Victor Hugo est né à Besançon le 26 février 1802.
En 1822, il épouse Adèle Foucher, avec qui il aura 5 enfants, Léopold (1823), mort à quelques mois, Léopoldine (1824), Charles (1826), François-Victor (1828) et Adèle (1830).
Chef de file du romantisme français, il crée le scandale en 1830 avec son Hernani. Cette pièce sera adaptée à l’opéra par Verdi, avec Ernani (1844). En 1832, c’est le Roi s’amuse, pièce qui sera adaptée à nouveau par Verdi avec Rigoletto (1853).
Hugo fréquente Berlioz, Liszt, Meyerbeer ou encore Delacroix et Sand, et madame Hugo, se sentant délaissée, commence une liaison avec Sainte-Beuve en 1832.
En 1833, Hugo entame une liaison avec Juliette Drouet, liaison qui durera 50 ans. Il écrit Lucrèce Borgia, qui sera adapté par Donizetti dès cette même année 1833 avec Lucrezia Borgia.
Victor Hugo a participé à la mise en musique de ses œuvres puisqu’il a écrit lui-même en 1836 le livret de La Esmeralda, un opéra composé par Louise Bertin. Il s’agit évidemment d’une adaptation de son roman Notre-Dame de Paris (1831).
C’est ce même livret qui servira à Dargomyjsky, un élève de Glinka pour son Esméralda (1839).
En 1841, Hugo entre à l’Académie française.
En 1843, l’année où il publie les Burgraves, sa fille Léopoldine meurt à l’âge de 19 ans. Ce drame affectera durablement Victor.
Victor Hugo était engagé politiquement dans son siècle et en 1848, il est élu député de Paris à l’Assemblée législative. En 1851, il est membre du Comité de résistance contre le coup d’État puis doit se réfugier en Belgique.
En 1852, il fait paraître Napoléon le petit, et s’installe à Jersey.
En 1862, il fait paraître les Misérables.
En 1870, Victor Hugo peut enfin rentrer à Paris, et en 1871, il est à nouveau élu député de Paris. Il perd son fils Charles.
En 1873, nouvelle disparition avec celle de son fils François-Victor.
En 1872, c’est Massenet qui écrit son premier opéra Don César de Bazan, d’après une pièce de Dumanoir, elle-même bâtie autour d’un des personnages de Ruy Blas (1838). On peut noter que Mendelssohn a écrit une ouverture pour Ruy Blas, et ce dès 1839 pour les représentations en allemand de cette pièce.
Un peu plus tard, Ponchielli adapte Angelo, tyran de Padoue (1835) pour son opéra La Gioconda (1876). On peut voir une adaptation complètement déjantée de la « Danse des heures » de cet opéra dans le dessin animé Fantasia de Walt Disney. Cette même année, le Russe César Cui créait son Angelo, opéra également inspiré par Angelo, tyran de Padoue.
En 1883, c’est la disparition de sa fidèle Juliette Drouet.
Hugo meurt le 22 mai 1885 à Paris, à l’âge de 83 ans. On lui fait des obsèques nationales, et plus de deux millions de personnes se pressent dans Paris pour suivre son cercueil.
En 2013, Robert Badinter et Thierry Escaich créent l’opéra Claude, d’après la pièce Claude Gueux, reprenant ainsi le combat de Victor Hugo en faveur de l’abolition de la peine de mort.
Il faut encore noter que, en dehors du champ opératique, Hugo a écrit des romans et beaucoup de poésie (la Légende des Siècles, les Orientales…) et de très nombreux poèmes de Victor ont été mis en musique, que ce soit par Liszt, Gounod, Fauré, Saint-Saëns… ou Brassens !
Dans un des poèmes des Orientales (1829), Hugo nous décrit la chevauchée de Mazeppa. Pour VH, Mazeppa est le symbole du génie qui, lancé dans une course effrénée, « court, vole, tombe, et se relève roi ».
Ce thème a particulièrement inspiré Franz Liszt, qui s’y est pris à quatre reprises pour traduire le poème en musique, en insistant sur le symbole final. Les trois premières versions correspondent aux trois versions des Douze études, redoutablement difficiles. La quatrième version est le poème symphonique Mazeppa.
Enfin, si on considère que la comédie musicale est l’adaptation du genre opéra à la fin du XXe siècle (i.e. le fait de raconter une histoire en la faisant chanter et danser par ses interprètes), l’œuvre d’Hugo figure toujours en très bonne place, puisque Les Misérables (1980) et Notre-Dame de Paris (1999) sont deux des plus grands succès du genre. On retrouve également Disney dans son dessin animé le Bossu de Notre-Dame, encore une adaptation de Notre-Dame de Paris (même si VH n’apparaît pas au générique de ce film).
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Un sacré bonhomme, Victor ! J’ai eu le bonheur d’assister à la pièce « l’art d’être grand père » près de chez moi et de bavarder ensuite avec l’interprète fabuleux de ce monologue : Jean-Claude Drouot ! Il avait tellement assimilé le personnage qu’on se croyait face à Hugo tel qu’on se l’imagine en tous cas ! que du bonheur !
En parlant de bonheur, merci pour le bonus 😉
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Ah la la, Thierry la Fronde dans le rôle de Victor hugo ! 🙂
Bonne journée, Hélène !
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films, 4 court-métrages, une cinquantaine de rôles dans des feuilletons, et près de 75 rôles principaux au théâtre parmi les plus grands (Euripide, Shakespeare, Claudel, Tchékov……. excusez-moi du peu ! j’ai adoré Thierry la Fronde, mais chapeau bas à ce grand monsieur qui est toujours sur scène à 84 ans !
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Je me rends compte que je ne connais que très mal cet acteur !
Bonne journée, Hélène.
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un petit extrait :
https://www.youtube.com/watch?v=De6xU7RQRSs
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Merci Hélène ! 🙂
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Je ne savais pas que Victor Hugo, parmi tous ses talents, était aussi musicien
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Il aimait la musique, il a écrit lui-même un livret d’opéra d’après « Notre Dame de Paris », mais il n’était pas compositeur.
Par contre il était dessinateur, et nous a laissé pas mal de dessins fantastiques.
Sa dernière fille, Adèle, était compositrice, elle.
Bonne journée, Chrisitne.
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Merci de nous faire connaître mieux ce grand bonhomme. Plus proche de la musique que je ne me l’imaginais.
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Oui, un grand homme, et pas seulement un grand écrivain !
Bonne soirée, John Duff.
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