Artistes, Cinéma, Grandes voix

IN MEMORIAM TERESA BERGANZA

La grande soprano espagnole Teresa BERGANZA nous a quittés le 13 mai 2022 à Madrid.

Née à Madrid le 16 mars 1933, c’était une des plus grandes sopranos du XXe siècle.

Elle fait ses débuts dans le rôle de Dorabella de Cosi fan Tutte de MOZART au Festival d’Aix-en-Provence, dans la production légendaire de 1957.

Mozart Cosi fan Tutte Dorabelle (Berganza)Cliquez sur Dorabella Berganza

En 1958, la jeune femme a l’occasion de chanter Médée de CHERUBINI, aux côtés de Maria CALLAS, ce qui lancera sa carrière aux États-Unis.

Cherubini Medea Solo un pianto (Berganza)Cliquez sur Neris Berganza

Dans ses rôles de prédilection, à côté de l’inoubliable Carmen qu’elle interprétera, on la trouve aussi dans ROSSINI (La Cenerentola ou le Barbier de Séville).


Bizet Carmen Près des remparts de Séville (Berganza)Cliquez sur Carmen Berganza

Rossini Il Barbiere di Siviglia (Berganza)Cliquez sur Rosina Berganza

On peut également la voir interpréter la Zerline du Don Giovanni de Mozart dans le film de LOSEY.

Mozart Don Giovanni La ci darem la mano (Berganza)Cliquez sur Zerlina Berganza

Espagnole, elle ne cessera de défendre les musiques de son pays, comme dans ces chansons populaires espagnoles de DE FALLA.

De Falla Sept chansons populaires espagnoles (Berganza)Cliquez sur l’image

Artistes, Divers, Grandes voix

IN MEMORIAM CHRISTA LUDWIG (1928 – 2021)

La grande cantatrice Christa LUDWIG nous a quittés le 24 avril 2021.

Fille d’un ténor et d’une mezzo, Christa Ludwig fait ses débuts sur scène à l’âge de 18 ans, dans le rôle d’Orlovski de la Chauve-souris (die Fledermaus) à Francfort.

En 1954, elle débute au Festival de Salzbourg dans le rôle de Chérubin des Noces de Figaro (le Nozze di Figaro), sous la direction de Karl BÖHM (pour les plus jeunes de mes lecteurs, Karl Böhm était un des trois grands chefs qui ont marqué ma jeunesse, avec Herbert von KARAJAN et Georg SOLTI.)

En 1955, elle rejoint la troupe du prestigieux Wiener Staatsoper (opéra d’état de Vienne), où elle chantera pendant 30 ans.

En 1959, elle fait ses débuts aux États-Unis, notamment au MET où elle chante le rôle de Chérubin. Sa carrière internationale est ainsi définitivement lancée.

En 1966, elle est invitée au Festival de Bayreuth, où elle chante le rôle de Brangäne dans Tristan und Isolde.

Avec l’âge, sa voix lui permet d’aborder un répertoire plus vaste, incluant Carmen, Kundry de Parsifal de WAGNER ou encore Dalila dans Samson et Dalila de SAINT-SAËNS.

Wagner Parsifal (Christa Ludwig)Cliquez sur Kundry

Outre les rôles déjà cités, elle a aussi interprété Ottavia dans le Couronnement de Poppée de MONTEVERDI, Iphigénie dans Iphigénie en Aulide de GLUCK, Léonore dans Fidelio de BEETHOVEN, Vénus dans Tannhaüser, Fricka dans la Tétralogie, la Maréchale dans le Rosenkavalier de STRAUSS, mais également des rôles dans des créations contemporaines (L’École des femmes, de Rolf LIEBERMANN).

Beethoven Fidelio (Christa Ludwig)Cliquez sur Léonore

Une autre corde vocale à son arc musical était la mélodie, et elle s’est illustrée notamment par ses interprétations de SCHUBERT, SCHUMANN, BRAHMS ou MAHLER.

Schubert An die Musik (Christa Ludwig)Cliquez sur Christa Ludwig interprétant Schubert

Schumann Liederkreis (Christa Ludwig)Cliquez sur Christa Ludwig interprétant Schumann

Brahms Rhapsodie pour alto (Christa Ludwig)Cliquez sur Christa Ludwig interprétant Brahms (avec orchestre)

Mahler Lieder eines fahrenden Gesellen (Christa Ludwig)Cliquez sur Christa Ludwig interprétant Mahler (avec orchestre)

(Source principale : Wikipedia)

Et pour conclure cet hommage, un petit cadeau bonus pour ceux et celles d’entre vous qui ont eu le courage d’arriver jusqu’ici :

Point d'interrogationCliquez sur le cadeau bonus

Artistes, Divers, Grandes voix

IN MEMORIAM JESSYE NORMAN

Nous apprenons ce matin la disparition de Jessye NORMAN, immense soprano qui nous laisse tant de bons souvenirs.

Ce n’est pas l’habitude sur ce blog que de parler des interprètes, mais je me souviens de concerts où j’ai pu l’entendre à Paris dans les années 1980, notamment avec l’orchestre de Paris et Daniel BARENBOÏM.

Voici donc un petit florilège de ses grandes interprétations.

Didon dans Didon et Enée de PURCELL :

Purcell Didon NormanCliquez sur Didon

Marguerite de la Damnation de Faust de BERLIOZ :

berlioz damnation d'amour l'ardente flamme normanCliquez sur Marguerite

Berlioz encore dans « le spectre de la rose » des Nuits d’été :

Berlioz Nuits dété NormanCliquez sur l’image

OFFENBACH dans la barcarolle des Contes d’Hoffmann  :

Offenbach Contes d'Hoffmann barcarolle Norman CiesinskiCliquez sur l’image

Et puis dans la mélodie française qu’elle a si bien chantée (SATIE, POULENC), je voudrais revenir sur les « Chemins de l’amour ».

Poulenc Chemins de l'amour NormanCliquez sur l’image

Il y aurait encore beaucoup de belles choses à dire et à faire entendre.

Au revoir, et encore merci, madame Norman !