes de jeunes d’origines italo-polonaises et portoricaines.

Il leur faudra encore deux ans pour arriver à la création de la pièce à Broadway, en s’adjoignant les services de Arthur Laurents pour le texte, et Stephen Sondheim pour les lyrics.

West Side Story a fait l’objet d’une adaptation cinématographique sortie en 1961, qui raflera 10 oscars, et d’une plus récente par SPIELBERG.

Le pitch : Roméo et Juliette à New York.

Acte I : Dans l’Upper West Side de New York, deux bandes de jeunes s’affrontent pour contrôler le territoire, les Jets, d’origine étrangère mais nés en Amérique et les Sharks, immigrés d’origine portoricaine, qui sont donc considérés comme moins américains. Riff, le chef des Jets, veut chasser de son quartier les Sharks, menés par Bernardo. Il demande à Tony, un ancien Jet qui a quitté la bande pour entrer dans la vie active, de l’aider. Il compte profiter du bal du soir pour lancer un défi aux Sharks. Tony pressent qu’il va se passer quelque chose pour lui ce soir (Air : « Something’s coming »).

Bernstein West side Story Something's comingCliquez sur Tony

Dans un atelier de robes de mariées, Maria et Anita discutent. Anita est la fiancée de Bernardo. Maria est la sœur de Bernardo et vient d’arriver à New York. Bernardo et son ami Chico entrent. Bernardo voudrait marier sa sœur Maria avec Chico.

Le soir au bal, Tony et Maria se rencontrent et tombent immédiatement amoureux.

Bernstein West side Story le bal (Mambo)Cliquez sur le bal et criez « Mambo »

Bernardo les sépare et renvoie Maria à la maison, lui rappelant qu’ils ne sont pas du même camp. Puis les deux bandes mettent au point le détail de l’affrontement qui doit avoir lieu le lendemain.

Tony se rend à l’appartement de Maria et l’appelle doucement dans la nuit (Air : « Maria »).

Bernstein West side Story MariaCliquez sur Tony

Maria sort et ils se retrouvent, pendant que ses parents dorment. Ils se promettent de se retrouver le lendemain à l’atelier où travaille Maria. Plus tard, les Portoricains chantent sur les toits (Air : « America »).

Bernstein West side Story AmericaCliquez sur Anita

Pendant ce temps, Tony va sous la fenêtre de Maria, et les deux jeunes gens se retrouvent (Duo : « Tonight ».)

Bernstein West side Story TonightCliquez sur Tony et Maria

Peu après, les Jets et les Sharks se retrouvent, et se mettent d’accord pour un duel le lendemain, chaque camp envoyant son « champion » se battre à mains nues.

Le lendemain, quand Tony et Maria se retrouvent, celle-ci demande à Tony de faire en sorte que le duel n’ait pas lieu. Puis, laissant libre cours à leurs rêves, ils improvisent une cérémonie de mariage.

Le soir, chacun se rend vers son destin (extraordinaire quintette : « The rumble », où viennent se superposer et se mélanger les thèmes des Jets, des Sharks, d’Anita, de Maria, de Tony et des femmes des deux groupes).

Bernstein West side Tonight (the Ramble)Cliquez sur Maria

Enfin, l’affrontement a lieu, mais il dégénère, et Bernardo tue d’un coup de couteau Riff, l’ami de Tony. Fou de douleur, celui-ci qui était venu pour calmer le jeu, ramasse le couteau de Riff, et tue Bernardo.

Acte II : Pendant que le drame a lieu, Maria se fait belle pour Tony (Air : « I feel pretty »).

Bernstein West side Story I feel prettyCliquez sur l’image

Mais Chino arrive et raconte à Maria ce qui vient de se passer. Pendant qu’elle prie, seule, Tony entre par la fenêtre et lui demande pardon. Maria pardonne, et lui demande de rester avec elle. Tous deux chantent leur rêve d’un endroit où la paix régnerait (Air : « Somewhere »).

Bernstein West side Story SomewhereCliquez sur l’affiche du film

Dans la rue, le policier Krupke essaie de savoir ce qui s’est passé, mais les jeunes se moquent du lui, et de la société qu’il représente. Anybody, une jeune fille garçon manqué qui rêve d’entrer dans la bande vient prévenir que Chino a juré de tuer Tony.

Anita arrive chez Maria. Elle devine qu’ils ont passé la nuit ensemble, et lui reproche d’aimer le meurtrier de son frère (Air : « A boy like that, to kill a man »), mais quand Maria lui répond, elle comprend que l’amour de Maria pour Tony est le même que son amour à elle pour Bernardo (Air : « I have a love »).

Bernstein West side Story A boy like thatCliquez sur Maria et Anita

Elle la prévient que Chino recherche Tony pour le tuer, aussi quand un officier de police vient l’interroger, Maria demande à Anita d’aller prévenir Tony à sa place.

Au drugstore où se cache Tony, les Jets empêchent Anita d’entrer. La situation dégénère et ils tentent de la violer. Quand Doc, le patron du drugstore, arrive et les calme, Anita, pleine de haine, transmet à Tony un autre message que celui de Maria. Elle annonce que Chino l’a tuée.

Fou de douleur, Tony erre dans la ville et appelle Chino. Soudain, il voit arriver Maria qui se rend à son rendez-vous avec lui au drugstore. Mais le temps qu’ils se retrouvent, on entend un coup de feu. C’est Chino qui a tué Tony. Maria ramasse l’arme et menace Chino, les Jets, les Sharks. Incapable de tirer, elle fait passer un message de paix. Les Jets et les Sharks ramassent le corps de Tony, et l’escortent dans un dernier convoi funèbre.

Bernstein West side Story finalCliquez sur Maria

(Sources principales : la bonne dizaine de fois [au moins] que j’ai vu le film, en salle ou en DVD, et/ou la comédie musicale).

Et si vous voulez encore un peu de West Side Story, cliquez donc sur le bonus surprise mystère.

point-dinterrogationCliquez donc sur le bonus surprise mystère si vous voulez encore un peu de West side Story

littérature, Oulipo, Poésie

ALCHIMIE DE LA DOULEUR, de BAUDELAIRE

Après Quand l’ombre menaça de la fatale loi de Stéphane MALLARMÉ, je vous propose un autre poème traité à la sauce OuLiPo, choisi cette fois dans le riche corpus baudelairien.

Aujourd’hui, donc, Alchimie de la douleur de BAUDELAIRE.

(Rappel du principe, je prends un poème parmi mes préférés, et j’illustre les images évoquées par ce poème par des citations musicales en rapport [pour moi] avec ces images.)

L’un t’éclaire avec son ardeur,

L’autre en toi met son deuil, Nature !

Ce qui dit à l’un : Sépulture !

Dit à l’autre : Vie et splendeur !

Verdi Aïda O terra addioCliquez sur l’image

Gounod Mors et Vita JudexCliquez sur l’image

Hermès inconnu qui m’assistes

Et qui toujours m’intimidas,

Tu me rends l’égal de Midas,

Le plus triste des alchimistes;

Berlioz damnation sans regretsCliquez sur l’image

Par toi je change l’or en fer

Et le paradis en enfer;

Dans le suaire des nuages

Gounod La Nonne sanglante 2

Je découvre un cadavre cher,

Et sur les célestes rivages

Je bâtis de grands sarcophages.

Messiaen le Banquet céleste

Citations musicales :

Sépulture : VERDI, Aïda, scène finale (« O terra, addio »).

Vie et splendeur : GOUNOD Mors et Vita « Judex »

Les alchimistes : il me plaît de penser que le docteur Faust, ce savant du Moyen-Âge devait être un peu alchimiste. BERLIOZ La Damnation de Faust « Sans regret, j’ai quitté ».

Le suaire : Gounod la Nonne sanglante.

Les célestes rivages : MESSIAEN le Banquet céleste.

Écrivains, littérature

Jean-Jacques ROUSSEAU (1712-1778)

Jean-Jacques ROUSSEAU est né à Genève le 28 juin 1712. Sa mère meurt le 7 juillet de la même année et Jean-Jacques est élevé par sa tante.

À dix ans, il est mis en pension.

À douze ans, on le place en apprentissage chez un greffier, ce qui ne lui plaît guère, et l’année suivante, il entre en apprentissage chez un graveur.

En 1728, il voyage et part à Annecy puis à Turin.

En 1730, à Lausanne, il se fait passer pour un maître de musique parisien.

En 1732, Rousseau donne des cours de musique et en 1742, il travaille à un nouveau système de notation musicale, qu’il présente devant l’Académie des Sciences.

En 1743, il publie sa Dissertation sur la musique moderne et commence l’opéra les Muses galantes. RAMEAU l’accuse d’avoir copié des passages chez un musicien italien. Rousseau quitte Paris pour un emploi de secrétaire de l’ambassadeur de France à Venise.

JJ.ROUSSEAUCliquez sur JJ Rousseau

En 1744, après une dispute avec l’ambassadeur, il revient à Paris où on l’introduit chez le fermier général le RICHE de la POUPLINIÈRE.

En 1745, il se lie avec Thérèse LEVASSEUR, une lingère. Il finit les Muses galantes, qui est représenté devant le roi. Il entre en relation avec DIDEROT et D’ALEMBERT. À la fin de l’année, il retouche les Fêtes de Ramire, de VOLTAIRE et Rameau.

En 1746, c’est la naissance du premier enfant de Jean-Jacques et Thérèse, enfant qui est déposé à l’hospice des Enfants-Trouvés. Rebelote en 1748 avec la naissance de leur second enfant, qui est également déposé à l’hospice des Enfants-Trouvés.

En 1749, D’Alembert confie à Rousseau la rédaction des articles sur la musique de l’Encyclopédie. Ces articles, qui critiquent le système harmonique de Rameau, contribueront plus tard à la Querelle des Bouffons. Jean-Jacques se met en ménage avec Thérèse.

En 1752, Rousseau compose le Devin du village, qui est représenté avec succès devant le roi. C’est à cette occasion qu’éclate la Querelle des Boufons.

rouffeau devinCliquez sur JJ Rousseau

La querelle des Bouffons. Déclenchée à l’occasion d’une représentation de la Servante maîtresse de PERGOLÈSE en 1752, elle oppose les partisans du drame lyrique français, respectueux de l’harmonie chère à Rameau et ceux de l’opéra-bouffe italien, valorisant la mélodie. Elle est alimentée par Rousseau, auteur de l’opéra le Devin du village (1752), qui n’a pas apprécié les critiques de Rameau. Il décrète que le français n’est pas une langue faite pour le chant, à l’inverse de l’italien. La querelle des Bouffons marque la limite entre l’opéra baroque et l’opéra classique.

1753 : représentations du Devin du Village à l’Opéra. Rousseau publie la Lettre sur la musique en France, qui est une charge contre la musique française et on refuse l’entrée de l’Opéra à Rousseau !

En 1754, Rousseau séjourné à Genève. Il travaille au Discours sur l’inégalité.

En 1755, il s’installe à l’Ermitage, à Montmorency.

En 1756, Rousseau commence la Nouvelle Héloïse.

En 1760, il travaille à l’Émile, commencé l’année précédente et au Contrat-Social.

En 1762, parution du Contrat-Social. Suite à la censure de l’Émile, Rousseau prend la fuite à Genève, mais à Genève l’Émile est également condamné. Rousseau demande sa protection à Frédéric II de Prusse. Rousseau écrit sa pièce Pygmalion.

En 1763, Rousseau travaille à son Dictionnaire de la musique, une reprise de ses articles écrits pour l’Encyclopédie.

En 1764, Rousseau commence à écrire les Confessions.

Le 30 août 1768, il se marie avec Thérèse.

En 1770, lors de son passage à Lyon, on joue le Devin du village ainsi qu’une de ses pièces, le mélodrame Pygmalion, avec une musique de COIGNET. Rousseau a écrit lui-même la musique de 2 des 22 parties musicales. Rousseau achève ses Confessions. Une autre mise en musique de Pygmalion est celle de DUBUGNON en 1972.

Dubugnon Pygmalion (Rousseau)Cliquez sur Pygmalion et sa créature

En 1774, GLUCK lui demande des copies de son opéra Paride ed Elena et Rousseau écrit la musique de Daphnis et Chloé, sur des paroles de CORANCEL.

Rousseau Daphnis et ChloéCliquez sur JJ Rousseau

En 1775, Pygmalion est représenté à la Comédie française.

En 1778, début des Rêveries d’un promeneur solitaire. En juin, Rousseau retourne à Ermenonville. Le 2 juillet, il est pris de violentes douleurs et meurt, à l’âge de 66 ans.

En 1794, ses restes sont transférés au Panthéon, la Convention ayant reconnu en lui un des précurseurs des idées qui ont porté la Révolution française. Ironie de l’histoire, il y a repose juste en face de son adversaire Voltaire.

Outre ses activités théoriques, ses opéras et ses chansons, Rousseau est également l’auteur de deux motets ecce sedes hic tonantis (1757) et Quam dilecta tabernaciula (1767).

Rousseau Quam dilectaCliquez sur l’image

On l’a vu, donc, Rousseau s’est intéressé à la musique toute sa vie. N’écrit-il pas, dans les Confessions, « Les accents de la voix passent jusqu’à l’âme; car ils sont l’expression naturelle des passions, et en les peignant il les excitent » ?

Et pour en savoir (un peu) plus sur les rapports tumultueux entre Voltaire et Rousseau, retrouvez-ici le billet original.

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MARIE STUART, de DONIZETTI (1834)

DONIZETTI a eu l’idée d’écrire une œuvre d’après le drame de SCHILLER Marie Stuart (1800) après avoir signé en 1834 un contrat pour un opéra avec le théâtre San Carlo de Naples.

Ce drame est tiré de l’histoire de Marie, devenue reine d’Écosse à l’âge de six jours au décès de son père, en 1542. Elle fut reine de France de 1559 à 1560 par son mariage avec François II.  Son second mari, Henri Stuart, fut assassiné par son amant, amant que Marie épousera en troisièmes noces. À la suite d’un soulèvement, elle se réfugie en Angleterre. Compromise dans un complot contre la reine, elle fut assignée à résidence et placée sous la surveillance de Georges Talbot. Elle fut finalement décapitée sur ordre d’Élisabeth.

Dès les répétitions de Maria Stuarda (Marie Stuart), la censure, très active à Naples à cette époque, demande des modifications, mais malgré ces modifications, la pièce est interdite par le roi de Naples dès le lendemain de la générale.

Fin 1835, Donizetti réussit à faire jouer Marie Stuart à la Scala de Milan, mais l’opéra est de nouveau interdit dès le début 1836.

Il faudra attendre plus d’un siècle pour que cette œuvre soit montée à nouveau et rencontre le succès.

Le pitch : Élizabeth, reine d’Angleterre, et sa cousine Marie Stuart aiment le même homme, Leicester. Mais comme c’est Élisabeth la reine, c’est elle qui gagne et elle fait condamner à mort sa cousine.

Acte I : Au palais de Westminster, les courtisans attendent Élisabeth qui, par son mariage, doit unir les trônes de France et d’Angleterre. Mais c’est Leicester que la reine aime. Elle le nomme ambassadeur de France.

Donizetti Maria Stuarda Ah quando all'ara scorgemoCliquez sur Élisabeth

La cour demande à Élisabeth la grâce de sa cousine Marie (Stuart), mais Cecil, le conseiller de la reine, lui rappelle qu’on ne peut pas faire confiance à Marie.

Talbot vient dire à Leicester qu’il est allé voir Marie dans sa prison, et que celle-ci a demandé l’aide de Leicester. À la vue du portrait de Marie, Leicester est frappé par sa beauté, et accepte d’aider Marie.

Donizetti Maria Stuarda Ah rimiro il bel sembianteCliquez sur Leicester

Élisabeth revient et demande à voir la lettre que Leicester tient en main. Elle comprend que Marie convoite non seulement le trône d’Angleterre, mais également l’homme qu’elle aime.

Donizetti Maria Stuarda Era d'amor l'immagineCliquez sur Élisabeth et Leicester

Dans le parc du château de Fortheringay, la prison de Mary, Mary évoque avec sa suivante Anna les jours heureux passés en France.

Donizetti Maria Stuarda O nube che liev Nella pace del mestro riposoCliquez sur Marie Stuart

À l’arrivée de la reine, Leicester conseille à Marie de se soumettre, et jure qu’il la vengera si la reine demeure insensible à ses prières. Puis il demande sa main à Marie. Quand Élisabeth entre, Marie se force à s’agenouiller et à implorer le pardon, mais accusée d’avoir assassiné son mari, elle se révolte et insulte la reine, la traitant de bâtarde. Folle de rage, la reine la condamne à mort et ordonne à Leicester d’assister à l’exécution.

Donizetti Maria Stuarda final acte 1Cliquez sur Marie Stuart et la reine Élisabeth

Acte II : Au palais de Westminster, Élisabeth, qui n’a pas encore signé la condamnation à mort de Marie, hésite.

Donizetti Maria Stuarda Quella vita a me funestaCliquez sur Élisabeth

Mais la vue de Leicester, qu’elle soupçonne d’aimer Marie, et les pressions exercées par Cecil, son âme damnée, la convainquent. Elle signe la condamnation de Marie et donne l’ordre à Leicester d’assister à l’exécution.

Au château de Fortheringay, Cecil informe Marie de la sentence. Marie se confesse à Talbot. Elle croit voir le fantôme de son second mari, mais nie avoir été complice de l’assassinat du secrétaire de son mari, que celui-ci avait fait assassiner avant que d’être assassiné à son tour.

Donizetti Maria Stuarda Quando di luce roseaCliquez sur Marie Stuart

Marie adresse une dernière prière à Dieu quand Cecil vient lui dire qu’Élisabeth lui accorde une dernière faveur avant de mourir.

Donizetti Maria Stuarda Deh Tu di un'umile preghieraCliquez sur Marie Stuart

Marie demande que sa suivante Anna l’accompagne aux marches de l’échafaud. On entend les trois coups de canon qui annoncent l’exécution et, après avoir une dernière fois proclamé son innocence, Marie marche fièrement vers l’échafaud.

Donizetti Maria Stuarda FinalCliquez sur l’image