30 ans après la Flûte enchantée, 15 ans après Fidélio, le Freischütz de WEBER est considéré comme le premier opéra romantique allemand. Il a été créé à Berlin en 1821, et repris à Dresde en 1822. Cette reprise à vivement impressionné le jeune WAGNER, alors âgé de neuf ans, et a été déterminante dans sa vocation pour le théâtre lyrique.
Ouverture :
Acte I : Lors d’une fête campagnarde, le villageois Kilian remporte le concours de tir, au détriment du chasseur Max, qui a raté toutes ses cibles. Les villageois et Kilian se moquent de Max qui, furieux, saute sur Kilian. Cunod, le garde forestier du prince, demande ce qui se passe. On lui explique que Max a raté tous ses tirs. Caspar souffle à Max qu’il doit être victime d’un sort. Cunod conseille à Max de se reprendre, car s’il rate le concours du lendemain, il ne pourra prétendre à la main de sa fille Agathe, le prix du concours.
Max resté seul chante son incompréhension sur sa maladresse au tir. Caspar revient, commande du vin, et loue les trois choses qui importent à un homme : le vin, le jeu, les femmes.
Il commence à insinuer qu’il y a des choses cachées, telles que des balles enchantées qui ne ratent jamais la cible, et que justement ce soir on peut en obtenir. Il lui donne une de ces balles magiques, Max tire et tue un aigle. Caspar lui donne rendez-vous à minuit aux Gorges du Loup.
Acte II : Dans la maison du Garde forestier, sa fille Agathe et Ännchen discutent dans un délicieux duo (dont Wagner saura se souvenir dans Le Vaisseau fantôme.) Alors qu’Ännchen ne pense qu’à rire, Agathe s’inquiète pour Max.
Une fois Ännchen sortie, Agathe chante son espoir dans la nuit (Air : « Wie nahte mir der Schlummer ».)
Max arrive, avec à son chapeau une plume de l’aigle qu’il a abattu, signe qu’il a retrouvé son adresse au tir. Il annonce qu’il a rendez-vous aux Gorges du Loup le soir même. Agathe, effrayée, essaye de le retenir, mais Max doit repartir.
La scène des Gorges du Loup, le point culminant de l’œuvre est proche dans l’esprit de l’opéra gothique. Aux Gorges du Loup, dans un décor inquiétant, peuplé d’oiseaux de nuit, deux orages approchent. Alors que sonnent les douze coups de minuit, Samiel arrive, et rappelle à Caspar que c’est ce soir qu’il va prendre possession de son âme. Caspar négocie : s’il apporte de nouvelles âmes à Samiel, il compte bien rester encore en vie. Samiel rappelle que sur sept balles fondues, les six premières sont bonnes, mais la septième reste sa propriété, et c’est lui qui en choisit la cible. Caspar lui demande de réserver cette balle à la fille de Cunod, mais Samiel lui dit qu’il n’a pas encore de droit sur sa vie. Plus tard, Max arrive. Il croit voir le fantôme de sa mère qui le dissuade d’approcher, mais Samiel remplace cette vision par celle d’Agathe se jetant du haut du rocher. Max se précipite pour la retenir. La scène des Gorges du Loup peut alors commencer. Caspar invoque Samiel. Au fur et à mesure que les balles sont fondues, le sabbat se déchaîne : oiseaux de nuit, sanglier noir, tempêtes, apparition de chevaux de feu, ronde de fantômes de chasseurs, et enfin à la septième, Samiel apparaît. Max se signe et tombe à terre.
Acte III : Le lendemain matin, un chasseur et un garde-forestier discutent de la nuit écoulée. Le diable serait apparu aux Gorges du Loup. Arrivent Max puis Caspar. Sur les sept balles qui ont été fondues, cinq ont déjà été utilisées, il en reste donc une à chacun. Le Prince Ottokar veut voir Max, qui se retire. Caspar se dépêche de tirer sa dernière balle sur un renard, pour que Max soit obligé de se servir de la septième, celle du diable, lors du concours.
Agathe, en robe de mariée, chante sa confiance en Dieu qui la protège (cavatine d’Agathe « Und ob die Wolke »).
Ännchen entre, et Agathe lui raconte le rêve qu’elle a fait pendant la nuit. Elle avait pris la forme d’une blanche colombe quand Max lui a tiré dessus, puis comme elle reprenait sa forme humaine, un grand oiseau noir se vautrait dans le sang de Max. Ännchen cherche à la rassurer en lui chantant une anecdote arrivée à sa cousine.
Les demoiselles d’honneur arrivent en chantant une chanson traditionnelle à la mariée. Ännchen tend une boîte à Agathe, mais quand celle-ci l’ouvre, au lieu de la couronne de mariée, c’est une couronne mortuaire qui s’y trouve. Agathe donne alors aux demoiselles d’honneur le bouquet de roses blanches que lui avait donné l’ermite, pour qu’elles lui tressent avec une couronne de mariée.
Sur le lieu du concours, tout le monde est présent, Ottokar avec son sceptre, Cunod, les chasseurs, les villageois (Chœur : Was gleicht wohl auf Erden.)
Ottokar dit à Cunod que son futur gendre lui plaît. Montrant une colombe blanche sur une branche, il ordonne à Max de tirer. Au moment du tir, Agathe apparaît sous la branche où est posée la colombe. Max tire, Agathe s’effondre, ainsi que Caspar qui tombe de l’arbre où il s’était caché. Tout le monde se précipite vers Agathe, qui reprend connaissance. C’est Caspar qui a été touché par la septième balle, et Samiel vient récupérer son bien, l’âme de Caspar. Ottokar demande des explications à Max, qui avoue la vérité sur les balles utilisées. Le prince veut le bannir à tout jamais, mais l’ermite intervient en la faveur de Max, et propose un bannissement d’un an. Si au bout d’un an Max est toujours comme il était avant cette aventure, il pourra revenir et avoir la main d’Agathe. Le prince accepte le jugement de l’ermite, et tout le monde se réjouit en louant le seigneur.
Preums ! Mais pas de texte, une page blanche.
Est-ce WordPress, Android ? Je repasserai. 😊💋
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Trop bizarre ! Réessaye, SOlène.
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C’est bon ! J’ai lu le texte. Que j’ai enregistré pour les videos que je n’ai pas pu visionner.
Je le ferai d’un ordi en début de soirée Je me rejouis !
Merci pour ce très beau billet encore une fois.
Bon voyage et belle soirée à toi. Tu raconteras ?
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Un peu horrifique cette histoire ! Ambiance très romantique, en effet ! Je suis en train d’écouter les extraits (les Gorges du Loup), j’aime bien les murmures maléfiques 🙂
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