Le billet d’aujourd’hui s’inscrit dans l’Agenda Ironique du mois d’octobre (2020) de Victorhugotte. Les contraintes à respecter sont de raconter un voyage en huit étapes menant vers la source d’une forte odeur, en introduisant les mots suivants : « la escalera », « el paraguas », « el catrin », et « el tambor ».
Je vais donc vous emmener dans un petit voyage en musique
Première étape (mars): Le Paraguay baroque. On le sait peu, mais les jésuites missionnaires en Amérique du Sud ont importé là-bas la musique baroque, et il existe tout un répertoire de musique religieuse indigène. Ainsi de cet ensemble Paraguay Barocco (petit rappel, on dit un Paraguay, des Paraguas, mais ça, peu de gens le savent ! [Note: en vrai, c’est pas vrai 😉])

Deuxième étape (avril): dans le prologue de l’Orient approximatif des Indes galantes de RAMEAU, Bellone, la déesse de la guerre fait résonner les tambours pour attirer les jeunes gens vers la gloire de la guerre, et ainsi les détourner des joies de l’amour que Hébé leur promettait.

Troisième étape (mai): la Russie, à la cour de El Catrin II de Russie (plus connue sous son nom de Catherine II de Russie).

Amoureuse des livres et de la culture, notamment française, elle entretient une correspondance avec VOLTAIRE et fait venir à sa cour DIDEROT et GRIMM. Grâce à l’ambassadeur de France, le comte de SÉGUR, elle fait venir de Paris sa troupe d’opéra. Le comte de Ségur était lui-même un chansonnier et un goguettier.
Quatrième étape (juin) : L’Italie et plus particulièrement Milan, et son célèbre opéra, la Scala di Milano. On peut y entendre par exemple l’opéra de ROSSINI l’Échelle de soie (la Scala di seta) datant de 1812.

Cinquième étape (juillet) : Un passage par la France s’impose, avec La Fille du tambour-major (1879), de Jacques OFFENBACH.
Sixième étape (août) : Partons à présent en Espagne, et plus particulièrement à Séville, où le Don Giovanni de MOZART est toujours aux aguets de « l’odor di femmina », (« l’odeur de la femme »). Mais non, cette odeur, c’est plus un effluve qu’une forte odeur, continuons notre voyage pour trouver l’origine de cette forte odeur.
Septième étape (septembre) : Passons à présent au Pays des merveilles et contemplons les Borogoves tout flivoreux en train de vaguer.
Huitième étape (octobre) : Restons en Espagne, près des remparts de Séville, où Don José restera imprégné de la forte odeur de la fleur que Carmen lui avait jetée.
merci pour cette interlude onirique et ironique… Je vais écouter …
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Onirique et ironique, c’est ça !
Bonne journée, Véronique.
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Je ne vous trouve pas si ironique que cela, juste assez pour inscrire votre ode au féminin à l’agenda sus-nommé.
Puissent les effluves que vous citez en charmer d’autres, très jolie ballade et balade 🙂 !
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C’est l’Agenda qui est Ironique, et donc si on participe à l’AI, on produit de l’ironique.
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Vous voilà tout à coup bien laconique 🙂 !
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Bon jour Jean-Louis,
D’une étape à une autre tu nous mènes dans des mondes différents … 🙂
Bonne soirée à toi.
Max-Louis
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Superbe voyage musical et en plus avec beaucoup d’humour !
J’ai adoré la séquence d' »Alice au Pays des merveilles » et ses notes orientales !
Vraiment sympa ce billet !
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Je me suis bien amusé en l’élaborant, à partir de contraintes qui n’avaient rien d’évident ! 😀
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Oui, j’imagine ! La musique du Paraguay ou des fortes odeurs ça mérite quelques recherches 🙂
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Cher toulopéra, sais tu que tu es nominé ex-aequo avec Laurence Delis et Vérojardine pour animer l’agenda de novembre ? (je me suis désisté).
Vois avec elles comment vous vous y prenez, si vous faites un trio, un duo ou un solo, et le quel 🙂
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Un voyage qui nous emmène loin ! Par les temps qui courent, le dépaysement est bienvenu 🙂
Concernant l’agenda, je crois me souvenir que tu n’as particulièrement envie de l’animer. Mais peut-être aujourd’hui est-il différent ? Alors si ça te tente, on peut faire quelque chose ensemble.
A toi de me dire
Bonne soirée, Jean-Louis !
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Il est certain que seul, je ne ferai rien.
Mais en co-animation pourquoi pas ? (hihi, j’ai déjà quelques idées, comme introduire un anapodoton !)
La recette pour faire un bon Agenda Ironique :
Un peu de fantaisie
Une touche de poésie
Une pincée d’imagination
Un zeste d’humour
Tout ce que l’auteur peut souhaiter apporter.
Mettez le tout dans un bon blogue et faites mûrir un mois environ.
Vous serez surpris(e) et enchante(e) du résultat.
Bonne soirée, Laurence.
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Génial !
Rho, il a fallu que j’aille voir la signification d’un anpodoton, j’ignorais le mot-même ! ça promet !
Et Super recette ! 🙂
J’essaie de voir avec Verojardine si elle est partante pour participer également. Je te tiens au courant dès que j’ai des nouvelles !
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Très bien.
Premièrement, je vous attend.
Ensuite, nous voyons ce que nous pouvons faire ensemble.
Tertio, nous finalisons !
Bonne soirée, Laurence.
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Bonne soirée, Jean-Louis
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Jean-Louis, concernant l’animation de l’agenda, je viens de t’envoyer un message via la fiche de contact de ton blog.
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je reviens aux nouvelles ; y aura-t-il un agenda en novembre ? 🙂
un anapodoton, c’est tentant (je ne suis pas encore allé voir skecé !)
🙂
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Oui, il y aura un Agenda Ironique en novembre, avec une des contraintes qui sera de réaliser un (ou plusieurs) anapodotons.
La suite des nouvelles très bientôt.
Bonne journée, Carnets Paresseux.
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ouf & youpi !*
🙂 !
* ce qui n’est pas tout à fait un anapodoton.
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Tu aurais pu dire :
premièrement, ouf, et ensuite, youpi !
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🙂 !
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Ça y est, le défi de novembre est lancé.
À toi de jouer !
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