Je pensais il n’y a guère, en écrivant mon billet sur Pelléas et Mélisande, qu’il ne faisait pas toujours bon être bébé à l’opéra. En effet, à la fin de ce drame, la malheureuse Mélisande a tout juste le temps de voir son nouveau-né avant que de mourir. Le sort de ces bébés est en effet souvent tragique. Dès lors, me suis-je demandé, quel sort est réservé aux bébés à l’opéra ?
Fierrabras de SCHUBERT s’ouvre sur un chœur de femmes qui tissent, chantant l’allégorie de la vie, telles les Parques. Pour elles, leur ouvrage représente les langes du bébé, le voile de la mariée et le linceul du mort (ou de la morte).
Dans le Trouvère (Il Trovatore) de VERDI, Azucena raconte à son fils Manrico, blessé, qu’elle a voulu venger sa mère, brûlée par le père du comte, en enlevant le fils de celui-ci, mais dans un accès de folie, c’est son propre fils qu’elle a jeté au feu (Air: « Condotta ell’era in ceppi »).
Dans le Conte du tsar Saltan, de RIMSKI-KORSAKOV, la tsarine et le tsarévitch nouveau-né sont placés dans un tonneau et jeté dans le fleuve.
Dans la Femme sans ombre de STRAUSS, on entend les cris des enfants non nés.
Le sort du bébé de Jenufa de JANACEK est particulièrement cruel, puisque la belle-mère de Jenufa profite de la forte fièvre qui cloue l’héroïne au lit pour lui voler son bébé, est le noyer dans la rivière gelée.
Cliquez sur la marâtre Kostelnicka
Finalement, l’enfant de L’enfant et les sortilèges de RAVEL, que sa mère appelle bébé bien qu’il ait déjà sept ans, a un sort beaucoup plus enviable, puisqu’après sa grosse colère destructrice, il se repent et sa maman lui pardonne.
Malgré le sort tragique de sa mère, le bébé dans Porgy & Bess de GERSHWIN a bien de la chance aussi d’être endormi au son de Summertime.
Cliquez sur Clara chantant pour son bébé
Enfin dans Tommy des WHO, le pauvre Tommy a bien du mal à vivre sa vie après sa naissance (Air : « it’s a boy »).
Cliquez sur la mythique pochette de l’album
Enfin, dans On purge bébé de Philippe BOESMANS, opéra créé en 2022 au théatre royal de la Monnaie (De Munt), les adultes n’ont qu’une envie de purger l’enfant, que sa mère appelle bébé bien qu’il ait déjà sept ans.
Enfin, si vous n’avez pas peur, vous pouvez toujours cliquer sur le bonus surprise mystère (mais vous n’êtes pas obligés).

Si vous n’avez pas peur, vous pouvez toujours cliquer sur le bonus surprise mystère
Je crois que j’ai peur du bonus surprise… est-ce Jordy ?
Le bébé de Summertime a effectivement beaucoup de chance, surtout que son père est riche et sa maman est good-looking !
Désolée mais je ne reçois plus aucune notification de ton blog depuis plusieurs semaines, je croyais que tu ne publiais plus d’articles… du coup, j’aurai du retard à rattraper mais je ne m’en plains pas 🙂
Bon week-end Jean-Louis !
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Si tu as peur du bonus surprise, ne clique surtout pas, Marie-Anne ! 😉
Sinon, pour les notifications, c’est quelque chose d’extrêmement bizarre, mais rassure-toi, je continue mon tythme d’un billet tous les 3 jours !
Bonne soirée et bon ouikènde, Marie-Anne. 😀
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Avant même de lire, je soupçonnais le bonus 😀 😀 😀
dur dur de l’éviter 😀
Il existe un opéra pour bébés intitulé BambinO, créé pas deux anglais, le compositeur Lliam Paterson et le metteur en scène Phelim McDermott, En as-tu entendu parler ? Bon week end Jean Louis
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Merci pour le lien, je le garde pour un futur billet sur Dalida (bambino, bambino !)
Plus sérieusemennt, je vais l’ajouter à mon billet sur les opéras pour les enfants.
Bonne journée, Hélène.
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Encore quelque grands classiques que tu nous fais partager avec bonheur.
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Merci John Duff, et bonne journée.
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J’ai beaucoup aimé la version de Summertime dont j’ai maintenant pour la journée l’air dans la tête 🙂 Effectivement dans les Opéras, les bébés n’ont pas de chance…
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Merci Mijo, et bonne journée ! 🙂
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