Compositeurs

Anton DVORAK (1841 – 1904)

En France, quand on parle de DVORAK, on pense au compositeur de la Symphonie du Nouveau Monde ou au compositeur de musique de chambre, mais pas au compositeur d’opéras. Et pourtant…

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Antonin DVORAK est né le 8 septembre 1841 à Nelahozeves, en Bohème.

Après des études musicales, il entre comme premier alto dans l’orchestre du Théâtre National de Prague (qui deviendra l’opéra de Prague), alors dirigé par SMETANA, le père de la musique tchèque. Cette expérience lui donne l’occasion de participer aux créations de son aîné, notamment celle de La Fiancée vendue.

Il écrit son premier opéra, Alfred, en 1870.

Dvorak AlfredCliquez sur la répétition

Il quitte l’orchestre en 1871 pour se consacrer à sa propre musique. En 1876, peu après la mort d’une de ses filles, il écrit son Stabat Mater, qu’il complète en 1877 après le décès de ses deux autres enfants.

Il rencontre BRAHMS, avec qui il se lie d’amitié, et écrit notamment ses Danses slaves (1878) sur le modèle des Danses hongroises de Brahms. C’est avec ces danses qu’il rencontre un très grand succès, en particulier en Angleterre.

Dvorak Danse slave 1Cliquez sur la danse

On lui propose la direction du Conservatoire de New York. Il y sera directeur et professeur de composition de 1892 à 1895. Il intègre les rythmes américains dans sa neuvième Symphonie dite du Nouveau Monde, ou dans le Quatuor américain.

Dvorak Nouveau mondeCliquez sur l’image

À son retour, il prend la direction du conservatoire de Prague.

Son œuvre comporte des symphonies, de la musique concertante (Concertos pour piano, pour violon, pour violoncelle), de la musique de chambre, des oratorios (Requiem, Stabat Mater) ainsi que des opéras dont un, Dimitri (vers 1881) qui reprend Boris Godounov là où MOUSSORGSKI l’a laissé, et qui relate l’histoire du faux Dimitri.

Dvorak requiemCliquez sur l’image

L’influence de la musique tchèque traditionnelle se ressent surtout dans sa musique de chambre, par exemple dans le Dumky trio (1891 – 1892), du nom de cet état d’esprit slave, la dumka.

Dvorak trio dumkyCliquez sur le trio

Dans le domaine de l’opéra, il est l’auteur d’une dizaine de compositions, réparties sur toute sa vie. Rusalka (1900) est l’avant-dernier de ses opéras, le dernier étant Armida (1904), d’après La Jérusalem délivrée du TASSE.

Dvorak Armida Za stihlou GazelouCliquez sur l’image

Dvorak meurt à Prague le 1er mai 1904.

En bonus, et parce que je n’ai pas souvent du Brahms à mettre sur ce blog, une Danse hongroise.

Brahms danse hongroise 5Cliquez sur Maxime VENGEROV et ses amis

31 réflexions au sujet de “Anton DVORAK (1841 – 1904)”

    1. Bonjour toi ! Oui, déjà qu’on ne décolle plus une fois qu’on est sur ton blog. Il y a les liens, les a-r sur YouTube. Avec tout ça, il est déjà plus de 9:30
      Chouette billet encore une fois. Merci monsieur Toutloperaoupresque. Très très beau dimanche à vous…. oups, à toi ( le fait de dire, monsieur). A une prochaine fois.
      Grand MERCI pour les partages et decouvertes.

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  1. Merci d’évoquer un compositeur que je connaissais peu…
    Deux extraits vidéo font partie des musiques que je connais sans en connaître l’auteur ou le titre (c’est souvent comme ça avec la musique classique 😊) : la danse slavonique et l’extrait de la symphonie du Nouveau Monde.
    Pour ce second extrait, tu m’as appris 3 choses. D’abord, j’ignorais que Gainsbourg avait repris un thème classique pour son « Initials B. B. », ensuite que c’était ce morceau et qu’il était de Dvorak😊.
    Merci pour toutes ces découvertes !

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    1. Merci pour ton commentaire.
      Pour moi aussi, cette vidéo a été une découverte. Je connaissais les opéras de DVORAK de manière livresque (sauf la sublime Rusalka que j’ai eu le bonheur de voir et entendre deux fois sur scène), mais je ne m’attendais pas à trouver des vidéo de ces autres opéras.
      Excellente journée.

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