Charles GOUNOD, l’auteur d’une des adaptations les plus populaires du mythe de Faust, est né le 17 juin 1818 dans une famille d’artistes. Son père était aquafortiste et sa mère pianiste.
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En 1839, Charles remporte le grand prix de Rome, et son séjour à la villa Médicis est l’occasion pour lui de découvrir la musique polyphonique italienne, notamment celle de PALESTRINA.
Profondément croyant, il entre au séminaire, mais ne va pas jusqu’à la prêtrise. En 1853, il écrit une pièce pour violon d’après un prélude de BACH. Cette pièce deviendra plus tard son célèbre Ave Maria.
En 1851, il compose son premier opéra, Sapho. En 1854, ce sera La Nonne Sanglante, d’après le roman gothique anglais de C.S.LEWIS.
En 1855, il écrit la très belle Messe de Sainte Cécile.
En 1858, il écrit Le Médecin malgré lui, d’après MOLIÈRE.
En 1859, c’est la création de son Faust, qui deviendra, et pour longtemps, l’opéra le plus joué au monde, avec notamment le fameux Air des bijoux, popularisé par HERGÉ avec le personnage de La Castafiore.
En 1863, après une rencontre avec le poète Frédéric MISTRAL, il compose Mireille, d’après le poème de Mistral.
En 1867, il compose son autre énorme succès, Roméo et Juliette. Après cet opéra, sa verve lyrique se tarit, et il ne se consacre plus qu’à la composition d’œuvres sacrées.
Gounod meurt le 18 octobre 1893 à Saint-Cloud.
Retrouvez un autre aspect de Gounod dans le billet suivant: Gounod mystique.
Bon jour Jean-Louis,
J’avais lu (quelque part, il y a un certain temps) que même au regard de ses succès, qu’il avait été considéré par ses pairs comme un : « petit maître ».
Max-Louis
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Bon jour, Max-Louis, et merci de ton commentaire.
La notion de « petit maître » est une notion très relative. Certes, GOUNOD n’avait pas le génie d’un BEETHOVEN ou d’un WAGNER, c’était néanmoins, comme MASSENET, un excellent mélodiste, et ses compositions sonnent très naturellement. Je crois qu’il y aurait beaucoup de gens qui accepteraient d’être qualifiés de « petits maîtres » s’ils avaient ne fût-ce que la moitié de la verve lyrique d’un Gounod.
Très bon dimanche à toi.
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Bonjour Jean-Louis,
Merci pour cette présentation exhaustive de Charles Gounod.
Avec ce billet, encore une part d’ombre qui disparaît au profit de la connaissance.
Belle journée
John
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Bon jour John, et merci de ton commentaire.
Je ne vise pas à l’exhaustivité (c’est le « presque » de Tout l’opéra ou presque, seulement à apporter un éclairage un peu différent de ce que l’on peut lire à droite ou à gauche. J’aurais pu développer plus le côté mystique de GOUNOD, mais cela aurait dépassé le format que je me suis fixé pour mes billets (i.e. à peu près un 21 x 29,7 recto verso par billet).
Très bon dimanche à toi.
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Être exhaustif en 2 pages, je sais que c’est impossible. Même pour une thèse d’ailleurs. J’apprécie chacun de tes billets même si je ne commente pas toujours. Pour celui-ci, à l’occasion, détaille un peu le côté mystique de Gounod. Cela m’intéresse et correspond à son siècle.
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C’est entendu, je ferai à l’occasion un « Gounod mystique » (mais peut-être pas tout de suite.)
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Merci Jean-Louis 😊
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Je n’ai jamais beaucoup apprécié « l’air des bijoux », peut-être à cause de la Castafiore …
Mais, là, je découvre la messe de Sainte-Cécile grâce à toi et je la trouve très belle, aussi belle que l’Ave Maria …
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Je n’ai mis qu’un extrait de la Messe de Sainte Cécile, mais toute l’œuvre est très belle.
Bonne soirée à toi, Marie-Anne.
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Bonne soirée Jean-Louis !
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