Cinéma, Compositeurs, Shakespeare

Henry PURCELL (1659 – 1695)

Henry PURCELL est né à Londres le 10 septembre 1659. Son père appartient à la Chapelle Royale. Le jeune Henry entre comme enfant de chœur à la Chapelle Royale, où il commence son éducation musicale.

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Purcell entre ensuite à l’école de l’abbaye de Westminster. Il poursuit ses études musicales avec John BLOW et compose diverses musiques de scène, dont une ouverture pour le Timon d’Athènes, de SHAKESPEARE (1678).

En 1679, il prend le poste d’organiste de l’abbaye de Westminster, tenu jusqu’ici par son maître John Blow, poste qu’il gardera jusqu’à sa mort. Il se consacre alors à l’écriture de cantates et de musique de chambre.

Il se marie en 1681. L’année suivante il devient organiste de la Chapelle Royale. Il ajoute à sa palette musicale la composition de musiques pour la famille du roi.

En 1686, soucieux de créer un théâtre musical dégagé de l’influence italienne qui régnait alors, il compose, dans l’ancien style des masques élisabéthains, Didon et Énée (1689) et King Arthur (1691), sur des livrets de John DRYDEN,

 Purcell King Arthur How happy the loversCliquez sur l’image

ainsi que The Fairy Queen (1692), une adaptation du Songe d’une nuit d’été de Shakespeare.

Il écrit de nombreux airs,

Purcell O solitude DellerCliquez sur la partition

ainsi que de la musique solennelle, Ode à Sainte Cécile (1692), Musique pour les funérailles de la reine Marie (1694).

Purcell Musique pour les funérailles de la reine MaryCliquez sur l’image

(Les cinéphiles reconnaîtront un thème de la bande originale du film Orange mécanique [a Clockwork orange] de Stanley KUBRICK).

Il meurt le 21 ovembre 1695 en laissant inachevé The Indian Queen, et sera le dernier grand compositeur anglais avant une relève qui mettra deux siècles à venir, avec BRITTEN.

Le masque élisabéthain : Cette forme est héritée des représentations que la noblesse donnait en l’honneur du roi ou de la reine, et qui mélangeaient théâtre et musique. Elle s’est ensuite popularisée.

17 réflexions au sujet de “Henry PURCELL (1659 – 1695)”

  1. J’ai mis le temps, oui, je sais, mais comme tu nous balades de lien en lien, Shakespeare, Didon et Enée, King Arthur, et que j’ai dû aller sur YouTube chercher moi-même les vidéos,et que j’ai été interrompue plusieurs fois entre temps, je termine seulement.
    Tu me disais trouver triste ma Chanson d’Angel, mais « Oh solitude » c’est pas bien gai, non plus. Bon d’accord, c’est beau. 🙏

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  2. Superbe cet air de la solitude ! La voix très grave donne un côté solennel …
    De Purcell j’aime aussi beaucoup l’air du « génie du froid » extrait du Roi Arthur. Je m’attendais un peu à le trouver ici, mais tu l’as sûrement jugé trop célèbre ?

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    1. Merci Marie-Anne.
      Non, non, mon blog étant écrit pour « faire connaître » l’opéra, je ne m’amuse pas à rejeter tel ou tel air parce que trop célèbre.
      C’est seulement WordPress qui m’a fait une sale blague ce matin. Impossible de modifier (et donc de compléter/terminer ce billet écrit hier. La seule action qui m’était possible était de le publier, sans même pouvoir passer le correcteur d’orthographe, ou rajouter des vidéos manquantes.
      En changeant de navigateur, je peux à présent compléter ce billet.
      Excellente journée à toi.

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  3. Merci pour ces grands moments de sensibilité musicale qui ont accompagné mon travail ( solitaire) de mise en page (Osmose des solitudes 😉 ) . J’ai vraiment apprécié chaque morceau ; le Didon et Enée en commentaire y compris. Bonne fin de journée !

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