
Pierre LOTI est un écrivain français, né à Rochefort le 14 janvier 1850 et mort à Hendaye le 10 juin 1923.
De son vrai nom Julien VIAUD, il fait des études classiques avant d’entrer à l’école Navale en 1867. Dès lors, sa carrière d’officier de marine le mènera à naviguer partout autour du globe, et cette expérience nourrira ses livres.
En 1872, lors d’une escale à Tahiti, la reine lui donne le nom d’une fleur tropicale, la loti. C’est le nom qu’il adoptera pour signer ses récits de voyage et ses romans. C’est de cette époque que date son premier roman autobiographique, le Mariage de Loti, qui sera porté à la scène par Reynaldo HAHN, sous le titre l’Île du rêve (1898).
En 1877, en Turquie, il rencontre Hatice, une belle jeune femme qui appartenait au harem d’un dignitaire turc, et avec qui il vivra une grande histoire d’amour.
C’est en 1881 qu’il publie son premier roman sous son nom de plume : le Roman d’un spahi. Ce roman fera l’objet d’une transposition à l’opéra par Lucien LAMBERT en 1897.
Lors d’un voyage au Japon en 1885, signe un contrat de mariage avec une jeune japonaise, valable un mois et renouvelable. Au bout de quelques mois, il quitte le Japon, et sa femme. Il relatera cette histoire dans Madame Chrysanthème, livre qui sera porté à la scène par André MESSAGER en 1893,
et surtout par PUCCINI dans son fameux Madame Butterfly (1904).
En 1886, il signe un autre de ses grands succès, Pêcheur d’Islande, qui suscitera un opéra à Guy ROPARTZ en 1891.
1886 est aussi l’année de son mariage avec Jeanne FRANC de FERRIÈRE. Ils auront deux enfants, dont un mort-né.
En 1891, il entre à l’Académie française.
En 1894, il rencontre une jeune femme d’origine basque, qui deviendra sa maîtresse et lui donnera quatre enfants. Cet attachement au Pays basque lui fournira la matière d’un autre de ses succès, Ramuntcho (1897), qui sera adapté au théâtre par Loti lui-même, en 1908. La musique de scène est signée Gabriel PIERNÉ.
Après sa mise à la retraite de la marine nationale, il partage son temps entre la France et l’Orient.
Pierre Loti meurt le 10 juin 1923 à Hendaye.
Mais oui, Rochefort, ce n’est pas seulement « Les demoiselles de Rochefort », c’est aussi la maison de Pierre Loti, dont je suis en train de lire « Pêcheurs d’Islande »….
Rochefort, j’ai prévu d’y passer qq jours cet été (famille)…. L’Hermione n’y est plus, et la maison musée de Pierre Loti en rénovation ne reouvrira qu’en 2023 pour le centenaire de la mort (1923) de l’ecrivain académicien. Dommage.
Mais je viens de comprendre une chose ( en lisant ton billet), pourquoi une ancienne connaissance ( aujourd’hui disparue) mariée à un descendant s’appelait madame Loti-Viaud. Viaud, c’est donc le vrai nom du célèbre aïeul.
Et ce n’est pas la seule chose apprise à la lecture de ton billet. Intéressant ! Suis en train d’écouter la vidéo « La mer d’Islande »…. comme quoi, encore une fois, le hasard fait ( drôlement) bien les choses.
Merci pour cet agréable moment. A bientôt !
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Le hasard, quel hasard, et puis c’est quoi le hasard ?
(re) Très bonne journée à TOi, SOlène.
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Euh, j’suis hors sujet ? Coïncidence, alors, si tu préfères. Je lis Loti ( qu’on m’a prêté), et le fait que tu postes un billet sur Loti… Et Loti, ça m’intéresse, parce que…. Mais bon, c’est sans importance.
Bonne continuation monsieur Toutlopéra.
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Hors sujet, pourquoi hors sujet ?
C’était juste une tentative d »essai d’humour de ma part.
Bonne soirée, SOlène.
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Quel livre tu conseilles en priorité, » Pêcheur d’Islande » ?
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Pêcheur d’Islande si tu aimes la bretagne et ses marins pêcheurs, ou Ramuntcho si tu préfères le pays basque.
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Bonne journée 🌹🌹🌹
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J’avais visité sa maison à Rochefort vers les années 90, c’était très dépaysant et orientalisant. Il me semble que par la suite elle devait être restaurée.
Je vois que Pierre Loti avait un peu un comportement de « mâle blanc dominant occidental » comme on dit aujourd’hui… mais à son époque c’était normal.
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Mâle blanc dominant occidental, je ne sais pas, mais il était marin, et comme on dit, il avait une femme dans chaque port.
Par ailleurs, les frères Goncourt insinuait également qu’il était homosexuel, comme quoi…
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Etrange… Il s’était donc inventé une légende…
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Euh, non, il marchait à la voile et à la vapeur (toujours comme on dit 😉)
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Ah 😀 J’aime bien cette expression, très bien adaptée à un grand voyageur comme Loti.
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