
Prosper Mérimée, l’auteur de la nouvelle Carmen, est né à Paris le 28 septembre 1803.
Jeune homme, il fréquente dans les salons littéraires Stendhal ou Sainte-Beuve. Il a aussi l’occasion de traduire les vers d’Ossian. Attiré par la redécouverte du gothique au début du XIXe siècle, Mérimée est un préfigurateur du romantisme en France.
Comme beaucoup d’autres, Prosper suit des études de droit avant d’entamer une carrière d’écrivain. Il prend également des cours de piano, de chant et de direction de chœur et apprend plusieurs langues, dont le russe. En 1825, il prend un pseudonyme pour publier ses premières pièces sous le nom de Théâtre de Clara Gazul, dont le Carrosse du saint-Sacrement. Le Carosse du Saint Sacrement a inspiré la Périchole à Offenbach, ainsi qu’un opéra de Lord Berners en 1924, et un opéra d’Henri Busser en 1948.
En 1829, Mérimée publie, toujours sous pseudonyme, les Chroniques du règne de Charles IX. Cette œuvre a inspiré à Hérold son Pré aux clercs,
En 1830, il travaille dans les ministères de la Marine et du Commerce avant d’accéder au poste d’Inspecteur général des monuments historiques, poste qui le mène à effectuer de nombreux voyages dans toute la France. Il confie alors, pour le meilleur et pour le pire, à l’architecte Viollet le Duc la restauration d’un certain nombre de monuments très dégradés, dont Notre-Dame de Paris.
En 1830 également, lors d’un voyage en Espagne, il fait la connaissance de la famille Montijo. C’est la comtesse de Montijo qui lui donne l’idée de Carmen. Mérimée est proche de ses filles, Maria et Eugénie et bien plus tard, quand Eugénie deviendra impératrice, Mérimée entrera dans le cercle des proches de la famille impériale. En 1853, il est nommé sénateur. C’est pour l’impératrice qu’il écrit en 1857 sa fameuse dictée.
En 1833, Mérimée a une brève liaison avec George Sand, avec qui il allait à l’opéra.
En 1835, il publie sous son nom la nouvelle fantastique la Vénus d’Ille. Cette nouvelle inspirera Schoek en 1922 et Büsser en 1964.
Ses voyages en Corse inspirent Mérimée qui, après Matteo Falcone en 1829, publie Colomba en 1840. Mateo Falcone inspirera César Cui en 1906-1907 et Colomba Büsser en 1921 et Jean-Claude Petit en2004.
Entre-temps, en 1844, Mérimée est entré à l’Académie des Inscriptions et belles lettres et à l’Académie française. En 1845, il publie sa nouvelle la plus connue, Carmen.
C’est encore pour faire frémir la famille impériale qu’il écrit en 1869 sa dernière œuvre, la nouvelle fantastique Lokis.
Prosper Mérimée meurt à Cannes le 23 septembre 1870, à l’âge de 66 ans, et cinq ans avant la création de l’adaptation de Carmen à l’opéra par Bizet.









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