La liste des sept péchés capitaux : l’orgueil, la gourmandise, la luxure, l’avarice, la jalousie, la colère et la paresse a été fixée par Saint-Thomas d’Aquin (1224 – 1274) dans sa Somme théologique.
Après l’orgueil et la gourmandise, et la luxure, l’avarice est donc le quatrième péché capital.
L’avarice, c’est ce péché qui consiste à ne pas vouloir se départir de ses biens ou de son argent. À ce titre, on peut dire que l’avare se prive de tout pour ne pas se priver de son argent.
[Il y a de cela fort longtemps, les avares cachaient leur « épargne » dans des bas de laine, et on disait qu’ils faisaient de la contention de cet argent. C’est de là que vient l’expression « un bas de contention pour l’avarice ». (Ce jeu de mots a été homologué par la LDDDJDMP ! 🤣)]
Plus sérieusement, dans notre culture, l’Avare, c’est d’abord Harpagon, le personnage de la pièce de MOLIÈRE datant de 1668. Cette pièce a été mise en musique à plusieurs reprises, par ANFOSSI en 1775, ASTARITA en 1776, ORLANDI en 1801. On peut aussi noter une musique de scène écrite par Maurice JARRE, le père de Jean-Michel.
En 1787, le compositeur italien CAMBIN écrit pour Paris l’opéra bouffon le Tuteur avare.
Avant Molière, SHAKESPEARE avait mis en scène dans le Marchand de Venise (1597) le personnage de Shylock, un riche usurier juif dont l’avidité à recouvrir ses prêts peut être vue comme de l’avarice. Cette pièce a fait l’objet en 1935 d’un charmant opéra de Reynaldo HAHN (1874 – 1947).
Cliquez sur l’imageDans l’Or du Rhin (Rheingold) (1854), WAGNER met en scène deux personnages qui perdent tout pour avoir voulu mettre la main sur l’Or du Rhin. Il s’agit des géants Fasolt et Fafner, qui se disputent pour posséder l’anneau magique forgé avec l’Or du Rhin. Pour l’obtenir, Fafner tue son frère Fasolt et va se réfugier dans une caverne, sous la forme d’un dragon qui lui permet de veiller tranquillement (et stérilement) sur son or.
Cliquez sur l’imageEn 1836, POUCHKINE écrit Le Chevalier avare, pièce qui sera portée à l’opéra par RACHMANINOV en 1904.
Cliquez sur l’imageEt on retrouve évidemment l’avarice dans le ballet Les sept péchés capitaux (1933) de Kurt WEILL.
Cliquez sur l’imageRetrouvez ici le cinquième péché capital, la jalousie.
Tout l'opéra (ou presque) 
Bon jour Jean-Louis,
Quand je vois que Picsou porte des guêtres alors qu’il devrait chausser des souliers (jeu de mots) 🙂
En tout cas un article qui n’est pas avare de références 🙂
Bonne journée Soleil, à toi 🙂
Max-Louis
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Merci Max-Louis.
Bonne journée soleil à toi zossi. 🙂
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Pour ton prochain défaut, la jalousie, je pense que tu n’auras que l’embarras du choix. 🙂
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Exact !
Autant j’ai un peu « ramé » pour illustrer l’avarice en musique, autant les candidats se bousculent au portillon pour la jalousie.
Bonne journée, John Duff.
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Et d’ailleurs, avant d’avoir cette idée d’une série sur les sept péchés capitaux, j’avais déjà commencé un billet intitulé « Drames de la jalousie à l’opéra ».
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Les oeuvres traitant de l’avarice passées en revue avec leurs mises en musique, beau travail!
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Merci Marie-Christine, c’est tout à fait ça !
Bonne soirée.
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Bonjour Jean-Louis ! Bien aimé Kurt Weill, que par ailleurs je connais peu. Toujours de chouettes découvertes musicales chez toi ! Belle journée !
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Merci Marie-Anne.
En effet, Kurt Weill n’est pas très connu, hormis pour sa collaboration avec Bertold Brecht Mahagonny, l’Opéra de quat’sous), alors qu’en fait, il a écrit dans tous les styles de musique.
Je te souhaite une bonne journée.
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Bonjour J-L
Je savais pas trop par quel billet commencer pour commencer à rattraper mon retard.
Sourire dès les premières lignes (les bas de contention et l’avarice 😄)… Bon, maintenant que j’ai tout lu, plus qu’à enregistrer le billet pour écouter, ce week-end, les morceaux choisis .
Bonne journée à toi. Et merci. A bientôt !
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Bonjour SOlène.
C’est vrai que tu as pris du retard, héhéhé.
Ça avance les travaux dans ton chez toi ?
Je te souhaite un très bon ouikènde.
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Oui, ça avance, mais pas aussi vite que je le voudrais. Il faut attendre les artisans qui ont d’autres chantiers. J’en ai pour jusqu’à mi mai. L’ entreprise de peinture ne peut venir qu’à partir du 5 mai. Après, il y aura le sol. C’est comme ça, je prends mon mal en patience.
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C’est un peu toujours comme ça avec les artisans, malheureusement.
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PS: je me suis donné jusqu’au mois de juin pour la sortie du 2e recueil, le 21. Jour de l’été Les bouchons vont sauter et le champ’ va couler pour arroser la fin des travaux et l’écureuil. 😊
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Je serai là pour relire ce qui devra être relu quand ce sera le moment de relire ce qui devra être relu. 🙂
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Merci infiniment 🙏😊
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Instructif et important comme article
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