… comme ne l’a pas chanté Julien CLERC.
Après Venise et Prague, place à une autre grande ville d’opéra, Vienne !
Vienne (Wien), capitale de l’Autriche, peut être considérée comme une capitale de la musique, avec ses deux « écoles viennoises ».
Déjà, le librettiste italien MÉTASTASE (METASTASIO) (1678 – 1782), dont les livrets ont inspiré plus de mille opéras (!) a passé 50 ans à la cour impériale de Vienne.
GLUCK, après avoir fait son apprentissage de l’opéra à Milan, reviendra à Vienne créer Semiramide (1748), Orfeo ed Euridice (1762) ou Alceste (1767). Plus tard, il ira à Paris continuer sa carrière. Il y reprendra, en français, certains opéras écrits pour Vienne.
Cliquez sur la danse des furies
Une partie de la vie de MOZART se passe à Vienne, et c’est pour cette ville qu’il écrit l’Enlèvement au sérail (1782), les Noces de Figaro (1786), Cosi fan Tutte (1789) et la Flûte enchantée (1791).
La première école viennoise est constituée par HAYDN (1732 – 1809), BEETHOVEN et son Fidélio (1803 – 1814) et SCHUBERT (1797 – 1828).
En 1822, un théâtre de Vienne passe commande d’opéras écrits en allemand (des singspiels), à WEBER Euryanthe et Schubert (Fierrabras). Malheureusement, le passage de la tempête ROSSINI sur l’Europe à cette époque balaie tout sur son passage, et ces opéras ne connaîtront aucun succès (voire ne seront même pas montés).
En 1892, c’est à Vienne que MASSENET réussit à faire jouer son Werther, qui avait été refusé à Paris.
Au début du siècle suivant, c’est encore pour Vienne que PUCCINI écrit son opéra La Rondine (1917).
C’est à peu près à la même époque que Richard STRAUSS occupe la direction de l’opéra de Vienne, de 1919 à 1925. Il avait rendu hommage à la Vienne impériale dans son Chevalier à la Rose (1911).
Et nous arrivons à la seconde école viennoise, celle constituée par SCHÖNBERG, BERG et WEBERN. Arnold Schönberg (1874 – 1951), qui a libéré la musique du carcan de la tonalité, a d’abord pratiqué l’atonalisme (autrement dit, plus de tonalité) et le sérialisme avant de développer une méthode plus radicale, le dodécaphonisme.
Ses deux élèves les plus célèbres ont été Alban BERG (1885 – 1935), l’auteur de deux opéras phares du XXe siècle, Wozzeck et Lulu, et Anton WEBERN (1883 – 1945).
Bien sûr, Vienne c’est aussi la valse et l’opérette viennoise, avec la dynastie des Strauss, mais j’y reviendrai.
Tu me dis Vienne, moi je pense tout de suite aux célèbres valses. Metastasio, je ne connaissais même pas..Pourtant inspirer mille opéras et un demi siècle à Vienne…. ! Oui, quand même.
Merci J-L pour les morceaux choisis. Du moins pour ceux avec lesquels je viens de passer un bon moment musical, C. W. CGluck ( la Danse des Furies), Schubert… 👍👍👍❤ et Massenet, Werther (Charlotte)….❤+
Je repasserai pour les autres vidéos. Belle fin d’après-Midi à toi. Et bon samedi soir sur la terre ( pendant que j’y suis 😊)….🎶📚🍸
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Merci SOlène. Oui, Gluck, Schubert, Massenet, ça fait trio gagnant.
Le Puccini est bien aussi (honnêtement, je ne connaissais pas avant d’écrire ce billet, mais j’avais lu dans mon livre que cet opéra avait été créée à Vienne, alors… 😘).
Et la Nuit transfigurée, j’adore !
Bon samedi soir sur la Terre à toi aussi 🥂.
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Le temps de me remettre de mes émotions ( après la déclaration d’Édouard Philippe) et je vais écouter « La nuit transfigurée » 🎶
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Euh… oui… qu’est-ce qu’il a déclaré Édouard Philippe ?
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Ah je viens de voir sur ton blog la déclaration du premier sinistre…
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La vidéo n’est pas ( plus) accessible ?
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Si, si, je l’ai trouvée, mais après !
(En fait, par mes amis du monde médical, je savais qu’on se dirigeait vers de telles mesures, mais on ne savait pas quand ce serait annoncé !)
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Jean-Louis, music that is time immortal. It is so much a part of us. Magnificent!
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Thank you, Lance. Music is a universal language.
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A very sincere pleasure…!
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Loin du bruit et de la fureur de la ville, un billet très calme et reposé que j’ai beaucoup apprécié (même Schönberg !).
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Avec la nuit transfigurée, je ne prenais pas beaucoup de risque.
Tu pourrais aussi apprécier la version pour quatuor à cordes, plus chambriste.
Bonne journée, loin du bruit et de la fureur de la ville.
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