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LE TROUVÈRE, de VERDI (1853)

Écrit d’après un drame espagnol datant de 1836, Le Trouvère (Il Trovatore) (1853) est le deuxième volet de la trilogie verdienne. En effet, en trois ans, Verdi écrira Rigoletto (1851) et La Traviata (1853). Créée donc à Rome début 1853, l’œuvre connut un succès retentissant, même si on a critiqué certaines faiblesses du livret. Elle a servi de référence aux Marx Brothers dans le film A night at the operaa night at the opera

Acte I: Dans une salle de garde, le capitaine Ferrando raconte que le comte de Luna passe ses nuits sous le balcon de Leonora pour y surprendre un trouvère qui courtise sa bien-aimée. Il raconte aussi l’histoire du père du comte qui découvrit un matin une bohémienne penchée sur le berceau d’un de ses deux garçons. L’enfant étant tombé malade, la gitane fut condamnée au bûcher. Azucena, la fille de la gitane, a alors enlevé le frère cadet du comte pour le brûler vif à son tour.

Dans les jardins du palais, Leonora avoue à sa confidente qu’elle est amoureuse d’un trouvère qui vient lui faire la cour toutes les nuits (Air: Tacea la notte placida). Le comte de Luna arrive au moment où le trouvère commence sa sérénade (Air: Deserto sulla terra). Dans l’obscurité, Leonora veut se jeter dans les bras du trouvère, mais tombe dans ceux du comte. Cette méprise provoque un duel entre les deux rivaux.

Acte II: Au matin, les gitans s’activent dans leur camp (Chœur des enclumes: Vedi! Le fosche notturno spoglie).

Verdi Le Trouvère choeur des enclumesCliquez sur l’image

Azucena raconte à son fils Manrico, blessé, qu’elle a voulu venger sa mère, brûlée par le père du comte, en enlevant le fils de celui-ci, mais dans un accès de folie, c’est son propre fils qu’elle a jeté au feu (Air: Condotta ell’era in ceppi). Manrico veut alors savoir de qui il est le fils, mais Azucena évitant de répondre, rappelle qu’elle a toujours été une mère pour lui, le relevant et le soignant après le combat contre les soldats du comte.

Il dit que avant ce combat, pendant son duel avec le comte et alors qu’il pouvait le tuer, une force mystérieuse l’en a empêché. Azucena lui fait jurer de la venger en poignardant le comte.

Un messager vient annoncer à Manrico qu’il doit prendre le commandement de la forteresse. Azucena veut retenir son fils, mais il part (Duo: Perigliarti ancor languete).

Léonora qui croyait Manrico mort veut se retirer au couvent. Dans le cloître où elle doit prononcer ses vœux, Luna et Ferrando guettent son arrivée pour l’enlever (Air: Il balen del suo sorriso). Manrico les devance et enlève Léonora, ravie qu’il soit toujours vivant (ensemble: E deggio, e posso crederlo).

Acte III: Alors que les soldats du comte se préparent à l’assaut de la forteresse (Chœur: Squilli, echeggi la tromba guerriera), Luna se consume de jalousie à savoir Léonora dans les bras de son rival. Ferrando arrive: on a capturé une vieille gitane qui rôdait. Ferrando l’interroge et il finit par la reconnaitre comme étant la ravisseuse du frère du comte. Elle laisse échapper qu’elle est la mère de Manrico (Giorni poveri vivea). Luna la condamne au bûcher dans le but de faire venir Manrico et ainsi récupérer Léonora.

Face à l’imminence de l’assaut, Manrico rassure Léonora pendant qu’on prépare leur mariage (Ah si, ben mio). Un soldat arrive qui annonce que Luna a capturé Azucena. Manrico révèle qu’Azucena est sa mère, et abandonne Léonora pour aller la délivrer (Di quella pira l’orrendo).

Acte IV: Après l’assaut, Manrico et Azucena sont prisonniers de Luna. Léonora s’approche, comptant obtenir leur libération (D’amor sull’ali rosee). On entend le chœur prier pour une âme qui va mourir (Miserere d’un alma). Manrico répond au chœur et Léonora se reprend à espérer. Luna ordonne que les prisonniers soient exécutés à l’aube. Léonora se promet à lui s’il libère Manrico (Duo: Mira, di acerbe lagrima). Le comte accepte alors que Léonora avale discrètement un poison.

Dans son cachot, Azucena a eu une vision de sa mort sur le bûcher et demande à Manrico de la défendre. Il cherche à la calmer (Duo: Si la stanchezza l’opprime). Léonora arrive avec la promesse de libération qu’elle a obtenue de Luna, et lui demande de s’enfuir sans elle, mais Manrico l’accuse d’avoir vendu leur amour. Léonora, sentant la fin venir, lui avoue qu’elle a préféré mourir plutôt que d’appartenir à un autre homme (quatuor: Prima che d’altri vivere). En voyant Léonora mourir dans les bras de Manrico, Luna furieux ordonne son exécution immédiate. La gitane révèle alors au comte que c’est son propre frère qu’il vient de faire mourir. Azucena est enfin vengée.

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