… comme ne l’a pas chanté Julien Clerc.
Dresde (Dresden) est la capitale de l’état de Saxe, en Allemagne.
Elle abrite un des plus anciens orchestres du monde, la Staatskapelle de Dresde (l’orchestre d’état de Dresde), dont la fondation remonte à 1548. L’excellence de cet orchestre a doté Dresde d’un héritage musical remarquable.
La ville a été presque entièrement détruite par les bombardements américains à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et les principales infrastructures ont donc dû être reconstruites.
Parmi les compositeurs ayant exercé à Dresde figure Heinrich Schütz, le chaînon manquant entre Monteverdi et Bach.
Un de ses successeurs est le Tchèque Jan Dismas Zelenka (1679-1745).
Nicola Porpora a vécu à Dresde de 1748 à 1752. Il y a donné Filandro.
À la fin du XVIIIe siècle, un certain Naumann a composé pour l’église l’Amen de Dresde. Cette suite d’accords est devenue populaire et a été réutilisée par Félix Mendelssohn dans sa symphonie Réformation.
Wagner a utilisé le même thème dans son Parsifal.
Au XIXe siècle, c’est Carl Maria von Weber qui œuvrera à l’opéra de Dresde, notamment avec son fameux Freischütz.
Wagner, qui n’a jamais caché son admiration pour le Freischütz, travaillera dans sa jeunesse à Dresde, et c’est dans cette ville que seront créés Rienzi en 1842, le Vaisseau fantôme en 1843 et Tannhäuser en 1845. Ayant fait le coup de poing avec Bakounine sur les barricades de Dresde en 1848, Wagner est contraint à l’exil.
Robert et Clara Schumann vivront quelques années à Dresde, et c’est dans cette ville qu’il écrit son Concerto pour piano. Et c’est à Dresde que le jeune Brahms viendra trouver le couple Schumann.
Au XXe siècle, c’est avec Richard Strauss que Dresde connaîtra une histoire d’amour puisque neuf des quinze opéras de Strauss seront créés à Dresde.
Feuersnot (1901), Salome (1905), Elektra (1909), Le Chevalier à la rose (1911)
Intermezzo (1924), Hélène d’Égypte (1928), Arabella (1933) et La Femme silencieuse (1935).









Chouette billet qui retrace chronologiquement la riche histoire de la ville de Dresde.
Et un petit concerto en La mineur de Schumann n’a jamais fait de mal à personne.
John Duff
J’aimeJ’aime