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LA FILLE DU RÉGIMENT, de DONIZETTI (1840)

Écrit en 1839 pour l’Opéra-Comique de Paris, c’est le premier opéra écrit spécifiquement par DONIZETTI pour le public français. Créée début 1840, l’œuvre ne connut pas le succès. On a accusé Donizetti d’avoir recyclé des morceaux de ses anciennes partitions italiennes.

La même année, la Scala de Milan donna une version italienne qui devint populaire en Italie.

C’est cette version italienne qui, revenant en France en 1850, a décidé l’Opéra-Comique à récupérer son « bien ». Dès lors, cet opéra connut un grand succès jusqu’à la fin du siècle.

Acte I : En 1805, dans le Tyrol occupé par les armées napoléoniennes. Les villageois se préparent à la guerre pendant que les femmes prient. La marquise de Berkenfeld est obligée de s’arrêter au village au pied des montagnes du Tyrol (Air : « Pour une femme de mon nom ».)

Donizetti La Fille du régiment pour une femme de mon nomCliquez sur la marquise

Les villageois annoncent que les Français se retirent.

Sulpice, un sergent français apparaît, suivi de Marie, une vivandière trouvée enfant sur un champ de bataille et adoptée par les soldats du 21e régiment (Air : « Au bruit de la guerre ».)

Donizetti La Fille du régiment au bruit de la guerreCliquez sur Marie (Julie Fuchs) et Sulpice

Sulpice pose des questions à Marie au sujet d’un mystérieux jeune homme qu’elle connaît. Celle-ci répond qu’il lui a jadis sauvé la vie.

Les soldats français capturent un Tyrolien rôdant autour du camp. Marie reconnaît son sauveur, Tonio. On le menace, mais Marie prend sa défense (ensemble : C’est un traître/ c’est un ami). Il déclare qu’il soutiendra désormais la France (Air : « Chacun le sait ».) 

Donizetti La Fille du régiment Chacun le saitCliquez sur Marie (Nathalie Dessay)

Resté seul avec Marie, Tonio déclare sa flamme (Air : Depuis l’instant où dans mes bras), alors qu’elle-même n’est pas insensible à son charme (Duo : De cet aveu si tendre). Mais adoptée par le régiment, elle a promis de n’épouser qu’un membre de ce régiment. Sans hésiter, Tonio s’engage. (Air : « Pour mon âme quel destin » [l’air aux neuf contre-ut !].)

Donizetti La Fille du régiment pour mon âme quel destinCliquez sur Tonio

Pendant ce temps, la marquise qui s’était cachée, sort de sa cachette et supplie Sulpice de la protéger. Sulpice fait le rapprochement entre le nom de la marquise et celui du capitaine Robert qui dirigeait le régiment plusieurs années auparavant.

La marquise indique que le capitaine était marié avec sa sœur. Sulpice devine alors que Marie est leur fille, et le sergent présente Marie à sa tante. La marquise décide d’éloigner Marie du régiment et de la ramener à la maison familiale. Marie fait ses adieux au régiment (air : Il faut partir.)

Donizetti La Fille du régiment il faut partir Cliquez sur Marie (Pretty Yende)

Acte II : Depuis maintenant plus d’un an, la marquise essaie d’apprendre les bonnes manières à Marie, mais l’ancienne vivandière n’a que faire des romances de sa tante, et n’est bien qu’auprès de son régiment (Trio : Le jour naissait dans le bocage).

Donizetti La Fille du régiment le jour naissait dans le bocageCliquez sur la marquise, Marie et Sulpice

Mais la marquise a des projets pour Marie, elle veut la marier au duc de Crakentorp. Elle révèle à Sulpice pourquoi elle a de tels projets. En réalité, Marie n’est pas sa nièce, mais sa fille illégitime qu’elle a eue lors d’une relation avec le capitaine Robert. Par ce mariage avec le duc, elle veut revenir dans la grande société. Marie se rappelle son amour pour Tonio (air : « Par le rang et par l’opulence ».)

Donizetti La Fille du régiment par le rang et l'opulenceCliquez sur Marie (Nino Machaïdze)

Le régiment interrompt le mariage en révélant le passé de vivandière de Marie. Celle-ci reconnaît avoir grandi sur les champs de bataille et avoue son amour pour Tonio qui, lui, avoue s’être engagé pour voir Marie (air : Pour me rapprocher de Marie).

Émue, la marquise accorde à Marie le mariage qui la rendra heureuse.

Donizetti La Fille du régiment tous les trois réunisCliquez sur l’image

13 réflexions au sujet de “LA FILLE DU RÉGIMENT, de DONIZETTI (1840)”

  1. Tu vois, des fois quand même, ça se finit bien.
    Cet opéra, d’aussi loin que je me souvienne me rappelle mon grand-père. Il en parlait.
    Bon, je fais comme d’hab. et comme je te l’écrivais encore hier soir (2 ou 3 billets plus bas): j’enregistre pour revenir aux vidéos dès que j’aurais tout le temps qu’il faut pour ça.
    Bonne journée a toi, Jean-Louis ( enfin, re) et bien sûr, merci. Un tout grand MERCI.

    Aimé par 2 personnes

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