Maria Callas, Mes opéras préférés

LA SONNAMBULA (LA SOMNAMBULE), de BELLINI (1831)

La Somnambule est un des opéras majeurs de BELLINI, créé en 1831 à Naples, et très vite joué partout en Europe. Le livret est tiré d’un vaudeville de SCRIBE datant de 1819.

Suivant la classification de G.B.SHAW, on peut lui appliquer la formule (S+T/A), puisqu’une soprano et un ténor s’aiment, alors qu’une alto les en empêche.

Le pitch : Alvino et Amina vont se marier. Jalouse, Lisa profite d’une crise de somnambulisme d’Amina pour la faire accuser. Le comte Rodolfo la sauve.

Acte I : Sur la place d’un village de Suisse, on prépare les noces d’Elvino et Amina. L’aubergiste Lisa est jalouse d’Amina. Amina paraît et exprime son bonheur et sa gratitude envers les villageois, et spécialement à Teresa qui l’a élevée lorsqu’elle est devenue orpheline (Air : « Come per me sereno »). Le notaire apparaît, suivi d’Elvino. Elvino donne à Amina une bague qu’il tenait de sa mère (Duo : « Prendi, l’anel ti dono »).

Bellini la Sonnambula Prendi l'anel ti donoCliquez sur Amina et Elvino

Un étranger paraît, qui semble connaître bien le village. En apercevant Amina, il est frappé par sa ressemblance avec un grand amour qu’il a eu dans sa jeunesse. Il commence à faire des avances à Amina, ce qui rend jaloux Elvino. À l’approche de la nuit, Teresa explique à l’étranger qu’un fantôme hante le village (Ensemble & chœur : « A fosco cielo »). L’étranger se retire, et Elvino jaloux fait une scène à Amina, avant de se réconcilier (Duo : « Son geloso del zefiro errante »).

Bellini la Sonnambula Son geloso del zeffiro erranteCliquez sur Elvino et Amina

Lisa reconnaît l’étranger, qui la trouve à son goût : c’est Rodolfo, l’héritier de l’ancien comte du pays. Du bruit se fait entendre : Lisa se cache dans un placard mais laisse tomber son mouchoir. Amina entre en marchant dans son sommeil. Elle se demande si Elvino est toujours jaloux, et prend le comte pour son fiancé. Ému, Rodolfo la laisse se coucher innocemment sur son lit, mais c’est le moment où les villageois décident de rendre hommage au comte. Lisa est allée chercher Elvino pour qu’il surprenne Amina et le comte. Tout le monde est choqué de trouver Amina couchée sur le lit de celui-ci. Réveillée par le bruit, Amina clame son innocence, mais emporté par sa colère, Elvino annule son mariage avec Amina. (Quintette : « D’un pensiero e d’un accento »)

Bellini la Sonnambula D'un pensiero e d'un accentoCliquez sur Amina

Acte II : Les villageois se rendent au château du comte Rodolfo afin de lui demander de défendre Amina. Amina qui se souvient des bons moments passés avec Elvino demande à Teresa de la défendre. Elles entendent Elvino se lamenter, mais quand Elvino entend que le comte vient rejoindre Amina, sa colère le reprend et il lui arrache sa bague de fiançailles. Les villageois reviennent du château, en confirmant l’innocence d’Amina, mais Elvino refuse de se confronter à celui qu’il prend pour son rival (Air : « Ah, perché non posso odiarti »).

Bellini la Sonnambula Tutto è sciolto... Ah Perché non posso odiartiCliquez sur Elvino

Elvino a décidé d’épouser Lisa. Comme il la conduit à l’église, Rodolfo paraît et répète qu’Amina est innocente, en expliquant ce qu’est le somnambulisme. On ne le croit pas, mais Teresa surgit et explique la situation. Lisa joue les Saintes-Nitouches, mais Térésa sort le mouchoir que Lisa a fait tomber chez Rodolfo en se cachant, et demande au comte de confirmer. Elvino constate que Lisa a menti.

Soudain, Amina fait une apparition, en pleine crise de somnambulisme, elle marche sur une corniche en haut d’une tour. Les villageois n’osent pas la réveiller. Dans son sommeil, Amina pleure d’avoir perdu Elvino, et cherche son anneau perdu (Air : « Ah, non credea mirarti »).

Bellini la Sonnambula Ah non credea mirartiCliquez sur Amina

Alors convaincu de son innocence, Elvino lui glisse à nouveau son anneau au doigt. Amina se réveille et se réjouit quand elle voit que son rêve de retrouver Elvino s’est réalisé. Tout le monde se réjouit, le mariage peut avoir lieu (Air & chœur : « Ah ! non giunge uman pensiero ».)

Bellini la Sonnambula Ah non giunge uman pensieroCliquez sur l’image

6 réflexions au sujet de “LA SONNAMBULA (LA SOMNAMBULE), de BELLINI (1831)”

  1. Un opéra que j’avais classé dans la catégorie « Les opéras que je ne connais pas ».
    Mais j’avais bien tort. Il ne faut pas s’arrêter à l’aspect invraisemblable du livret (pas plus que celui du trouvère). Il faut se laisser emporter par l’histoire et ces airs merveilleux.
    À voir en intégral donc, tu connais une version avec sou-titres ?

    Aimé par 1 personne

Laisser un commentaire