Modeste MOUSSORGSKI est né le 21 mars 1839 dans une famille de la petite noblesse russe.
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En 1851, Modetse entre dans une école d’aspirants de la garde. En musique, il découvre les modes liturgiques anciens.
En 1856, il sort de l’école militaire avec le grade de lieutenant.
Toute sa vie, Moussorgski souffrira de crises de nerfs et d’épilepsie, et il connaîtra de sérieux problèmes d’alcoolisme.
En 1857, il rencontre les compositeurs BALAKIREV et CUI. Il se met à étudier sérieusement la musique. Il compose Souvenirs d’enfance pour piano.
En 1859, il quitte l’armée pour se consacrer à la musique. Il fait la connaissance de BORODINE. En 1861, RIMSKI-KORSAKOV entre dans le groupe de Balakirev.
En 1862, c’est la naissance officielle du Groupe des cinq : Balakirev, Cui, Moussorgski, Rimski-Korsakov et Borodine.
En 1863, il entre dans l’administration des Ponts et Chaussées, tout en composant des mélodies. C’est à cette époque qu’il travaille à une adaptation du Salammbô de FLAUBERT.
En 1867, Moussorgski écrit Une nuit sur le mont Chauve, pour orchestre. Il est renvoyé de l’administration.
En 1869, il termine une première version de Boris Godounov d’après POUCHKINE, qui sera refusée par la censure impériale. Dans cette œuvre, Moussorgski réussit à merveille à décrire l’âme russe au travers de sa musique, notamment par la place prépondérante donnée au chœur.
Le groupe des cinq se sépare en 1870.
En 1871 – 1872, Moussorgski compose une deuxième version de Boris Godounov et commence la Khovantchina.
En 1874, première représentation complète de Boris. Il écrit, pour le piano, les Tableaux d’une exposition. (On en connaît aujourd’hui surtout la version orchestrée par RAVEL.)
En 1875, il écrit le cycle de mélodies Chants et danses de la mort.
(Dans la berceuse ci-dessus, la mère berce son bébé malade, et la mort déguisée en nourrice l’endort pour un sommeil éternel !)
En 1876, il souffre de solitude et son alcoolisme commence à lui poser des problèmes.
En 1879, l’opéra La Khovantchina est presque terminé. Il sera achevé après sa mort par l’infatigable Rimski-Korsakov. (Au XXe siècle, CHOSTAKOVITCH livrera une orchestration respectant l’âpreté de la musique de Moussorgski.)
En 1881, après une crise de delirium tremens, il meurt le 28 mars à l’hôpital militaire de Saint-Pétersbourg, âgé de 42 ans.
Re Bon jour Jean-Louis,
Je demande si tu n’avais pas écrit déjà sur ce compositeur ? En tout cas je découvre qu’il avait fait connaissance de Flaubert (je suis un modeste fan) avec ce fameux roman de : « Salammbô ». J’aime beaucoup « Une nuit sur le mont Chauve » que j’aie dû écouter une centaine de fois au moins.
Max-Louis
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Re bon jour Max-Louis.
En effet, ce n’est pas la première fois que je parle de MOUSSORGSKI, mais c’est la première fois que je publie un billet rien que pour lui.
Je l’ai cité, entre autre, dans mon billet sur Rimski-Korsakov, dans celui sur le groupe des cinq, dans celui sur Boris, évidemment, dans celui sur Flaubert (Salammbô oblige) ou encore dans celui sur Walt Disney (Nuit sur le Mont Chauve, dans Fantasia, oblige).
Mon blog s’apparente à un puzzle où chaque pièce 🧩 que je dépose contribue à dessiner un vaste tableau ! 😀
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Merci monsieur #toutlopera ( ou presque). Ce billet ( très riche) va, je crois bien, faire ma soirée (musique) 🎶 Je l’enregistre.
Bel après-midi à toi, à plus tard, J-L 🙏❤🌞
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Oups ! C’est la rose 🌹 que je voulais mettre. Bah, tant pis, tu te contenteras du cœur 😊
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Faute de 🌹 on a du ❤️ !
Bonne journée (et bonne soirée en musique !), SOlène.
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Épileptique, alcoolique… ça me laisse perplexe. Suis incapable d’allonger une ligne ne serait-ce qu’avec qq vapeurs de bière à même pas 5 degrés. Tu me diras, Bukowski ( et d’autres !), la pochetronnerie ne nuisait pas à sa créativité. Au contraire. Peut-être est-ce cela le vrai génie….
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Peut-être pour ça que tu n’as pas écrit Boris Godounov ? 😉
Je crois me souvenir que Beethoven aussi avait des problèmes avec l’alcool, par atavisme, ses deux parents ayant été alcooliques.
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Je connaissais déjà « la nuit sur le mont chauve » et surtout « les tableaux d’une exposition ». Je ne savais pas que la version orchestrale était l’oeuvre de Ravel, la version originale pour piano me semble très peu jouée (ou je me trompe ?) … est-elle particulièrement difficile à jouer ?
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Effectivement la version originale pour piano est assez peu jouée.
Je ne suis pas pianiste, mais j’ai l’impression qu’elle doit être assez redoutable à interpréter.
Parmi les versions discographiques existantes, il y a une version enregistrée en public par Sviatoslav RICHTER qui est très impressionnante !
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Je joue un peu de piano mais ça ne doit pas être à ma portée, malheureusement. Richter était un pianiste impressionnant, c’est vrai, son jeu est très puissant.
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Pour la version que j’ai en disque, il s’agit d’un enregistrement en public fait à Sofia à la fin des années ’50 !
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