Il y a 50 ans ce 6 avril 2021 disparaissait Igor STRAVINSKY, une des figures majeures de la musique du XXe siècle.
Je dois avouer que quand j’ai commencé mon travail sur l’opéra, le nom de STRAVINSKY ne s’est pas spontanément imposé à moi. Et pourtant, ses compositions dans le domaine des histoires racontées en musique sont importantes.
Cliquez sur l’oreille pour accéder à la liste de lecture
Compositeur né en Russie, élève de RIMSKI-KORSAKOV, il vient à Paris en 1910 où il se fait très vite reconnaître par ses musiques écrites pour les ballets russes de DIAGHILEV. Dès 1910, c’est l’Oiseau de feu,
Cliquez sur la danse infernale du roi Katscheï
suivi en 1911 par Petrouchka, et surtout en 1913 le Sacre du Printemps, qui provoque un énorme scandale lors de sa création au Théâtre des Champs-Élysées tout récemment inauguré.
Contemporain de ces ballets qui sont peut-être les œuvres les plus connues de Stravinsky, il écrit un conte lyrique, Le Rossignol (1908 – 1914).
Outre ces trois classiques, Stravinsky a eu par ailleurs dès 1910 un projet de ballet avec COCTEAU, David, ballet qui deviendra finalement Parade, mais avec une musique de SATIE.
Après ses « années de jeunesse » où le bouillant Stravinsky a révolutionné la manière d’aborder les rythmes, le compositeur prend un virage pour revenir à des musiques qualifiées de néo-classiques. C’est ainsi que pour Pulcinella (1920), il s’inspire d’un thème de PERGOLÈSE (1710 – 1736.)
Après la révolution russe de 1917, il vit en France et en Suisse, et il écrit l’Histoire du soldat (1918) d’après RAMUZ, les Noces (1917 – 1923), un opéra-bouffe : Mavra (1922) d’après POUCHKINE, Oedipus Rex (1927) d’après SOPHOCLE et sur un livret de Cocteau, et Perséphone (1934) sur un livret de GIDE.
Pour les chœurs, il écrit la majestueuse Symphonie de Psaumes (1929 – 1930).
En 1940, il émigre aux États-Unis comme beaucoup de compositeurs européens, et il prendra d’ailleurs la nationalité américaine. En musique symphonique, il écrit la délicieuse Symphonie en trois mouvements (1945).
Cette même année, il écrit pour le clarinettiste de jazz Woody HERMAN le Concerto pour clarinette « Ebony concerto ».
Cliquez sur le chef d’orchestre et le clarinettiste
Sa période néoclassique s’achève vers 1950, après The Rake’s Progress (1948) sur un livret de W.H.AUDEN, un des librettistes de BRITTEN.
Cliquez sur Tom Rakewell et Ann Trulove
Il commence alors sa troisième période, plus formelle, où il se rapproche d’un sérialisme à la WEBERN.
Stravinsky meurt le 6 avril 1971 à New York.
Merci Jean-Louis pour cette page dédiée à Stravinsky.
Je te souhaite une belle journée,
Régis
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Régis, et bonne journée à toi zaussi.
J’aimeAimé par 1 personne
De Stravinsky je connais surtout sa première période avec L’oiseau de Feu Petrouchka et Le Sacre du Printemps. C’est nettement la période de lui que je préfère, même s’il a aussi composé de belles choses ensuite. Bonne journée à toi Jean Louis !
J’aimeAimé par 1 personne
Bonne journée, Marie-Anne.
J’aimeAimé par 2 personnes
Encore merci Jean-Louis !
Je connaissais l’extrait du Sacre du Printemps, car c’est la musique d’introduction de l’album « Nocturne » de Siouxsie & the Banshees (un live de 1983).
J’aimeAimé par 1 personne
En 1983, j’écoutais Siouxsie & the Banshees, mais je ne me ,souviens pas de cette intro !
Bonne fin de journée, Stéphane.
J’aimeJ’aime
Belle musique! Je réalise que c’est un musicien contemporain, dans mon imagination, il était plus lointain! Bonne journée.
J’aimeAimé par 1 personne
Je me souviens de l’annonce de son décès (j’étais jeune à l’époque). J’avais été étonné parce que pour moi, il était mort depuis longtemps, ses premières œuvres connues dataient déjà d’il y a 60 ans.
Bonne fin de journée, Marie-Christine.
J’aimeAimé par 1 personne
J’ai bien aimé le ballet aussi.
J’aimeAimé par 1 personne
Le Sacre du printemps dans la chorégraphie de Béjart, je l’ai vu à Garnier dans les années ’80 .
C’était toujours aussi moderne comme musique !
Bonne soirée, John Duff.
J’aimeJ’aime