En assistant il n’y a guère à l’Opéra Bastille à Tosca de PUCCINI, il m’est revenu que le personnage de Tosca est celui d’une cantatrice. Dès lors, me suis-je alors demandé, quels autres chanteurs ou chanteuses peut-on trouver sur les scènes lyriques ?
Le premier d’entre tous, le héros du premier opéra de l’histoire est Orphée, puisque c’est son histoire que MONTEVERDI a choisi de mettre en musique dans son Orfeo. De nombreux autres compositeurs se sont aussi emparés d’un aussi beau sujet.
Orphée était le fils d’un fleuve de Thrace et de la muse Calliope. La beauté de son chant apprivoisait les bêtes sauvages, et quand il est descendu aux enfers chercher son Euridyce morte, son chant émut les dieux infernaux qui lui permirent de la récupérer et de (tenter de) remonter dans le monde des vivants.
Au début du XIXe siècle, ROSSINI fait prendre des cours de chant à son héroïne dans le Barbier de Séville, et la leçon de chant que lui donne Lindoro est un bon prétexte pour tromper ce vieux barbon de Bartolo qui a des vues sur sa pupille.
Cliquez sur Rosine et Lindoro/Almaviva
Dans les Maîtres-Chanteurs de Nuremberg de WAGNER, toute une partie de l’histoire tourne autour du concours de chant des fameux Maîtres-Chanteurs.
Un peu plus tard, dans les Contes d’Hoffmann d’OFFENBACH, on trouve deux rôles de chanteuse. La première dans le prologue où la cantatrice Stella chante Don Giovanni de MOZART. La deuxième est Antonia, une chanteuse à la voix sublime, mais qui ne doit plus chanter sous peine de mourir.
J’en parlais dans l’introduction de ce billet Floria Tosca est une cantatrice qui ne rêve que de vivre d’art et d’amour (Vissi d’Arte).
Au XXe siècle, Richard STRAUSS s’y est pris à deux fois pour nous présenter des chanteurs et chanteuses dans ses opéras.
Dans Ariane à Naxos, une troupe de comédiens et une troupe de chanteurs sont priées par le maître de maison de fusionner théâtre et opéra.
Cliquez sur Zerbinette, la chanteuse
On retrouve la thématique de l’opposition entre musique et théâtre dans Capriccio (1942).
Enfin, toujours au XXe siècle, dans l’Affaire Makropoulos de JANACEK, deux des nombreuses incarnations de la mystérieuse E.M. sont des chanteuses.
Quelle bonne idée ce billet !
Vivement que tu nous fasses les peintres et que tu nous remettes Tosca. Que c’est beau.
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Tiens, un petit cadeau en attendant un billet sur les peintres :
Bonne journée, John Duff.
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Merci de ce cadeau. Je viens d’écouter une version filmée par Benoît Jacquot avec Angela Gheorghiu, Roberto Alagna et Ruggero Raimondi, très chouette aussi.
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Oui, je connais cette version. c’est un très beau travail de Benoît Jacquot.
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Et cette nuit sur Arte, le triptyque de Puccini enregistré au Festival de Salzburg.
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Bon dimanche , cher Jean-Louis ❣️
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Grazie Luisa, e buon domenico !
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🙏🙋♀️❤️🙋♀️🙏
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Now I think theatre has lost its glory ! It was wonderful once ! Beautiful article 😊 well shared.👌👌
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