Créé en 1969, l’opéra-rock Tommy, des WHO, comporte bon nombre de classiques du rock, de « Amazing Journey » à « Pinball Wizard » en passant par « See me, feel me ».
Après l’enregistrement de l’album, les Who l’ont joué en tournée dans le monde entier pendant près de 2 ans, notamment au festival de Woodstock. Il y a également eu une version jouée avec le London Symphony Orchestra, ainsi qu’un film de Ken Russell, dans lequel joue une pléiade d’artistes pop, d’Elton JOHN à Éric CLAPTON en passant par Tina TURNER.
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Dans les années 1990, Tommy a été également adapté en comédie musicale.
Acte I : L’opéra-rock commence traditionnellement par une ouverture (Overture) très wagnérienne en ce qu’elle expose les principaux leitmotivs qui serviront tout au long de l’œuvre.
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À la fin de la guerre 14 – 18, le capitaine Walker n’est pas revenu et ne connaîtra donc pas son fils qui doit naître (« It’s a boy). Quand il rentre à la maison trois ans plus tard, il tue d’amant de sa femme devant les yeux du petit Tommy, à qui on demande de ne jamais rien dire de ce qu’il a vu et entendu. traumatisé, Tommy devient sourd, muet et aveugle (« Deaf, dumb and blind boy »).
Enfermé dans son inconscient, Tommy traduit musicalement ses impressions (« Amazing Journey »).
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Ses parents l’emmènent voir le prêcheur d’une secte pour essayer de le guérir. (« You talk about your woman ») (« Eyesight to the blind »). À l’occasion de Noël, les parents se demandent comment un enfant qui ne peut ni voir, ni entendre, ni parler pourrait découvrir la grâce de Jésus et donc être sauvé de la damnation éternelle (« Christmas »).
On entend la première exposition des fameux thèmes « Tommy can you see me » et « See me, feel me ».
Après différentes expériences malheureuses, le premier acte se termine par une Underture.
Acte II : Ses parents confient Tommy à son oncle Ernie, un vieux pervers alcoolique, qui l’abuse sexuellement (« Fiddle about »).
Tommy se découvre un génie pour le flipper (« Pinball wizard »), il devient champion et célèbre.
Nouvelle tentative de le guérir (« There’s a doctor ») (« See me, feel me »). Le docteur déclare que les sens de Tommy fonctionnent bien, mais qu’il a un blocage psychosomatique. La mère de tommy essaye d’entrer en contact avec lui (« Tommy can you hear me ? »), mais celui-ci reste à se contempler dans le miroir. La mère brise le miroir (« Smash the Mirror »).
Le bris du miroir sort Tommy de sa prison intérieure, et il se sent enfin libre (« Sensation »). Sa guérison fait la une des journaux (« Miracle cure »), et Tommy gagne un statut de gourou. Désormais, il va essayer de mener les gens à son niveau d’expérience. Lors d’un de ses discours, « Sally Simpson », une pauvre petite fille de riche qui veut essayer de toucher le nouveau Messie, se fait rudoyer par le service d’ordre. Tommy essaye de guider ses disciples (« I’m free »). Devant l’affluence de gens qui veulent suivre Tommy, Tommy fait construire un camp pour les accueillir (« Tommy’s Holidays Camp »). C’est l’oncle Ernie qui est chargé de les accueillir.
Tommy demande à ses disciples de devenir sourds, muets et aveugles pour atteindre son niveau spirituel, mais la foule ne le suit pas, et Tommy se retrouve seul. (« We’re not gonna take it »).
Curieusement, le thème de Tommy est très proche d’un autre opéra-rock anglais, le fameux The Wall (1979) de Pink Floyd (le père qui n’est pas revenu de la guerre, le héros coupé du monde derrière le mur mental qu’il s’est forgé,…)
Très bonne idée de parler aussi des « opéras-rock » – qui sont devenus presque des classiques ! The Who ont écrit pas mal de grands tubes du rock, comme « My Generation » ou « Won’t get fooled again » … J’aime bien Tommy aussi ! C’était l’époque des « concept-albums ».
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Merci de ce commentaire. The Who ont récidivé dans le genre opéra-rock album concept avec Quadrophenia, et outre les titres que tu cites, j’aime bien aussi « Behind blue eyes ».
Bonne journée à toi.
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Je ne connais pas Quadrophenia, je vais tâcher de l’écouter … Très bon dimanche à toi !
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Que dire ? J’aime. Et beaucoup. Merci 🙏
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Merci SOlène de ton commentaire.
Je vais peut-être modifier ce billet pour le traiter comme les autres opéras, en racontant l’histoire…
Je me tâte encore.
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Je ne sais pas trop quoi te répondre. C’est toi le patron sur ton blog, toi qui vois.
Pour ma part, j’aime bien sortir souvent des sentiers battus. Et ce qui surprend justement.
Tu te tâtes, encore ou tu te tátes plus ? 😉
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Je vais le reprendre, mais à la marge, en détaillant (quand même) un peu plus les aventures de ce pauvre Tommy. 😀
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Ça y est, remis à la norme !
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