Compositeurs

Hector BERLIOZ (1803 – 1869)

Hector BERLIOZ is THE french romantic composer.

Hector Berlioz, contemporain de Victor HUGO (né en 1802, d’où l’erroné Ce siècle avait deux ans), est LE musicien romantique français.

image d'oreille pour liste de lecture

Cliquez sur l’oreille pour accéder directement à la liste de lecture

Né le 12 décembre 1803 en Isère, Hector apprend la musique en autodidacte dans le Traité d’harmonie de RAMEAU. Son père, médecin, l’envoie faire ses études de médecine à Paris, mais Hector s’évanouit devant son premier cadavre, et il se consacre alors à sa passion, la musique, fréquentant plus les théâtres que les amphithéâtres.

Il entre au Conservatoire de Paris en 1823, et en 1829, il met en musique Huit scènes de Faust, de Goethe. En 1828, il écrit pour le prix de Rome la cantate Cléopâtre (plus connue de nos jours sous le nom de la Mort de Cléopâtre), mais n’obtient pas ce prix. En 1830, l’année de son Grand Prix de Rome, il se met en scène dans la Symphonie fantastique, où il relate ses amours rêvées avec une actrice anglaise, Harriet SMITHSON, avec qui il se marie en 1833.

requiem

Cliquez sur l’image

Entre 1834 et 1836, il compose son premier opéra, Benvenuto Cellini, et en 1837 son très théâtral Requiem. (Je suis sur la photo ci-dessus, dans le cercle rouge 😄). C’est à la même époque qu’il écrit Les nuits d’été, un recueil de six poèmes de Théophile GAUTIER qu’il met en musique.

nuit d'été image

Cliquez sur l’image

En 1844, il compose son Traité d’instrumentation dans lequel il expose sa science de l’instrumentation. Entre 1845 et 1847, il fait des tournées en Allemagne et en Russie. En 1852 et 1854, l’incontournable LISZT organise des semaines Berlioz à Weimar, où Hector peut faire jouer ses œuvres.

En 1845 – 1846, il reprend ses scènes de Faust pour composer La Damnation de Faust, œuvre qui ne rencontre pas de succès. L’opéra Béatrice et Bénédict créé à Baden-Baden en 1862 est enfin un succès, mais en 1863, il échoue à faire représenter son dernier opéra Les Troyens.

berlioz damnation d'amour l'ardente flamme crespin

Cliquez sur l’image

Il meurt le 8 mars 1869, après une dernière tournée en Allemagne, Autriche et Russie.

Toute sa vie, Berlioz a souffert du sentiment de n’être pas reconnu, mais il a pourtant obtenu la légion d’honneur à l’âge de 35 ans, son Requiem était une commande de l’état, ainsi que le Te Deum écrit à l’occasion du couronnement de Napoléon III en 1854, mais créé en 1855.

Berlioz était également feuilletoniste dans les gazettes musicales de l’époque, ce qui nous vaut des volumes passionnants sur la vie musicale de son temps.