G.F.HAENDEL (1685 – 1759) est le prototype du compositeur du XVIIIe siècle que son cosmopolitisme a amené d’Allemagne en Angleterre en passant par l’Italie. Ainsi, à une époque où l’opéra se partageait presqu’exclusivement entre opéra à l’italienne et opéra à la française, Haendel se trouve être un compositeur allemand qui a appris son métier en Italie avant de partir en Angleterre écrire des opéras en italien. GLUCK (1714 – 1787) fera l’inverse : compositeur bohème écrivant à Vienne des opéras en italien, il partira en France écrire des opéras en français.
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Haendel est l’exact contemporain de J.S.BACH (1685 – 1750). Né à Halle le 23 février 1685, il se rend en 1703 à Hambourg, où il s’essaie à la composition d’opéras. C’est de cette époque que date la sarabande dont Stanley KUBRICK s’est servi pour son film Barry Lindon.
En 1706, il part en Italie, patrie de l’opéra, où il triomphe à Florence, Naples, Rome et Venise. Après ses classes en Italie, il rentre en Allemagne avant de prendre un congé pour aller en Angleterre, où il écrit son premier opéra en italien pour la scène anglaise, Rinaldo (1711). Après un bref retour en Allemagne, il repart en Angleterre, sans congé de son employeur, et devient compositeur de la Cour. Ses Water Music datent de cette époque. En 1719, c’est la fondation de la Royal Academy of Music, dont Haendel est directeur musical, avec l’italien BONONCINI, qu’Haendel avait déjà fréquenté à Hambourg. Les deux hommes se trouvent à la fois associés et rivaux, mais l’étoile d’Haendel brille de plus en plus, au détriment de celle de Bononcini.
En 1724 – 1725, il écrit trois chefs-d’œuvre Jules césar, Tamerlano et Rodelinda.
En 1733 c’est Orlando, avant Alcina et Ariodante en 1735.
Comme son contemporain VIVALDI, et pour plaire à la fois aux chanteurs et au public, il use et abuse des vocalises virtuoses. Quel contraste avec la musique que RAMEAU (1683 – 1764) écrivait en France, mettant plus en valeur la sensibilité musicale que la virtuosité des solistes.
En 1737, Haendel est victime d’une attaque de paralysie. Il écrira encore un de ses derniers opéras, Xerxès (1738), avant de se consacrer à l’oratorio (en anglais), avec notamment son fameux Messiah (Le Messie) en 1741 et à de la musique instrumentale (Fireworks).
En 1753, il devient aveugle et cesse d’écrire. Il est opéré par le même chirurgien qui avait opéré J.S.Bach avant lui et meurt à Londres le 14 avril 1759. Il est enterré à Westminster.
Je découvre… je découvre…
( Quelle ignorante je fais)
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Je sors de l’opéra Bastille pour Tristan, the opéra de l’amour. J’en suis tout excité!
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Tu es parisien, toi aussi ?
Tu vas nous raconter tt ça, Tristan the opéra de l’amour.
Ah, la Bastille, un quartier où nous avons beaucoup traîne nos guêtres, mon ex et moi, lors de nos séjours parisiens. Une pizza dégueu, un mojito corsé… et comme on trouve des boutiques ouvertes le soir tard, achats de souvenirs pour ses filles… Mais l’opéra on n’a pas fait. Si des photos.
Ça fait bizarre de revenir comme ça, en touriste dans sa ville natale 😉
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Oh parisien, c’est un bien grand mot. Disons parisien 3 jours par semaine.
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Bravo Jean-Louis : ce blog est remarquable et permet de partager ta passion
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Merci André, je suis content que cela te plaise.
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