Grands chœurs

LES GRANDS CHŒURS DE MENDELSSOHN

Félix MENDELSSOHN-BARTHOLDY est surtout connu du grand public pour certaines de ses symphonies, son concerto pour violon et une célèbre marche nuptiale.

Le choriste que je suis veut vous proposer aujourd’hui quelques-unes de ses plus belles pages, celles qu’il a consacrées à la musique chorale, des œuvres qu’il a écrites tout au long de sa courte vie et qui se répartissent entre musique d’église et musique profane.

Mendelssohn Ave MariaCliquez sur l’image

Opus 41 n° 1 Im Walde (Dans la forêt)

Mendelssohn Im Walde op 41 n 1Cliquez sur l’image

Op 48 n° 6 Herbstlied (Chanson de printemps)

Mendelssohn op 48 n 6 HerbstliedCliquez sur l’image

Opus 59 Die Nachtigall (Le Rossignoil)

Mendelssohn opus 59 Die NachtigallCliquez sur l’image

Opus 60 la première Nuit de Walpurgis, d’après GŒTHE.

Mendelssohn La première Nuit de WalpurgisCliquez sur la mosaïque

Opus 79 Lasset uns frohlocken (Jubilons)

Mendelssohn opys 79 Lasset uns frohlockenCliquez sur l’image

Opus 116 Trauergesang (Chant funèbre)

Mendelssohn opus 116 Trauergesang

Psaume Hör mein Bitten Herr (Seigneur, entends ma prière.)

Mendelssohn Hör mein Bitten, HerrCliquez sur l’image

Il y a aussi des chœurs dans ses grosses machines que sont ses oratorios, comme Paulus ou Elias :

Mendelssohn Paulus (1846)Cliquez sur l’image

Et si ces grands chœurs vous ont plu, vous pourriez aimer retrouver :

Les grands chœurs de SCHUBERT.

Les grands chœurs de BRAHMS.

Grands chœurs

Johannes BRAHMS (1833 – 1897) – LES GRANDS CHŒURS.

Ce n’est pas parce que BRAHMS n’a pas écrit d’opéra que je vais me priver de parler de lui sur ce blog. Après tout n’est-il pas un de mes compositeurs préférés ?

Né le 7 mai 1833 à Hambourg, Brahms apprend le piano dès l’âge de six ans. Très jeune, il joue dans les cabarets. Il donne son premier concert à l’âge de quinze ans. À vingt ans, il rencontre le violoniste virtuose JOACHIM, avec qui il se lie d’amitié. C’est Joachim, et LISZT, qui lui conseillent d’aller voir Robert SCHUMANN. La rencontre est fructueuse, et Schumann reconnaît en lui un futur « grand » de la musique. Il se lie donc d’amitié avec le couple formé par Robert et Clara Schumann, et cette relation privilégiée avec Clara durera même après l’internement et la mort de Robert.

Jusqu’ici cantonné au piano, Robert poussera Brahms à écrire pour l’orchestre. Ce sera chose faite avec le premier concerto pour piano, opus 15.

En 1862, il s’installe à Vienne, où il dirigera un chœur. C’est à Vienne qu’il crée en 1868 son Requiem allemand (Ein Deutches Requiem) à l’occasion du décès de sa mère. Après ses quatre Symphonies, ses deux Concertos pour piano, celui de violon et le double concerto, Brahms consacre ses dernières années de compositeur à la musique de chambre.

Mais il y a un genre musical qu’il a pratiqué tout au long de sa carrière, c’est son œuvre chorale.

Quatre chants pour chœur de femmes, deux cors et harpe op. 17 (1860)

Brahms opus 17 Gesang aus Fingal

Ein Deutsches Requiem op. 45 (1857 – 1868)

Brahms ein Deutches Requiem Denn alles fleich es ist wie grassCliquez sur le timbalier

Liebeslieder Walzer op. 52 (1868 – 1869)

Brahms LiebesliederWälzer Nicht Wandle, mein LichtCliquez sur l’image

Rhapsodie pour alto chœur d’hommes et orchestre op. 53 (1869)

Brahms rhapsodie pour alto (K.Ferrier)Cliquez sur l’image

Schicksallied (Chant du destin) opus 54 (1871).

Brahms SchicksalliedCliquez sur l’image

Neues Liebeslieder Walzer op. 65 (1874)

Fest und Gedenspruche (Unsere Vater) (Notre père) op. 109 (1889)

Brahms Fest und Gedenkspruche opus 109Cliquez sur Johannes

Brahms meurt à Vienne le 3 avril 1897, d’un cancer du foie.

Et si vous avez eu la patience d’arriver jusqu’ici, vous pouvez cliquer sur le bonus mystère.

Point d'interrogationCliquez sur le cadeau bonus

Grands chœurs

QUELQUES GRANDS CHŒURS DE FRANZ SCHUBERT

On l’a vu dans l’article consacré à Franz SCHUBERT, celui-ci a écrit pour toutes les sortes de musique, et tout au long de sa brève vie. Sa production musicale est impressionnante, et on dirait qu’il savait qu’il allait mourir jeune et qu’il devait se dépêcher pour sortir toutes les idées musicales qu’il avait en lui.

Il a évidemment écrit des chœurs pour ses opéras, comme ici dans Fierrabras.

Schubert Fierrabras Der runde SilberfadenCliquez sur l’image

Ses œuvres purement chorales, bien que n’étant pas les plus connues, valent pourtant qu’on y prête l’oreille. Schubert a écrit de la musique sacrée, dont sept messes, et de la musique profane, souvent des hymnes à la nature. En voici une petite sélection (il en a écrit plus d’une centaine).

Schubert Stabat MaterCliquez sur le Stabat Mater

Hymne à l’Esprit saint D. 948

Schubert Hymnus an den Heiligen GeistCliquez sur Hymnus an den Heiligen Geist

Hymne au Soleil D. 439

Schubert An die Sonne D. 439Cliquez sur An die Sonne

À la musique D.547

Schubert An die MusikCliquez sur le chœur confiné

Chant des Esprits sur les eaux D. 714

Schubert Gesang der Geister über den WassernCliquez sur le Gesang der Geister über den Wassern

Dieu dans la Nature D. 757

Schubert Gott in der NaturCliquez sur Gott in der Natur

Chant de Gondolier D. 809

Schubert GondelfahrerCliquez sur le Gondelfahrer

Chant de la nuit dans la Forêt (pour quatuor de trombones et chœur d’hommes) D. 913

Schubert Nachtgesang im WaldeCliquez sur le Nachtgesang im Walde

Ständchen pour mezzo et vois d’hommes D. 920.

Schubert StändchenCliquez sur Ständchen

  • Das große Hallelujah, D.442
  • Der 23. Psalm, D.706
  • Coronach, D.836, op.52.4
  • Zur guten Nacht, D.903
  • Mirjam’s Siegesgesang, D.942, op. post.13
Cinéma, Divers, Grands chœurs, opéra russe

QUELQUES GRANDS CHŒURS RUSSES

Je vous ai présenté il n’y a guère quelques grands chœurs de TCHAÏKOVSKI. Alors que pendant près de deux siècles, l’opéra s’est chanté soit en italien, soit en français, le réveil des écoles nationales vers le milieu du XIXe siècle a permis l’expression de l’âme russe en musique, et particulièrement à l’opéra.

Le « père » de la musique russe est GLINKA (1804 – 1857), qui a écrit principalement deux opéras, Ruslan et Ludmila et Une Vie pour le tsar (Ivan Soussanine). Voici le chœur final de Ruslan et Ludmila (1837 – 1842).

Glinka Rouslan et Ludmila Chœur final

Cliquez sur l’image

Un des successeurs de Glinka, le plus grand peut-être pour avoir su allier la musicalité de la langue russe et ses racines musicales, est MOUSSORGSKI. Dans son Boris Godounov (1869 – 1872), le chœur, fidèle en cela à la tragédie grecque, représente le peuple, et accompagne de bout en bout le drame qui se joue.

Moussorgski Boris Godounov Scène du couronnementCliquez sur la scène du couronnement

J’ai déjà parlé des chœurs de Tchaïkovski, mais je ne peux résister au plaisir de vous (re)présenter l’hymne des Chérubins, extrait des Liturgies de saint Jean Chrisostome.

Tchaïkovski Hymn of the CherubimCliquez sur l’image

De BORODINE, je vous propose les danses polovtsiennes du Prince Igor.

Borodine le Prince Igor danses polovtsiennesCliquez sur les polovtsiennes

De RIMSKI-KORSAKOV, le « ciment » du Groupe des cinq, je vous propose le Notre Père :

Rimski-Korsakov Notre pèreCliquez sur l’image

RACHMANINOFF a également été inspiré par la liturgie orthodoxe. Écoutons un extrait des Vêpres.

Rachmaninov les VêpresCliquez sur le chœur

PROKOFIEV a écrit des opéras (j’y reviendrai), mais aussi des musiques pour les films d’EISENSTEIN. Il a ainsi composé une musique impressionnante pour Alexandre Nevsky.

Prokofiev Alexandre NevskyCliquez sur l’image

Grands chœurs, opéra russe

LES GRANDS CHŒURS DE TCHAÏKOVSKI

Après les grands chœurs de WAGNER et les grands chœurs de VERDI, je suis heureux de vous présenter quelques grands chœurs écrits par TCHAÏKOVSKI (1840 – 1893).

Tchaïkovski, compositeur fécond de musique symphonique, concertante, de chambre ou d’opéras, a également écrit de la musique religieuse, qui contient d’extraordinaires chœurs a cappella.

En 1873, il écrit une musique de scène pour Snegourotchka, la fille de neige, du dramaturge OSTROVSKY. (RIMSKI-KORSAKOV écrira un opéra d’après le même drame.) Écoutons la danse et le chœur des oiseaux de cette musique de scène.

Tchaïkovsky Snegourotchka danse et chœur des zoziauxCliquez sur l’image

Dans Eugène Onéguine (1877 – 1878), il y a la fameuse scène du bal et de la valse du 2e acte (Vot tak syurpriz [Ah, quelle surprise].)

Tchaïkovsky Onéguine choeur des paysans

Dans La Pucelle d’Orléans (1881), une version assez romancée de Jeanne-d’Arc, d’après la pièce de SCHILLER, on peut entendre ce chœur (« Slava, slava ».)

Tchaïkovski La Pucelle d'Orléans choeurCliquez sur l’image

De 1881 à 1883, il écrit Mazeppa, d’après POUCHKINE, opéra dans lequel on peut entendre ce chœur.

Tchaïkovski Mazeppa choeurCliquez sur la pochette du disque

C’est durant ces mêmes années qu’il écrit les Vigiles nocturnes, une musique pour les Vêpres de la liturgie orthodoxe (RACHMANINOV aussi, j’y reviendrai dans un prochain article sur les grands choeurs russes.)

Tchaïkovski Vêpres

Et dans la période 1884 – 1885, il écrit une musique pour la liturgie de Saint Jean Chrisostome, d’où est extrait ce sublime « Hymn to the Cherubin ».

Tchaïkovski Hymn to the cherubinsCliquez sur l’image

Au début de La Dame de pique (1890), Tchaïkovski, qui adorait le Carmen de BIZET, glisse un chœur d’enfants, jouant les petits soldats !

Tchaïkovski La Dame de pique chœur d'enfantsCliquez sur l’image

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LES GRANDS CHŒURS DE VERDI

Il n’y a guère, je vous parlais des grands chœurs composés par WAGNER dans ses opéras. Son exact contemporain, VERDI (1813 – 1901), a lui aussi composé de très beaux chœurs, parmi les plus populaires de cet art, et que l’on retrouve souvent, par exemple, dans les publicités.

Ainsi Nabucco (1842), son premier grand succès, contient le fameux « chœur des esclaves » (Va pensiero), presque le second hymne national italien.

Verdi nabucco va pensieroCliquez sur l’image

Dans Macibeth (1847), il y a plusieurs chœurs, dont celui des sorcières (Tre volte miagola la gatta).Verdi Macbeth Tre volte miagola la gattaCliquez sur les sorcières

Dans Le Trouvère (1853), on trouve le célébrissime « chœur des enclumes » (« Vedi ! Le fosche notturno spoglie »).

Verdi Il trovatore Vedi le fosche notturneCliquez sur le chœur

Toujours en 1853, il écrit La Traviata, qui contient deux chœurs tout aussi célébrissimes, le « Libiamo » du 1er acte et le chœur des gitanes du 2d acte (Noi siamo zingarella).

Verdi Traviata Libiamo publicitéCliquez sur la publicité pour du fromage

Verdi Traviata publicitéCliquez sur la publicité pour du jambon

(et encore vous avez échappé aux serviettes périodiques)

Dans Don Carlos (1867) on peut entendre le chœur « Charles Quint, l’auguste empereur ».

Verdi Don Carlos Choeur Charles Quint auguste empereur

À la fin d’Aïda (1871), on entende le peuple commenter la condamnation de Radamès (Spirto del nume).

Verdi Aïda Spirto del numeCliquez sur l’image

Dans Otello (1886), le peuple chante la beauté et la bonté de Desdémone (Dove guardi splendono raggi).

Et enfin Falstaff, son dernier opéra (1892) se termine par un extraordinaire octuor avec chœur, ébouriffant comme un final de ROSSINI !

Verdi Falstaff finalCliquez sur l’image

Voilà, il y a bien entendu d’autres chœurs dans les opéras de Verdi. N’hésitez pas à me signaler ceux que vous préférez !

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LES GRANDS CHŒURS DE WAGNER

Dans les opéras de WAGNER, le chœur a souvent une grande importance. En effet, Wagner qui rêvait de retrouver l’art total du drame antique, qui mêlait théâtre, musique et danse, donne sa place au chœur, non pas pour souligner ou commenter l’action mais comme partie prenante des drames qu’il met en musique.

Dès son troisième opéra, Rienzi (1841), il nous montre qu’il maîtrise déjà l’emploi du chœur.

Wagner Rienzi choeurCliquez sur l’image

Le premier de ses opéras « de la maturité », Le Vaisseau fantôme (1842), ne manque pas de chœurs. On y trouve notamment les deux « tubes » que sont « le chœur des marins » et « le chœur des fileuses ».

Wagner Vaisseau fantôme choeur des matelotsCliquez sur le chœur des matelots

Autre tube, le « chœur des pèlerins », extrait de Tannhäuser (1845).

Wagner Tannhaüser choeur des pélerinsCliquez sur l’image

La marche nuptiale de Lohengrin (1850) est restée célèbre, même pour ceux qui n’ont jamais entendu parler de Wagner.

Wagner Lohengrin Marche nuptialeCliquez sur l’image

J’aime bien aussi le chœur des hommes de Hagen dans Le Crépuscule des dieux (1874).

Wagner crépuscule choeur des vassauxCliquez sur l’image

Enfin, terminons par un peu de douceur avec les filles-fleurs de Parsifal (1882).

Wagner Parsifal filles-fleursCliquez sur les filles-fleurs