Félix MENDELSSOHN-BARTHOLDY est né le 3 février 1809 à Hambourg, dans une famille de juifs convertis au luthérianisme. Son père était banquier. En 1811, la famille s’installe à Berlin, où le jeune Félix peut jouir d’une éducation de qualité. Sa mère était musicienne, ainsi que sa grande sœur Fanny. Le dimanche, les parents organisent des concerts que fréquentent les artistes de passage à Berlin. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que Félix montre très jeune ses talents de compositeur. Ainsi, à l’âge de 14 ans, il a déjà écrit douze symphonies, la plupart pour orchestre à cordes, ainsi que quatre opéras.
En 1825, il écrit son Octuor opus 20, et l’année suivante une de ses œuvres les plus connues, l’Ouverture pour le Songe d’une nuit d’été de SHAKESPEARE.
Cliquez sur la marche nuptiale
En 1829, après ses études, Félix voyage en Angleterre et en Écosse. On trouve des traces de ces voyages dans sa Symphonie Écossaise ou dans l’Ouverture de la grotte de Fingal.
L’année suivante, c’est en Italie qu’il voyage, ce qui nous vaudra sa Symphonie Italienne.
Il voyage ensuite dans toute l’Europe, à la fois comme pianiste et comme chef d’orchestre. Il fait (re)découvrir les œuvres de J.-S. BACH, joue les symphonies de BEETHOVEN. Se liant d’amitié avec Robert et Clara SCHUMANN, il crée la neuvième symphonie de SCHUBERT en 1839, onze ans après la mort de celui-ci.
En 1837, Félix se marie avec Cécile JEANRENAUD, avec qui il aura quatre enfants.
En tant que compositeur, il écrit ses cinq « grandes » symphonies, deux concertos pour piano, son célébrissime concerto pour violon, des oratorios (Elias, Paulus) ou encore la Première nuit de Walpurgis, d’après GOETHE.
Parmi ses nombreuses œuvres, j’ai un gros faible pour celles pour chœur, accompagnées ou a capella (et je ne peux m’empêcher de verser une larme à l’écoute de ces œuvres, parmi les premières que j’ai chantées.)
Reconnu partout en Europe, Mendelssohn dirige le théâtre de Düsseldorf, puis le fameux Gewandhaus de Leipzig, avant de partir en 1840 à Belin, appelé par le roi de Prusse pour réorganiser le secteur musical.
Très affecté par la mort de sa sœur Fanny, il meurt quelques mois plus tard, le 4 novembre 1847 à Leipzig, à l’âge de 38 ans.
Et si vous voulez entendre quelques-uns de ses œuvres chorales, yakacliquer sur le lien.
intéressant, le tour d’Ecosse dès 1829 (le voyage en Italie aussi, mais plus classique chez les jeunes banquiers amateurs d’art). avec sa Grotte de Fingal, Félix* était en plein romantisme celtique-ossiannique. Comme quoi un bon faussaire peut inspirer des oeuvres magnifiques et sincères !
* paresseux, je trouve son prénom plus facile à écrire que son nom 🙂
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Dans ma folle jeunesse (i.e. il y a plus de 3 ans), j’avais commis ce billet sur la supercherie de Mac Pherson :
https://toutloperaoupresque655890715.com/2019/02/09/ossian-le-barde/
En tout cas, cette ouverture de Mendelssohn est une pièce que j’apprécie vraiment beaucoup.
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Hi hi hi, effectivement il y a 3 ans, c’etait l’adolescence ( faut bien que jeunesse se passe, qu’elle dirait ma grand-mère).
N’empêche que j’aimais dejà bcp tes billets. 😊
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Ah oui, hier était la date anniversaire de sa mort, à Félix Mendelssohn-Bartoldy.( Ceci explique probablement cela)… Au fait, tu sais quoi ? Gabriel Fauré aussi est décédé un 4 novembre (1924). Je l’aime bien aussi, ce monsieur, son Requiem, Pavane…
Sinon, encore un super billet. Et de la belle musique. Maintenant, comme tes deux derniers billets sont rapprochés et que j’ai pris du retard avec les deux précédents, il va me falloir encore du temps pour écouter tout ça, et aller me balader sur les liens.
Bah, y’a pas le feu au lac, après tout.
Te souhaite de passer un excellent week-end, à bientôt. Et MERCI à toi 🙏
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Eh non, il n’y a pas le feu au lac, ils ne vont pas disparaître, mes billets !
Je te souhaite un très bon ouikènde, SOlène. ☀️😀🎼📚
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Mendelssohn, un grand monsieur. Son concerto pour violon a été pour moi un de mes chocs musicaux. Mais pas que, son concerto pour piano est également extraordinaire, même si je l’ai découvert plus tard. Et le reste, c’est tout aussi chouette, un grand monsieur.
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Oui, un grand bonhomme, ce Félix !
Et heureusement qu’il a commencé tôt, parce que, mort à 38 ans, il n’aurait pas composé grand chose, sinon.
Tu as vu, à l’opéra de Lill, en ce moment, il y a Freitag aus Licht, de Stockausen, extrait de l’opéra le plus long du monde (29 heures quand on joue les sept opéras qui le composent). Mais ce n’est pas dans Freitag que se trouve le célèbre quatuor d’hélicoptères. Dommage !
Bonne journée, John Duff.
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Bêtement, j’ignorais que La Marche nuptiale était de lui – j’en suis toute ébahie.
Je vois qu’il est mort presque aussi jeune que Mozart et qu’il était comme lui un génie précoce qui avait aussi comme lui une soeur très remarquable…
Merci pour ce très beau billet, Jean-Louis et bonne soirée !
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Et comme Mozart, il a écrit de la très bonne musique !
Bonne journée, Marie-Anne.
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Oui c’est le principal point commun en fait 😀
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