Né le 1er juin 1804 en Russie, fils d’un capitaine de l’armée russe, Mikhaïl GLINKA est considéré comme étant le « père de la musique russe ».
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Il commence le violon et le piano à l’âge de dix ans. À treize ans, on l’envoie en pension à Saint-Pétersbourg. Il y rencontre Alexandre POUCHKINE, avec qui il restera ami jusqu’à la mort de celui-ci.
De santé fragile, il fait un séjour pour se soigner en Italie de 1830 à 1833. Il perfectionne son art musical et, rencontrant BELLINI et DONIZETTI, il prend conscience de la différence entre la musique du Sud, plutôt insouciante, et la musique russe, plus sombre. Il songe à ce que pourrait être un opéra russe.
Il poursuit ses études musicales à Berlin de 1833 à 1834 et, de retour en Russie, il se décide à écrire une musique inspirée des airs populaires russes. Il met en chantier Ivan Soussanine ou Une vie pour le tsar, qui est représenté en 1836.
(Opéra et politique : sous le régime soviétique, l’opéra Une vie pour le tsar a repris le titre original de Ivan Soussanine, car il n’était pas question de glorifier le régime tsariste.)
Cliquez sur la partition de l’ouverture
En 1837, Glinka est nommé Maître de la Chapelle Impériale, poste dont il démissionne en 1839.
En 1844, il rencontre BERLIOZ à Paris, qui écrit des articles élogieux sur sa musique. Il écrit Rouslan et Ludmila (1842) d’après une œuvre de son ami Pouchkine. Ce second opéra connaît moins de succès que le premier, qui glorifiait la dynastie des tsars.
En 1845 – 1847, il voyage en Espagne, où il écrit deux ouvertures ibériques.
Cliquez sur la deuxième ouverture ibérique (Nuit d’été à Madrid)
Il influence le compositeur DARGOMISKY (1813 – 1869) [Esméralda (1839), d’après Victor HUGO – La roussalka (1855), d’après Pouchkine, et son chef-d’œuvre que la mort laisse inachevé Le festin de Pierre, d’après le Don Juan de Pouchkine, et qui sera terminé par CUI et RIMSKY-KORSAKOV]
En 1855, il rencontre BALAKIREV, en qui il reconnaît son successeur musical.
Glinka meurt à Berlin le 15 février 1857.
En tant que « père de la musique russe », il faut noter son influence sur le Groupe des cinq (Balakirev, MOUSSORGSKI, Cui, BORODINE, Rimski-Korsakov).
De Une vie pour le Tsar vont découler Le Prince Igor de Borodine, Boris Godounov, de Moussorgski, Ivan le Terrible de Rimsky-Korsakov jusqu’à La guerre et la Paix de PROKOFIEV. De Rouslan et Ludmila découleront Kitège et Le coq d’or de Rimsky-Korsakov, jusqu’à L’amour des trois oranges de Prokofiev.
Glinka est l’exact contemporain de Mendelssohn (1809 – 1847), ce qui se perçoit bien dans son style musical.
Waw ! Merci à toi, Jean-Louis, pour ce tout nouveau tout beau billet.
Je vais faire comme d’habitude, repasser plus tard pour une deuxième lecture et écouter tes sélections.
Je te souhaite une très très belle journée. A plus tard.
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Merci SOlène, belle journée à toi zôssi.
(Ici, c’est soleil et froid glacial 🌞❄️)
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Couvre toi bien si tu vas te balader. 😊
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Me-e-e rci-i-i !
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Pas d’koa 😊
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Bonjour Jean-Louis.
Vu l’heure (18:32) j’enchaine directement avec bonne soirée.
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Bonne journée, bonne soirée, bonne nuit, Régis ! 🙂
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C’est un compositeur que je ne connaissais pas (l’un des nombreux, hélas)
Bonne soirée
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De son œuvre, en occident, seule l’ouverture de Ruslan et Ludmilla est encore jouée en concert, parfois, en début des concerts symphoniques.
(re) bonne soirée, Luisa.
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(❁´◡`❁)
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Un musicien que je ne connaissais pas!
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Oui, malheureusement pas connu chez nous.
Il est encore joué en Russie, la version de Ruslan et Ludmilla que j’ai pu découvrir sur la chaîne Mezzo, à l’époque où j’avais encore la télévision, était merveilleuse.
Bonne soirée, Marie-Christine. 🙂
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Très jolie musique.
J’ai eu l’impression que je connaissais le final de Rouslan et Ludmila. Ou alors, ça a peut-être été repris par un autre.
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Le thème principal du final était déjà présent dans l’ouverture.
De plus, j’avais déjà mis ce chœur dans l’article sur les grands chœurs russes.
Bonne journée, John Duff. 🙂
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