… nous apprenait CALDERON en 1635.
« Life is a dream » told us Calderon in 1635.
Sans surprise, songes et rêves ont inspiré les compositeurs, à commencer par la comédie Le Songe d’une nuit d’été (1595) de SHAKESPEARE, adaptée ou mise en musique par PURCELL (The fairy Queen – 1692), WEBER (Oberon – 1826), Ambroise THOMAS (1850) ou BRITTEN (1960).
A l’époque baroque, on trouve de beaux airs de songe, notamment dans Atys (1676) de LULLY, avec sa belle scène du sommeil. Les songes funestes viennent ensuite le prévenir de ne pas mépriser l’amour de Cybèle.
Dans Les Boréades (1763) de RAMEAU, l’héroïne Alphise a fait un songe où le dieu Borée détruisait son royaume. Elle évoque ce rêve dans l’air Songe affreux, image cruelle.
Le XIXe siècle n’est pas avare en songes et en rêves, à commencer par le Freischütz (1821) de WEBER, où Agathe au début de l’acte III chante un rêve funeste qu’elle a eu.
Dix ans après, dans Norma de BELLINI, le général romain Pollione raconte son rêve: son amour à Rome avec sa nouvelle maîtresse était brisé par Norma, son ancienne maîtresse.
En 1864, dans La belle Hélène, OFFENBACH fait chanter Hélène et Pâris qui l’a rejointe dans sa chambre, alors qu’Hélène croit rêver.
Et en 1867, dans Roméo et Juliette, GOUNOD fait chanter à Mercutio, l’ami de Roméo l’air de la reine Mab (la reine des songes est la reine des mensonges). Peu après, c’est au tour de Juliette de déclarer vouloir profiter de sa liberté avant ses fiançailles (Je veux vivre dans ce rêve).
Suivi le lien, mais je ne peux mette d’etoile, ça ne prend pas ( WordPress ou mon Samsung ? Grrr)
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