
Il y a quelque 2500 ans, un trio d’auteurs grecs, SOPHOCLE, EURIPIDE et ESCHYLE, fixait les grands mythes grecs et jetait les bases de la tragédie, creuset de notre culture. La force de ces archétypes est telle qu’ils inspirent toujours les auteurs, comme nous allons le voir.
Eschyle est l’aîné de nos trois tragédiens, peut-être est-ce pour cela qu’il fait plus intervenir les dieux que les humains dans ses tragédies. Il a écrit plus de cent pièces, mais seules cinq d’entre elles nous sont parvenues.
Les Perses. Cette pièce, écrite en – 472, évoque la victoire des Grecs contre les Perses à la bataille de Salamine. C’est la plus ancienne pièce de théâtre conservée.
Les sept contre Thèbes. Cette pièce écrite en – 467 décrit le siège et l’attaque de la ville de Thèbes contre sept chefs d’Argos, dans le combat fratricide entre Étéocle et Polynice, les fils d’œdipe et frères d’Antigone. L’action se déroule donc avant les multiples versions de la tragédie Antigone.
Les Suppliantes, qui date d’environ – 460, raconte l’histoire des 50 Danaïdes (les filles de Danaos, lui-même descendant de Zeus et Io) qui devaient épouser les 50 fils d’Égyptos. Ne voulant pas de ce mariage, elles se réfugient avec leur père à Argos, le berceau de leur race, où elles demandent l’asile. Le roi d’Argos accepte de les protéger. Je reviendrai dans un billet spécifique sur l’histoire des Danaïdes, et de leur aînée, Hypermnestre.
En 1941, HONEGGER écrit une musique de scène pour cette pièce
L’Orestie , qui date de – 458 est une trilogie composée de Agamemnon, les Choéphores et les Euménides. L’Orestie sera adapté par Darius MILHAUD sur un livret de Paul CLAUDEL.
En 1966, c’est le compositeur grec Xenakis qui met en musique l’Orestie.
Et en 2011, la compositrice polonaise écrit le drame lyrique Oresteia.
Il reste une autre pièce, Prométhée enchaîné dont la date est incertaine. Je reviens également dans un billet spécifique sur Prométhée, ce héros de la mythologie grecque, qui ayant volé le feu pour le donner aux hommes, se trouve cloué sur un rocher. Immortel, il est condamné à avoir le foie mangé chaque jour par un aigle, jusqu’à ce qu’il cède et révèle à Zeus un secret, mais Prométhée tient bon.
Honegger a écrit en 1946 une musique de scène pour ce Prométhée enchaîné d’Eschyle.
Et si vous voulez vous détendre un peu après tous ces drames antiques, cliquez sur le bonus surprise.
Cliquez sur le bonus surprise si vous voulez vous détendre un peu après tous ces drames antiques.
Bonjour Jean-Louis.
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Bon jour, Régis ! 🙂
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Déjà merci pour cet article, et la petite surprise Offenbach à la Austin Power et couleurs glamour années 70… très TOP et si plein d’humour 🙂 très bonne journée
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Merci Louise.
Le rapprochement avec l’univers d’Austin Power m’avait échappé, mais pourtant oui, on est tout à fait dans cette approche années ’70 ! 🙂
Bonne journée.
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Merci pour ce billet « Les tragiques grecs », Jean-Louis.
Et bon mardi à toi.
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Merci SOlène.
Bon mardi à toi zossi.
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Les tragique Grecs oui, mais la bible a un peu marché aussi pour nous faire grandir et penser aussi !
Et je ne connais que mal les Upanishad, mais c’est bien aussi.
Mais dans votre cas et votre illustration ok pour les grecs !
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Un de mes tout premiers billets étaient sur les opéras « bibliques », c’est à dire inspirés par la Bible.
Je connais mal les Upanishads, mais j’ai eu la chance d’assister il y a quelques dizaines d’années au Mahabharata mis en scène par Peter Brook, et c’était formidable !
Bonne journée, Steven.
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C’est vrai que La Belle Hélène est moins sévère que Milhaud et Xenakis – mais j’aime quand même beaucoup ces choeurs et cette ambiance antique ! Les illustrations graphiques sont belles également. Merci Jean-Louis 🙂
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Merci Marie-Anne. Moi aussi j’ai aimé ces chœurs ! 🙂
Bon après-midi à toi.
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