Alphonse de LAMARTINE est un poète romantique, écrivain et homme politique français, né à Mâcon le 21 octobre 1790.
Il commence très jeune à écrire de la poésie et, à 21 ans, fait son « voyage en Italie » au cours duquel il rencontre une jeune fille qui lui inspirera plus tard son roman Graziella.
À 21 ans, son père la fait nommer maire de sa commune et en 1814, il fait partie des gardes du corps de Louis XVIII et doit se réfugier en Suisse pendant les Cent jours. Rentré chez lui, il mène une vie de gentilhomme campagnard.
En 1816, pour des raisons de santé, il va prendre les eaux à Aix-les-Bains. Là, il fait la connaissance de Julie CHARLES, une femme mariée atteinte de phtisie galopante. Julie meurt en 1817, et son souvenir inspire à Lamartine son premier recueil de poésie, les Méditations poétiques (1820) qui rencontrent un grand succès. C’est en songeant à elle qu’il écrit un de ses poèmes les plus fameux, le Lac. (« Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence », ou encore « Ô temps, suspends ton vol ».)

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Il se marie à une artiste peintre anglaise, Mary-Ann et est nommé attaché à l’ambassade de France à Naples. Il publie les nouvelles Méditations poétiques (1823), la Mort de Socrate (1823), et le dernier chant du pèlerinage d’Harold (1825).
C’est dans les nouvelles Méditations poétiques que figure le poème les Préludes, qui inspirera LISZT pour son poème symphonique du même nom.
En 1825, il publie les Harmonies poétiques et religieuses, qui influenceront également Liszt.
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En 1830, il se rallie à la Monarchie de Juillet. En 1832, il effectue un voyage en Orient, mais la mort de sa fille Julia (née en 1822) l’affecte profondément.
En 1833, il est élu député de Bergues, dans le Nord. Humaniste profond, il appartiendra à la Société française pour l’abolition de l’esclavage, et militera pour l’abolition de la peine de mort. Lors des élections de 1837, il devient député de Mâcon, siège où il sera réélu en 1842. Entre-temps, en 1836, il publie son roman Jocelyn.
En 1848, il fait partie du premier gouvernement de la 2nde république où, en tant que ministre des Affaires étrangères, il signe le décret abolissant l’esclavage. À la fin de cette année, il est candidat à l’élection présidentielle, mais c’est Louis-Napoléon BONAPARTE qui emporte ce scrutin.
Il cesse alors sa carrière politique pour ne plus se consacrer qu’à la littérature. Il écrit son roman Graziella en 1849, ainsi que des recueils de poésie, des livres d’histoire ou de politique.
Lamartine meurt à Paris le 28 février 1869.
Représentant des romantiques, ses poésies ont été abondamment mises en musique.
BIZET le Grillon
BERLIOZ Prière du matin
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GOUNOD Au Rossignol
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SAINT-SAËNS le Matin
J’ai bien aimé Volodos mais la musique qui pour moi évoque le mieux Lamartine, la plus tourmentée, ce sont les préludes de Liszt.
Peut-être bientôt un petit billet sur Le Lac ?
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J’y ai pensé à un petit billet à ma façon sur le Lac, mais c’est un très long poème.
Ou alors, il faudrait que je prenne des extraits, mais ce serait dommage de dénaturer ainsi ce poème.
-Tu as vu, il va y avoir une création mondiale à l’opéra de Lille la semaine prochaine « Like Flesh ». Je suis allé à la présentation par l’équipe artistique hier, ce devrait être très bien).
Bonne journée, John Duff.
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Bon jour,
Je me demande si ce n’est pas lui qui a écrit : » Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé »… qui pourrait dire le contraire quand de cet aphorisme est porteur d’une vérité accablante …
Bonne fin de journée 🙂
Max-Louis
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Tout à fait Max-Louis, c’est bien Lamartine qui a écrit cette phrase si expressive !
Bonne soirée.
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Ah, je l’aime bien ce monsieur de Lamartine. Et ce poème Le lac aussi. Et Liszt… Ben ui je repasserai pour ce billet comme pour le précédent – obligée.
Bonne fin d’aprem’ , Jean Louis. Et une agréable soirée, pendant que j’y suis 😊
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Bon début d’aprem’, SOlène.
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Une belle histoire qui a inspiré les musiciens !
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Merci Marie-Christine, bonne journée !
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Je suis en train d’écouter « le matin » de Saint-Saëns, jolie mélodie… le pianiste est aussi très bien.
J’adore « les harmonies poétiques et religieuses » de Liszt et surtout « Bénédiction de Dieu dans la solitude » qui est l’une de mes musiques préférées, que j’écoute depuis les années 90 et qui est un grand moment pour moi.
Merci Jean-Louis, belle fin de semaine !
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Bénédiction de Dieu dans la solitude, la voici :
Bonne journée, Marie-Anne.
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