Comme j’ai déjà traité il n’y a guère de la Révolution française, je me suis dit que pour ce 14 juillet, traiter des feux d’artifice pouvait être une bonne idée.
Commençons par le plus célèbre des feux d’artifice musicaux, la Music for the royal Fireworks de HAENDEL, composée en 1749 en l’honneur du traité d’Aix la Chapelle.
À cette époque baroque, la virtuosité était surtout un affaire de chanteurs et de chanteuses, et Haendel et VIVALDI (et les autres) ont rivalisé pour offrir des feux d’artifices aux pyrotechniciens vocaux.
Cliquez sur Jakub Josef (Orlinski)
Prenez votre souffle et cliquez sur Cecilia (Bartoli)
Au XIXe siècle, on avait (à peu près) réussi à mettre les chanteurs au pas et la virtuosité s’est déplacée du côté des instrumentistes.
Avec les Études d’exécution transcendantes du génial LISZT, on assiste ainsi à de véritables feux d’artifices pianistiques !
Au moment où Liszt s’imposait comme virtuose, il avait un redoutable concurrent en la personne de Paganini, le violoniste qui avait, le dit sa légende, vendue son âme au diable.
Cliquez sur la violoniste
Et quand la virtuosité de Paganini est transposée au piano par Liszt, ça donne ça !
Cliquez sur Lang Lang et essayez de compter ses doigts (😉)
Feux d’artifice est le titre d’un des préludes du livre II de DEBUSSY.
Ah oui, le beau Jakub Josef Orlinski. Et LISZT 🤙🤙
J’aime bien Debussy aussi.
Comment ce billet a-t-il pu m’échapper ? Je ne reçois tout simplement plus les notifs de WordPress.
J’aimeAimé par 1 personne
Jakub Josef choisi exprès pour toi.
Et il date du 14 juillet, il y a presque 3 semaines, ce billet !
J’aimeJ’aime
Oh merci 🙏
J’aimeAimé par 1 personne