Compositeurs

Olivier MESSIAEN (1908-1992)

image olivier Messiaen

Compositeur français majeur du XXe siècle, Olivier MESSIAEN est né le 10 décembre 1908 à Avignon. Sa mère était la poétesse Cécile SAUVAGE.

Messiaen passe sa jeunesse à Grenoble et dans le Dauphiné.

Il compose sa première œuvre, la Dame de Shalott, en 1917, à l’âge de neuf ans.

De 1919 à 1930, Messiaen fait ses études musicales au Conservatoire de Paris, où il reçoit les prix d’accompagnement au piano, d’orgue, de contrepoint et de composition musicale. En 1930, il écrit sa première œuvre pour orchestre, les Offrandes oubliées.

Parallèlement à ces études relativement classiques, il s’intéresse également à la rythmique hindoue, à la théologie ou encore à l’ornithologie.

Synesthésiste, il « voyait » les accords en couleur.

En 1932, il se marie avec Claire DELBOS, une violoniste et compositrice avec qui ils auront un fils. Il compose Thème et Variations comme cadeau à sa femme pour leur mariage, et plus tard, Poèmes pour Mi. Malheureusement pour la jeune femme, des problèmes de santé de plus en plus graves font qu’elle finira sa vie dans un hôpital psychiatrique, où elle mourra en 1959.

En 1936, il fait partie du groupe « Jeune France », avec Daniel JOLIVET Daniel LESUR et Frédéric BAUDRIER.

En 1940, Messiaen est prisonnier au stalag VIII-A. c’est là qu’il écrit son Quatuor pour la fin du temps, qui sera créé le 15 janvier 1941, avec d’autres musiciens en captivité comme lui.

Messiaen Quatuor pour la fin du temps V Louange à l'Éternité de JésusCliquez sur l’image

Libéré, il est nommé en mai 1941 professeur d’harmonie au Conservatoire de Paris. Il y rencontre une jeune élève, Yvonne LORIOD, qui créera la plupart de ses œuvres pour piano. Après la mort de sa première femme, Messiaen se remarie en 1961 avec Yvonne.

En 1944, il publie les Trois petites liturgies de la présence divine, ainsi que les Vingt regards sur l’Enfant Jésus.

Messiaen Trois petites liturgies de la présence divine Psalmodie de l'ubiquité de l'amourCliquez sur l’image

En 1947, Messiaen est professeur d’analyse musicale puis en 1966 professeur de composition au Conservatoire de Paris. Il a de nombreux élèves, dont Pierre BOULEZ, Pierre HENRY, Ianis XENAKIS ou encore Mikis THEODORAKIS..

De 1947 à 1949, il écrit sa monumentale Turangâlila-Symphonie, une commande de l’Orchestre symphonique de Boston. Le titre fait référence à deux termes sanscrits Turangâ et Lila, qui pourraient signifier Chanson d’amour, hymne de joie. Il intègre à son orchestre les ondes Martenot, le premier instrument électrique.

Messiaen Turangâlila-Symphonie finalCliquez sur l’image

Dans ses travaux d’ornithologie, il entreprend de transcrire musicalement le chant de tous les oiseaux de France, et de 1953 à 1958, il publie Réveil des oiseaux (1953), Oiseaux exotiques (1955) et son Catalogue d’oiseaux (1956, 1957, 1958).

En 1964, Messiaen honore une commande de MALRAUX, à la mémoire des victimes des deux premières guerres mondiales, son « Requiem » : Et expecto resurrectionem mortuorum.

Messiaen Et expecto resurrectionem mortuorum 5 Et j'entendis la voix d'une foule immenseCliquez sur l’image

En 1970, il publie encore la Fauvette des jardins dans sa série des oiseaux.

De 1971 à 1974, il écrit des Canyons aux étoiles, une commande d’une mécène américaine lors d’un voyage en Utah.

Messiaen Des Canyons aux étoiles 3 Ce qui et écrit sur les étoilesCliquez sur l’image

En 1983, on crée enfin à Paris son opéra Saint-François d’Assise, commencé en 1975 pour une commande de cette institution.

Messiaen Saint-François d'Assise J'ai peur sur la routeCliquez sur l’image

Olivier Messiaen meurt à Clichy le 27 avril 1992, à l’âge de 83 ans.

(Source principale : le programme de la création de Saint-François d’Assise, plus deux ou trois choses que je connais sur Olivier Messiaen.)

2 réflexions au sujet de “Olivier MESSIAEN (1908-1992)”

    1. C’est peut-être intellectuel, mais come toute bonne musique, elle parle directement au cœur !
      Je me souveiens avoir entendu Et Expecto resurrectioneme mortuorum mar l’Orchestre de Paris dirigé par Boulez, c’était assez magnifique !
      Bonne journée, John Duff.

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