Le haïkaï (ou haïku) est une forme de poésie japonaise visant à évoquer en quelques mots l’essence des choses. Il se compose, dans notre alphabet occidental, de 3 vers de cinq, sept et cinq pieds.
Après la sixième série consacrée à des haïkaïs wagnériens, voici donc une septième livraison de haïkaïs, dont certains écrits par vous (merci, merci, merci.)
John Duff :
Tiens, un haïku.
Cela fait bien trop longtemps
Qu’on en avait eu.
D’après Gibulène :
Le choix des musiques
Avec le pouvoir des mots
L’oreille apprécie.
D’après Béatrice sur son blog Art et semence.
La centième Rose
D’Amour, et transi de froid,
S’embrasa soudain.
Un petit haïkaï puccinien (peut-être soufflé par John Duff) :
Calaf et Timour
Turandot de Puccini
Liu meurt d’amour.
Un autre haïkaï puccinien :
Cavaradossi
E lucevan le stelle
C’est de Puccini.
D’après un presqu’haïkaï de Carnets Paresseux (https://carnetsparesseux.wordpress.com/2020/06/07/prudente-la-lune/ )
Prudente, la lune
Comme elle garde ses distances
Masquée par les nuages
Et retrouvez ici d’autres haïkus musicaux :