Dans les opéras de WAGNER, le chœur a souvent une grande importance. En effet, Wagner qui rêvait de retrouver l’art total du drame antique, qui mêlait théâtre, musique et danse, donne sa place au chœur, non pas pour souligner ou commenter l’action mais comme partie prenante des drames qu’il met en musique.
Dès son troisième opéra, Rienzi (1841), il nous montre qu’il maîtrise déjà l’emploi du chœur.
Le premier de ses opéras « de la maturité », Le Vaisseau fantôme (1842), ne manque pas de chœurs. On y trouve notamment les deux « tubes » que sont « le chœur des marins » et « le chœur des fileuses ».
Cliquez sur le chœur des matelots
Autre tube, le « chœur des pèlerins », extrait de Tannhäuser (1845).
La marche nuptiale de Lohengrin (1850) est restée célèbre, même pour ceux qui n’ont jamais entendu parler de Wagner.
J’aime bien aussi le chœur des hommes de Hagen dans Le Crépuscule des dieux (1874).
Enfin, terminons par un peu de douceur avec les filles-fleurs de Parsifal (1882).
Je ne savais pas du tout que la « marche nuptiale » venait de Wagner … merci de m’avoir sortie de cette grossière ignorance 🙂
Le chœur des filles-fleurs est ravissant, c’est doux et aérien … Je suis charmée …
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Je suis toujours content quand je peux partager un petit peu de ce que je sais sur l’opéra et la musique, que tu sembles pourtant bien connaître. 🙂
Très bonne journée à toi, Marie-Anne.
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Oh je connais certaines choses en musique romantique et post-romantique mais pour le reste je suis très ignorante … et en opéra j’apprends à découvrir grâce à ton blog 🙂
Bonne soirée Jean-Louis !
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