Je vous ai présenté il n’y a guère le Voyage d’hiver (Der Winterreise) de SCHUBERT. On retrouve souvent le thème du voyage ou de l’errance dans l’opéra.
Restons un moment avec Schubert qui a également écrit pour le piano une extraordinaire Wanderer Fantasie (Fantaisie du Voyageur).
Cliquez sur le voyageur observant la montagne au-dessus des nuages
Dès les débuts de l’opéra, on y voit passer un fameux voyageur, puisqu’Ulysse, victime du courroux de Poséidon, a erré pendant 10 ans avant de pouvoir rejoindre Ithaque, sa patrie où la fidèle Pénélope l’attendait. MONTEVERDI mettra en musique ce Retour d’Ulysse dans sa patrie en 1640.
Cliquez sur Pénélope et Ulysse enfin réunis après dix ans
WAGNER a mis en scène de grandes figures d’errants, à commencer en 1842 par celle du Hollandais volant (der Fliegende Holländer), qui reprend le thème d’un marin condamné à errer sans fin sur les mers pour avoir défié Dieu dans une tempête.
Cliquez sur le vaisseau fantôme
Wagner reprend ce thème de l’errance dans Siegfried où Wotan incognito se fait appeler Der Wanderer (le voyageur) pour interroger Mime dans la forêt.
On peut rester dans l’univers wagnérien avec Le Voyage artistique à Bayreuth, écrit à la fin du XIXe siècle par LAVIGNAC, qui est une somme indispensable sur cet univers, et comporte notamment une explication très détaillée des livrets de ses opéras et des leitmotivs qui parcourent la musique.
ROSSINI a écrit en 1825, pour le sacre du roi Charles X, le Voyage à Reims.
Cliquez sur le sextuor d’élite
En 1969, dans leur opéra-rock Tommy, THE WHO font vivre à leur héros un voyage halluciné avec « the amazing journey ».
Cliquez sur la pochette culte de l’album culte
En 1983, au second acte de son seul opéra, Saint François d’Assise, MESSIAEN fait intervenir un impressionnant Ange voyageur. Voyons ce que Messiaen lui-même nous en dit dans le programme de la création à l’Opéra de Paris. « L’Ange voyageur » Un chemin en forêt, au mont de la Verna. L’Ange apparaît sur le chemin. Son magnifique costume et ses ailes quinticolores sont vus seulement par les spectateurs. Les autres personnages le prennent pour un voyageur. L’Ange frappe à la porte du couvent et cela fait un bruit terrible qui symbolise l’irruption de la grâce.
Et parmi les âmes damnées, condamnées à errer sans pouvoir mourir, citons Rusalka de DVORAK, qui a perdu sa condition d’ondine pour l’amour d’un homme.
Une autre de ces âmes damnées est la nourrice dans La Femme sans ombre de STRAUSS, qui est ainsi condamnée pour un trafic d’ombre.
amazing en effet ! merci Jean-Louis ! une pensée émue pour les sirènes qui n’ont toujours pas acquis leur droit à la liberté de choix ❤
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Je partage cette pensée émue pour les pauvres sirènes (à ne pas confondre avec les six rennes du Père Noël, Tornado en tête).
Bonne journée, Hélène. 🙂
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Encore de bien belles choses. C’est quoi le pitch de » Le voyage à Reims » ?
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Pour faire simple (pas toujours facile chez Rossini), un certain nombre de personnages de différents nationalités sont en cure près de Reims. Ils attendent le lendemain pour se rendre au sacre de Charles X, mais sont confrontés à un problème, il n’y a plus de chevaux disponibles ! Ils décident alors de passer la soirée à l’auberge en faisant la fête et se racontant des histoires.
« Le voyage à Reims » n’est pas très souvent joué, car le sujet ne plaisait pas à Rossini, et il s’est servi du « Voyage à Reims » pour composer « le Comte Ory », un opéra plus populaire.
Bonne journée, John Duff. 🙂
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Pauvres mortels à la merci des dieux!
Bon, les âmes damnées ne sont pas mieux loties non plus.. 😦
Puis-je rebloguer Jean Louis ?
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Bien sûr Luciole que tu peux rebloguer ! 🙂
Bon ouikènde à toi.
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Merci..:)
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Merci 🙂
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Le reblog ne fonctionne pas, j’essaierai depuis l’ordinateur.
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Oui, il y a des choses qui se font mieux sur l’ordinateur ! 🙂
Bonne soirée.
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Bonjour Jean-Louis
Je m’aperçois que j’ai pris beaucoup de retard dans la lecture de tes billets et l’écoute des morceaux choisis. Le tourbillon de la vie ! Mais je vais rattraper cela.
Bon dimanche à toi, à bientot ( mais par quoi vais-je commencer ? )
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Bon dimanche, SOlène ! (Ici, il fait super beau aujourd’hui.)
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Bon dimanche, Jean-Louis 🌷
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Grazie, e buona domenica, Luisa. 🙂
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C’était bien vu, Jean-Louis, de convier The Who après Wagner, Schubert… J’aime beaucoup.
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Merci John !
Bonne fin de journée. 🙂
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A reblogué ceci sur Bonheur des yeux et du palaiset a ajouté:
Partir…
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Je suis en train d’écouter la chanson des Who, très sympa.
J’ai particulièrement aimé l’ouverture du « hollandais volant » que je découvre grâce à ce billet donc merci 🙂
Et puis la Fantaisie de Schubert est géniale…
Bonne journée Jean-Louis !
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Merci pour ton écoute attentive, Marie-Anne, et bonne journée. 🙂
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