
Isabelle Aboulker est née à Boulogne-Billancourt le 23 octobre 1938. Son père, Marcel Aboulker, était cinéaste et écrivain, et lui transmet très tôt le goût de la littérature. Sa mère, Henriette Février, était la fille du compositeur Henry Février, et la sœur du pianiste légendaire Jacques Février.
Isabelle suit des études d’écriture et d’accompagnement au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. C’est là qu’elle rencontre Edmond Rosenfeld, qui deviendra son mari. En 1959, Isabelle interrompt ses études auprès de Maurice Duruflé pour s’occuper de son premier fils, David. En 1963, elle obtient le premier prix d’accompagnement.
Parallèlement à ces études, Isabelle commence à écrire des musiques pour le théâtre, le cinéma ou la télévision.
En 1968, c’est la naissance de son second fils, Michael. Michael sera également compositeur et professeur de musique.
C’est dans un poste d’assistante de la classe de chant de la soprano Jeannine Micheau au Conservatoire que s’affirme son goût pour la vocalité dans la pédagogie musicale et la composition.
En 1981, Isabelle Aboulker est professeur d’accompagnement au Conservatoire d’Amiens. En 1983, elle prend le poste de professeur de formation musicale et déchiffrage pour les élèves chanteurs du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, poste où elle restera jusqu’en 2003. Elle écrit des ouvrages pédagogiques destinés aux chanteurs.
Dans ses compositions, Isabelle Aboulker est attentive aux liens entre la prosodie et la musique, et attache une grande importance au choix de ses livrets. Elle s’attache également à écrire pour les plus jeunes avec des contes musicaux ou des opéras « jeunes publics ».
En 1977 (?), elle écrit un opéra de poche, Jean de la Fontaine parmi nous. Isabelle Aboulker reviendra souvent à la Fontaine et à ses fables.
En 1978, c’est la Lacune, d’après Eugène Ionesco.
1979 voit la création de sa première œuvre lyrique, Les Surprises de l’enfer, sur un texte de Jean-Pierre Vaguier, opéra qui remporte un beau succès.
En 1983, Isabelle Aboulker écrit pour l’Atelier lyrique de Tourcoing les Leçons de français aux étudiants américains, sur un texte d’Ionesco.
En 1989, elle obtient le prix « musique » de l’Académie des Beaux-Arts.
En 1998, elle compose l’oratorio 1918, l’homme qui titubait dans la guerre, une commande d’état à l’occasion du 80e anniversaire de la fin de la 1re guerre mondiale.
En 2001, c’est les Enfants du Levant, créé au CRÉA (Centre de CRÉAtion vocale et artistique) d’Aulnay-sous-Bois, dont le sujet est le bagne pour enfants installé par Napoléon III sur l’île du Levant.
En 2002, Isabelle Aboulker répond à une commande de Radio-France avec le conte-opéra Douce et Barbe-Bleue, d’après Charles Perrault.
2002 est également l’année de l’opéra pour enfants Cendrillon, d’après des contes de Perrault.
En 2015, Isabelle compose Myla et l’Arbre-bateau, une pièce commandée pour les maternelles. Elle y aborde le thème de la mort pour ce (très) jeune public.
En 2018, Isabelle Aboulker est nommée Chevalière de l’Ordre des Arts et Lettres. C’est l’année de création de Olympe la rebelle, dont l’héroïne est Olympe de Gouge, cette révolutionnaire féministe morte sur l’échafaud pendant la terreur.
En 2021, elle reçoit le Grand Prix du répertoire jeune public en 2021 de la Société des Auteurs Compositeurs et Editeurs de Musique (SACD).
Sa dernière création (à ce jour) est Archipel(s), une commande de l’Opéra-Comique.
Et pour en savoir (beaucoup) plus, allez sur son site :






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