Je vous en parlais il n’y a guère avec MESSIAEN et l’Ange musicien de son Saint-François d’Assise, voici donc maintenant une petite sélection d’anges musicaux.
En 1835, à la fin de Lucia di Lammermoor de DONIZETTI, Edgardo désespéré se donne la mort, après avoir évoqué évoqué Lucia « cet ange monté au ciel ».
Onze ans plus tard, dans sa Damnation de Faust BERLIOZ nous propose l’air « Ange adoré, dont la céleste image ».
Faust encore, mais celui de GOUNOD. À la fin, c’est sur l’air « anges purs anges radieux » que l’âme de Marguerite s’envole (quand même) aux cieux.
Et voyez comme tout s’enchaîne, on retrouve Gounod et son Roméo et Juliette avec l’air « Ange adorable ».
De 1922 à 1927, PROKOFIEV a composé son opéra l’Ange de feu.
Dans son « triptyque » (1918), PUCCINI fait intervenir une Suor Angelica.
En 1935, BERG interrompt l’écriture de son opéra Lulu pour écrire le Concerto à la mémoire d’un ange.
En 1936, POULENC compose ses Sept chansons sur des poèmes d’APOLLINIARE et d’Eluard. La première, « la blanche Neige » évoque des anges officiers et d’autres cuisiniers.
Et en 1960, dans son cycle la courte Paille, sur des poèmes de Maurice CARÈME, il a écrit ces « Anges musiciens ».
J’en parlais au début de ce billet, mais en fait, dans Saint-François d’Assise (1983) de MESSIAEN ce n’est pas un ange qu’il y a, mais deux : l’ange voyageur et l’ange musicien.
Et en bonus……… le superbe texte de Nougaro : Plume d’Ange 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Ah, je ne connais pas, je vais aller me renseigner !
Bonne journée, Hélène.
J’aimeAimé par 1 personne
je t’envoie des compléments d’info par mail 😉
J’aimeJ’aime
Bonjour Jean-Louis,
Très doux ces « anges musiciens » de Poulenc mais on voudrait que ça dure un peu plus longtemps !
Beaucoup aimé le Prokofiev (dans un genre sombre) mais j’étais étonnée que ce soit chanté en français (sauf erreur de ma part).
Merci pour toutes ces découvertes angéliques ! Belle journée !
J’aimeAimé par 1 personne
Il n’y a pas d’erreur de ta part, Marie-Anne, « l’Ange de feu » était bien chanté en français.
La création de cet opéra, dont le livret a été écrit par Prokofiev lui-même, a eu lieu en France, quelques temps après la mort du compositeur.
Bonne journée.
J’aimeAimé par 1 personne
Un bien beau billet, angélique pourrait-on dire. Faust, c’est toujours des frissons garantis. J’ai un souci, tes notifications arrivent dans mes indésirables.
J’aimeAimé par 1 personne
Pour le classement en indésirable, tu dois pouvoir dire à ta messagerie que ces messages sont réputés sûrs et pas à mettre en spam, non ?
Bonne soirée, John duff.
J’aimeJ’aime
Je l’ai fait déjà plusieurs fois.
J’aimeAimé par 1 personne
Alors là, ça devient le grand mystère !
Depuis « les Anges », j’ai publié hier le volume 1 des poèmes symphoniques de Franz Liszt, avec plein de belles choses dedans !
J’aimeJ’aime