Jean-Luc GODARD, né à Paris le 3 décembre 1930, était un cinéaste franco-suisse ou helvético-français, suivant le côté de la frontière où on se trouve.
D’abord critique de films aux Cahiers du cinéma, avec Éric ROHMER et François TRUFFAUD, il est un des fondateurs du mouvement appelé Nouvelle Vague avec son film À bout de souffle (1959). Pour ce film, il a confié la partition au pianiste de jazz Martial SOLAL.
En 1960, ce sera le petit Soldat, un film sur la guerre d’Algérie qui sera censuré pendant trois ans.
En 1963, il tourne le Mépris, avec Michel PICCOLI et Brigitte BARDOT, et une musique de Georges DELERUE.
En 1966, il tourne Made in USA, d’après le grand sommeil de Raymond CHANDLER, film dont les musiques sont signées Robert SCHUMANN, BEETHOVEN, J.-L. Godard, Keith RICHARDS et Mick JAGGER.
En 1967, il sort deux de ses chefs-d’œuvre, Alphaville et Pierrot le fou, ainsi que la Chinoise, avec une musique de Michel LEGRAND, VIVALDI, SCHUBERT et STOCKHAUSEN.
Pour Passion, (1981 mais sorti en 1982), il convoque MOZART, DVORAK, Beethoven, RAVEL et FAURÉ pour la musique.
En 1983, il met en scène la nouvelle de MÉRIMÉE Carmen, avec une musique empruntée à Beethoven.
En 1987, il participe à Arias (1987), un film collectif commandé par le Festival de Cannes basé sur des extraits d’opéra, où il met en scène Armide de LULLY.
Dans les années 1990, il tourne pour Canal + ses Histoire(s) de cinéma.
Jean-Luc Godard est mort à Noyon en Suisse le 13 septembre 2022.
(Sources : Jean-Luc GODARD, cinéaste acousticien, Louis-Albert SERRUT, L’Harmattan 2014, ainsi que quelques émissions de France-Musique.)
Alors
Antisémite ?
Antisioniste ?
Les deux ?
Godard
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Et aussi maoïste en ’68, mais à sa façon.
Godard était Godard, jamais là où on l’attendait (mais je ne le connais pas assez pour savoir ce qui était calculé et ce qui était sincère chez lui.)
Bonne journée, Stephen.
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Personnage complexe, mais il valait bien un billet 😉 belle fin de journée Jean-Louis
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Oui, il valait bien un billet.
En le commençant, j’avais en tête « Prénom Carmen » et « Forever Mozart », mais en cherchant plus loin, je suis tombé sur des pépites.
Par ailleurs, Jean-Luc Godard n’était pas toujours respectueux des partitions que les compositeurs écrivaient pour lui.
Bonne journée, Hélène.
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Je me souviens de la musique du « Mépris » c’était très beau. Ça me donnait même des frissons.
La musique très jazzique de « à bout de souffle » allait bien avec le rythme des images.
Bonne journée Jean Louis!
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Un grand cinéaste nous a quitté. Comme tu dis RIP.
Je suis intrigué par « Prénom Carmen ». D’après l’extrait que tu as mis, ça a l’air assez déjanté, tout comme j’aime. C’est quoi le sujet ?
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Oui, déjanté, comme son auteur !
Toujours difficile à raconter, un film de Godard.
Pour essayer de faire simple, Carmen a demandé à son oncle de lui prêter sa villa pour y tourner un film, mais en fait, elle veut s’en servir de planque après un hold-up.
Joseph, le gendarme qui vient l’arrêter, tombe amoureux de Carmen et ils s’enfuient tous les deux.
Joseph est rattrapé et condamné à deux mois de prison. Pendant ce temps, Carmen prépare un nouveau braquage, celui de l’hôtel Intercontinental à Paris.
Je ne te raconte pas l’histoire pour ne pas l’espoiler…
Bonne journée, John Duff.
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