En 1859 Giuseppe VERDI, pris par la politique (il était entré au parlement italien), arrête la composition musicale. Mais fin 1860, il reçoit une commande du théâtre Impérial de Saint-Pétersbourg. Ce sera La Force du destin (La Forza del destino), opéra créé en 1862. Par rapport à cette version russe, la version la plus jouée aujourd’hui est le remaniement que Verdi en a fait pour les scènes italiennes en 1867. Si la Force du destin n’est pas l’œuvre la plus connue de Verdi, son ouverture est très célèbre.
Suivant le classement de G.B.SHAW, nous sommes ici en présence d’une structure (S+T/B+B) puisqu’une Soprano (Léonora) et un Ténor (Alvaro) s’aiment et il y a les Barytons Basses (le père de Léonora, puis son frère) qui cherchent à les en empêcher.
Acte I : Dans son palais à Séville, le marquis de Calatrava demande à sa fille Léonora de ne plus penser à un étranger qui lui tourne autour, avant d’aller se coucher. Léonora est troublée, car elle compte fuir pendant la nuit avec l’étranger, Alvaro, et se marier en secret. Alvaro entre et la presse de partir, mais Léonora voudrait voir son père avant de partir. Ils chantent leur amour (Duo : seguirti fino agli ultimi).
Le marquis qui a entendu du bruit entre dans la chambre de sa fille et provoque Alvaro. Celui-ci jette son pistolet au sol, mais le coup part accidentellement et tue le marquis.
Acte II : Quelque temps plus tard, dans une auberge, Léonora est en fuite, déguisée en homme. Elle reconnaît parmi les hôtes son frère Carlos, à la recherche du couple fugitif. Une gitane captive l’assistance avec une chanson sur la guerre que doit mener l’Italie (Air : al suon del tamboro). Tout le monde s’agenouille pour prier quand un groupe de pèlerins passe.
Carlos presse l’aubergiste de questions sur l’identité d’un de ses hôtes, resté dans sa chambre. Il prétend être le camarade d’un certain Vargas, qu’il aide à poursuivre l’assassin de son père, en fuite avec sa sœur (Air : Son Pereda, son ricco d’onore).
Léonora qui a repris sa fuite arrive aux portes d’un couvent où elle demande asile. Le père supérieur lui permet de rester, déguisée en homme, mais elle ne doit recevoir aucune visite autre que la sienne (Air : La vergine degli Angeli).
Acte III : En Italie, Alvaro se bat contre l’oppresseur autrichien. Il se rappelle Léonora, qu’il croit morte (Air : Oh, tu che in seno agli angeli). Dans la bataille, il secourt un officier en danger. Il s’agit de Carlos, et les deux hommes se jurent une amitié à la vie à la mort (Amici in vita, in morte).
Alvaro, gravement blessé, demande à Carlos de brûler sans les lire les lettres qu’il porte sur lui si jamais il mourait (Duo: Solenne in quest’ora).
Carlos lui propose la décoration de l’ordre de Calatrava, ce qu’Alvaro refuse, éveillant ainsi ses soupçons. Quand il découvre un médaillon représentant sa sœur Léonora dans la poche d’Alvaro, Carlos exulte, il a enfin retrouvé son ennemi. Il faut qu’Alvaro vive pour qu’il puisse le tuer de ses propres mains.
Une fois Alvaro guéri, Carlos le provoque en duel. Alvaro proteste de son innocence, mais quand Carlos dit qu’il va aussi tuer Léonora, Alvaro sort son épée. On sépare les deux hommes et Alvaro part, à la recherche d’un monastère où il pourra finir ses jours.
De jeunes recrues sont en pleurs d’avoir dû quitter leurs familles pour aller à la guerre. Les vivandières leur remontent le moral, et leur chantent un chant de guerre (Air et chœur : Rataplan, rataplan.)
Acte IV : Dans le couvent où Léonora vit en secret, le frère portier donne la soupe aux pauvres qui se présentent en louant la gentillesse de Frère Raffaello. Il s’agit d’Alvaro qui s’est réfugié là. Un étranger arrive qui demande à voir ce Frère Raffaello. C’est Carlos qui a retrouvé la trace d’Alvaro. Il le provoque en duel (duo : Col sangue).
Dans sa retraite, Léonora prie pour retrouver sa sérénité que son amour pour Alvaro lui a fait perdre (Air : pace, pace, mio dio) quand elle entend le bruit d’un duel.
Alvaro arrive et lui demande les derniers sacrements pour un mourant. Il la reconnaît sous son déguisement de moine, et indique son frère Carlos, mortellement blessé. Elle se dirige vers lui quand on entend un cri. Carlos, poursuivant sa vengeance jusqu’au bout, a poignardé sa sœur ! Alvaro maudit le ciel et le Père supérieur emmène Léonora. Les prières de Léonora mourante réussissent à le ramener au calme.
Effectivement, l’ouverture (ou du moins son thème) est connue, mais je ne savais pas le nom de l’opéra. Mais, quand même, quelle histoire 😅 !
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Bonjour Stéphane. Oui, si l’ouverture est célèbre, le reste de l’œuvre l’est moins, et pourtant il contient de beaux airs et duos.
Peut-être est-ce dû à quelques invraisemblances dans le livret… 😉
Je te souhaite une excellente journée. 🎼
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Je reviendrai, je file sur YouTube, donc, pour essayer d’y trouver mon bonheur 😉
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Je reviens du site operadeparis,fr waw c’est juste magnifique !
Il ne reste deux dates vendredi 5 ( demain) et 9 juillet… Consolation j’ai pu écouter sur un lien Soundcloud l’acte 3 – B Jagde, 2 Lucie et voir la vidéo du site. Magique et envoûtant ! Ça transporte littéralement.
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LUCIC ( » Lucie » pff trop nul ce monsieur truc)
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La représentation du 5 (demain donc), j’y serai et je suis très impatient d’écouter / voir ce spectacle.
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Ah bon ?! Ben ça alors !
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😂
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