Je n’ai pas insisté dans mon billet consacré à Charles GOUNOD sur le côté mystique de celui-ci. À la demande générale de l’un d’entre vous, voici donc un complément à ce billet.
Arrivé en 1839 à Rome avec son Grand Prix, il découvre les musiques de la chapelle Sixtine, notamment celle de PALESTRINA.
Mais surtout, il fait la connaissance du Père LACORDAIRE, un brillant prédicateur, et sous son influence, il songe à devenir ecclésiastique. Dans cet état d’esprit, il écrit de la musique d’inspiration religieuse, notamment une Messe solennelle. En 1842, il quitte Rome pour Vienne, où il fait jouer son Requiem.
Il rentre à Paris en 1843 et pendant cinq ans, il n’écrit que de la musique religieuse. En 1848, il s’habille en ecclésiastique et se fait appeler l’abbé Gounod. Il assiste aux conférences de Lacordaire et suit des cours de théologie à Saint-Sulpice.
Après son célébrissime Ave Maria de 1853, il compose en 1855 sa Messe de Sainte-Cécile.
En 1878, épuisé par la composition de ses opéras, il retourne à Rome où il commence un opéra chrétien, Polyeucte.
Sur la fin de sa vie, il n’écrit plus que des œuvres d’inspiration religieuse telles Rédemption et Mors et Vita.
Il meurt en 1893, année où il écrit encore un Requiem (en Ut majeur) à la mémoire de son petit-fils.
Bon jour Jean-Louis,
Se déguisement pour s’approprier des connaissances … et je pensais que si la musique était le déshabillement de l’âme pour la découvrir …
Max-Louis
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La musique est le déshabillement de l’âme pour (mieux) la découvrir ! Je reconnais bien là ton art de la formule qui porte !
Bonne soirée à toi, Max-Louis.
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Hé bien merci Jean-Louis pour ces révélations sur l’abbé Gounod le Mystique.
Tu montres bien sa progression dans le monde du religieux et de la croyance puisqu’il va même à s’habiller en abbé et participer à des conférences. Ma foi… un génie frustré ou encore une personne qui n’avait pas trouvé sa voie.
Liszt en est un bel exemple. Il se fait initier Franc-maçon et le reste 4 ans pour ensuite rentrer dans les ordres.
Amities
John
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Il y a aussi Vivaldi, le prêtre roux, qui n’a jamais célébré un messe !
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Ah, qu’apprends-je ? Encore un emploi fictif !
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Heureusement, à cette époque, ils n’avaient pas non plus de déclarations d’intérêt à faire !
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Et envers Dieu ! 😊😊
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J’ai écouté les deux dernières vidéos … le requiem me touche énormément, j’ai même envie de me le procurer si toute l’oeuvre est à l’image de cet extrait …
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Je pense que tu peux te le procurer, les différents extraits que j’ai pu écouter en préparant ce billet m’ont tous semblé convaincants.
Très bonne soirée à toi, Marie-Anne.
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Je l’ai commandé cet après-midi, j’ai hâte de le recevoir. Très bonne soirée Jean-Louis 🙂
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