Conversation en musique en un acte, livret du chef d’orchestre Clemens Krauss d’après une idée de Stefan ZWEIG. Ce quinzième et dernier opéra de Strauss représente une synthèse de la carrière musicale de Richard Strauss.
Le pitch : Dans Capriccio, Strauss, et ses librettistes, essaye de répondre à la question « Qui de la poésie et de la musique prend le pas sur l’autre? ». Il se sert d’un poète et d’un compositeur, tous deux amoureux d’une comtesse, pour aboutir à la réponse que le mieux, c’est l’alliance des deux, et que cette alliance, c’est l’opéra !
Acte I : En 1775 dans un château près de Paris, La Roche, le directeur de théâtre, Flamand le compositeur et Olivier le poète préparent une fête pour l’anniversaire de la comtesse Madeleine. Ils discutent pour savoir qui, de la musique ou du poème, a la prééminence. Madeleine est une jeune veuve, et le poète et le musicien se disputent ses faveurs. Ils écoutent le sextuor de Flamand.
Le directeur de théâtre se prononce en faveur de l’opera buffa. Le comte, le frère de la comtesse, se prononce clairement en faveur du théâtre, et plus particulièrement de l’actrice Clairon. Le directeur revient, la scène est prête, les répétitions peuvent commencer. Ce sera d’abord une pièce musicale, puis une pièce de théâtre, et enfin une surprise du directeur. Clairon, la comédienne, apparaît, saluée par le directeur. Elle commence à lire avec le comte la fin de la pièce, une scène d’amour, que l’auteur vient de terminer. Convaincue par l’interprétation du comte, elle demande au directeur de monter la pièce. À la comtesse qui félicite l’auteur pour la déclaration d’amour finale de sa pièce, l’auteur répond que c’est à elle que cette déclaration s’adresse. Le compositeur veut mettre ces vers en musique, ce qui n’enchante pas le poète, jaloux. Quand le musicien a fini, il chante sa composition à la comtesse, ravie (Air, puis trio : « Kein andres, das mir so im herzen loht »).
C’est au tour du compositeur d’avouer que c’est ses sentiments qu’il a mis dans sa musique. La comtesse avoue qu’elle hésite entre vers et musique, les deux arts étant si intimement liés. Il la supplie de répondre à sa déclaration, mais elle réserve sa réponse pour un rendez-vous qu’elle lui fixe le lendemain. Le comte revient de la répétition, ravie d’avoir « intéressée » l’actrice, mais sa sœur lui dit qu’il ne faut pas confondre amour et admiration. Elle lui explique que le poète et le musicien se sont déclarés, et que ce qui sortira de cette histoire ne peut être qu’un opéra.
Tout le monde revient au salon. Le comte invite Clairon à souper, mais elle décline l’invitation. Le directeur présente son petit spectacle italien. Clairon rompt avec le poète. La dispute entre poésie et musique redémarre, mais la comtesse tranche pour la tragédie en musique, l’opéra, qui rapproche les deux arts. Le directeur fait entendre un duo de chanteurs italiens, dans lequel Strauss parodie cet art. (duo puis ensemble).
Le comte propose à l’actrice de la raccompagner à Paris. Le directeur dévoile le programme de son spectacle. Il y aura d’abord une allégorie : la Naissance de Pallas Athénée. Tous se moquent de cette idée dans un joyeux charivari (ensemble). Il y aura ensuite une pièce héroïque : la Chute de Carthage. Les moqueries reprennent de plus belle devant cette conception passéiste du spectacle. Le directeur se défend alors en montrant tout ce qu’il apporte au spectacle par ses mises en scène et ses décors, que ni la musique ni le livret ne sont capables d’apporter. Il se porte en gardien de la tradition devant la médiocrité des compositions contemporaines, en attendant que de nouvelles œuvres de génie voient le jour. (Air : « Hola, ihr streiter in Apoll »).
Tout le monde le félicite de cette profession de foi. La comtesse demande au poète et au musicien de mettre leur art au service du directeur, en composant un opéra. On cherche un sujet, Ariane à Naxos ou Daphné (deux sujets d’opéras déjà traités par Strauss), mais c’est le comte qui a l’idée de raconter leur propre histoire. On se sépare pour la nuit, laissant la place aux domestiques, qui commentent cette journée. Le souffleur, qui s’était endormi dans son trou, en sort et s’étonne de ne trouver plus personne. Le comte accompagnant Clairon à Paris, la comtesse s’apprête à souper seule. Le poète lui fait dire qu’il viendra le lendemain connaître le dénouement de l’histoire. La comtesse se souvient alors qu’elle a déjà rendez-vous avec le musicien. Reprenant le sonnet mis en musique, elle comprend qu’elle ne peut pas choisir (Air : Kein andres, das mir …). Se regardant dans la glace, elle demande à son reflet de l’aider à trouver la fin de l’histoire, si il y en a une qui ne soit pas triviale (air crépusculaire, préfiguration des 4 derniers lieder de Strauss).
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Le maître d’hôtel vient annoncer que le souper est servi.
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