Opéra péplum, Aïda est le fruit d’une commande du souverain d’Égypte qui souhaitait, pour l’inauguration du canal de Suez (1869) et de l’Opéra du Caire, la création d’un opéra écrit par un auteur de renom. VERDI étant un des plus célèbres de son époque, c’est à lui qu’on a demandé. Le livret est dû au grand égyptologue Mariette. La guerre de 1870 en retarde la création (l’opéra du Caire sera inauguré avec Rigoletto) et la création d’Aïda a lieu en 1872.
Dans ce Roméo et Juliette au pays des pharaons, on retrouve le schéma type de l’opéra selon G.B.SHAW (S+T/B+A). Un jeune chef militaire égyptien, Radamès, est amoureux d’une esclave, Aïda. Or celle-ci se trouve être la fille du roi des Éthiopiens, contre l’armée duquel Radamès doit se battre. C’est très cornélien tout ça !
C’est l’occasion pour Verdi d’écrire de très beaux airs et ensemble, dont le tube pour ténor « Celeste Aïda » ou la marche triomphale avec les célèbres trompettes d’Aïda.
Acte I : Dans le palais royal de Memphis, le grand prêtre Ramphis annonce à Radamès, jeune capitaine de l’armée égyptienne, que la déesse Isis a nommé le chef qui mènerait l’armée au combat contre les Éthiopiens, sur le point d’envahir l’Égypte. Radamès rêve de ce poste et de la victoire, qui lui permettrait de demander la main d’Aïda, une jeune esclave d’Amnéris, la fille du pharaon. (Air : Celeste Aïda.) Amnéris, amoureuse de Radamès, se demande s’il en aime une autre. Lorsqu’Aïda paraît, Amnéris comprend au trouble de Radamès qui est sa rivale (Trio). Un messager arrive : les Éthiopiens, conduits par Amonasro, ont envahi l’Égypte et marchent sur Thèbes. Le pharaon dévoile le choix d’Isis, c’est Radamès qui dirigera l’armée égyptienne. Tout le monde lui souhaite la victoire, même Aïda déchirée entre son amour pour sa patrie et son amour pour Radamès (Air : Ritorna vincitor).
Dans le temple de Memphis, les prêtres et les prêtresses invoquent le dieu Ptah. Ramphis remet à Radamès un glaive sacré qui le mènera à la victoire (Duo : « Nume, custode e vindice »).
Acte II : Amnéris et les femmes attendent le retour de l’armée et de Radamès, victorieux des Éthiopiens. Voulant tester les sentiments d’Aïda, Amnéris lui annonce la mort de Radamès. Aïda est désespérée. Amnéris révèle alors qu’elle a menti et qu’il est vivant. Devant la joie d’Aïda, Amnéris laisse éclater sa fureur en révélant qu’elles sont rivales (Duo : Pietà ti prenda del mio dolor).
À Thèbes, le peuple acclame son armée (marche : « trompettes d’Aïda »). Derrière le défilé des troupes victorieuses suit Radamès, porté en triomphe. On amène les prisonniers, mais Aïda, reconnaissant parmi eux son père Amonasro, se trahit. Celui-ci plaide pour son peuple. Radamès ému demande la libération des prisonniers. Le pharaon accepte à condition qu’Aïda et son père restent en Égypte, et donne la main de sa fille à Radamès. Amnéris est heureuse, Aïda pas.
Acte III : La nuit sur les bords du Nil, près du temple d’Isis. Amnéris et Ramphis viennent invoquer Isis avant le mariage d’Amnéris. Au même moment, Aïda attend Radamès qui lui a donné rendez-vous à cet endroit. Elle chante son désespoir de ne plus voir sa patrie (Air : « Oh, patria mia »).
Amonasro tente de la convaincre de trahir Radamès au nom de cette patrie, et essaie de connaître le chemin que doit prendre l’armée égyptienne pour pouvoir l’attaquer. Aïda refuse et se fait maudire par son père, avant de se laisser convaincre, pour sauver son peuple et revoir sa patrie. Entendant Radamès arriver, Amonasro se cache. Aïda réussit à convaincre Radamès de fuir avec elle, et demande quel chemin prendre pour éviter de croiser la route de l’armée égyptienne (Duo : Fuggiam gli ardori inospiti). Il le lui dit. Amonasro sort alors de sa cachette, et Radamès se rend compte qu’il a trahi son secret et sa patrie. Ils essaient de convaincre Radamès de les suivre en Éthiopie où il pourra couler des jours heureux avec Aïda, mais à ce moment, Amnéris et Ramphis sortent du temple d’Isis. Amonasro veut la poignarder, mais Radamès l’en empêche, avant de favoriser la fuite du père et de sa fille, et de se livrer à Ramphis.
Acte IV : Dans le palais, Amnéris s’inquiète du sort de Radamès, qu’elle aime malgré sa trahison. Elle le fait venir. Radamès se défend et lui reproche d’avoir tué Aïda. Amnéris lui dit qu’Aïda a réussi à s’enfuir et lui promet la grâce s’il accepte de ne plus la revoir, mais il refuse. Radamès est jugé et est condamné à être emmuré vivant, au grand dam d’Amnéris (Chœur : Spirto del nume).
Dans la crypte du temple, Radamès se lamente sur son sort. Il entend un bruit, c’est Aïda qui a réussi à se glisser avec lui. Ils meurent dans les bras l’un de l’autre (Duo : « O terra, addio ») tandis que dans le temple, Amnéris prie pour qu’ils obtiennent la paix éternelle.
J’adore ! Mais tu le savais, non ?
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Ah non, pour Aïda, je ne savais pas. Mais c’est vraiment un opéra grand spectacle ! D’où le nom d’opéra péplum que je lui donne !
Je pense que je connaissais « les trompettes d’Aïda » avant même de connaître le concept d’opéra.
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Je repasse pour celui-ci. Que je ne risque pas d’,oublier 👍❤
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Tu as une connexion spéciale avec Aïda ?
Très belle journée à toi SOlène. 🌹🎼
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