… quelle drôle d’idée, comme ne l’a pas chanté Julien CLERC!
Après Venise, Vienne et Prague, poursuivons avec Paris notre visite des grandes villes dont l’histoire se confond avec celle de l’opéra.
Si Paris occupe une place importante dans le monde de l’opéra depuis LULLY, et surtout au milieu du XIXe siècle, avec le GOf (le grand Opéra à la française), qui faisait qu’un compositeur qui voulait « réussir » dans l’opéra devait se faire jouer à Paris, Paris a aussi sa place comme lieu où se passent un certain nombre d’opéras.
Mais d’abord, je vous propose de retrouver tous ceux qui ont fait la grandeur de Paris en musique : En flânant dans le quartier de l’Opéra.
À tout seigneur, tout honneur, commençons avec Esmeralda, l’adaptation de Notre-Dame de Paris de notre poète national Victor HUGO, qui a écrit lui-même le livret de cet opéra de Louise BERTIN.
Autre adaptation d’un écrivain français, La Traviata (1853) de VERDI est tiré de La Dame aux camélias d’Alexandre DUMAS, une pièce que Verdi avait eu l’occasion de voir lors d’un de ses séjours à Paris.
Paris, c’est aussi la fête et les p’tit’s femmes, qu’OFFENBACH a mises en musique dans la Vie Parisienne.
En 1881, Offenbach situe à Paris le premier acte, l’acte d’Olympia, de son seul opéra « sérieux », les Contes d’Hoffmann.
En 1883, c’est MASSENET qui met en musique Manon, d’après le roman de l’abbé Prévost.
Moins de dix ans plus tard, c’est au tour de PUCCINI de mettre ce drame en musique avec son Manon Lescaut (1893).
Dans La Dame de Pique (1890) de TCHAÏKOVSKI, la vieille comtesse se rappelle sa jeunesse passée à Paris, quand elle fréquentait le comte de Saint-Germain, en chantant un vieil air de GRÉTRY, qu’elle chantait à cette époque.
Je m’arrête ici pour aujourd’hui, ce billet est déjà assez riche, mais si vous êtes sages et que vous me le demandez gentiment, je vous parlerais une autre fois de la Veuve joyeuse de LEHAR, de la Rondine de Puccini, des Mariés de la Tour Eiffel du presque GROUPE DES SIX, de Lulu de BERG ou de Capriccio de Richard STRAUSS.
Vous pouvez retrouver un autre article de cette série consacrée aux grandes villes avec New York.
Bah si tu veux, je peux te chanter « Libiamo ne’ lieu calici », j’adore ! Ça donne trop la pêche. Je ne m’en lasse pas….
J’aime bien ce billet, en tout cas. Alors je repasse plus tard – d’accord ?
J’aimeAimé par 2 personnes
Bonne idée, tu t’enregistres et tu mets l’enregistrement en commentaire ! 😉
Bonne journée, Solène ! 🌞🎼😷
J’aimeJ’aime
« 17 milliards d’individus malveillants » qui passent, bah non alors pas question, mais j’ai ça si tu veux:
J’aimeAimé par 1 personne
Sympa la vidéo de l’opéra de Paris ! Tu vois, tu peux le chanter en karaoké !
J’aimeJ’aime
Ben oui 🍌 c’est ce que je fais 😁🎶
J’aimeAimé par 1 personne
Bon jour Jean-Louis,
En lisant ton article je me posais la question sur Offenbach. Il a été l’auteur d’opérette,
mais : « la Vie Parisienne » est un opéra bouffe, donc comédie comme une opérette ? Différence ?
Bonne journée tout Soleil, Jean-Louis.
Max-Louis
J’aimeAimé par 1 personne
Bonjour Max-Louis.
La réponse à ta question se trouve ici :
https://toutloperaoupresque655890715.com/2019/01/04/jacques-offenbach-1819-1880/
En fait, le genre « opéra-bouffe » avait des contraintes réglementaires fortes. Quand ces contraintes ont été levées, en 1858, le genre a évolué pour donner un nouveau genre de spectacle lyrique : « l’opérette ».
Très bonne journée à toi.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci de cet éclairage, Jean-Louis 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Un billet très chouette :
Une petite Traviata pour commencer la journée, ça met en forme
Un petit Offenbach très pêchu
Une Manon avec des sous-titres en allemand très bien
Et pour finir la Callas
Que du bonheur !
J’aimeAimé par 1 personne
Très beau billet Jean-Louis ! Je découvre cette musicienne, Louise Bertin, grâce à ce billet. Je reste sans voix devant la Callas en Manon Lescaut, ça donne des frissons et-ou envie de verses une petite larme … Quant à Offenbach, il illustre tellement bien Paris que c’était incontournable 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Marie-Anne, plus j, plus je pense qu’elle aura, un jour, un billet rien que pour elle ! Mais avant, il faudra que je vous parle de Lili BOULANGER !
Ça fera une nouvelle catégorie, la catégorie compositrice !
Bonne fin de journée à toi.
J’aimeJ’aime