Hans Christian Andersen est né à Odense, au Danemark, le 2 avril 1805, dans une famille modeste. Son père meurt quand il a 11 ans. Très jeune, Hans Christian s’intéresse au théâtre. Il est également doté d’une belle voix, et prend des cours de chant. En 1822, grâce au directeur du Théâtre royal, Jonas Collin, qui l’avait pris en amitié, Andersen obtient une bourse d’études et entre au collège, à l’âge de 17 ans !
En 1827, ses premiers poèmes sont publiés dans un journal. En 1828, c’est un récit de voyage qui est publié, le Voyage à pied à Amager. Après une parution en journal, le Voyage paraît en livre et rencontre un beau succès.
En 1833, Andersen voyage en Allemagne où il rencontre le compositeur Louis Spohr, avant de se rendre à Paris où il fait la connaissance de Cherubini et de Heine. Il poursuit son périple par la Suisse et l’Italie.
Quand il vit au Danemark, il est très proche de la famille de Collin, dont il tombera amoureux de la fille, Louise. Cet amour demeurera sans suite.
En 1835, Hans Christian publie un recueil de Contes de fées.
En 1847, lors d’un voyage en Angleterre, il est accueilli par Charles Dickens.
À partir de 1860, Andersen est reçu par la famille royale du Danemark, où il lit des contes aux enfants royaux.
En 1867, il est nommé citoyen d’honneur de la ville d’Odense. C’est le début de sa reconnaissance par le Danemark. Il renonce peu à peu à ses voyages partout en Europe.
Hans Christian Andersen meurt d’un cancer du foie à Copenhague le 4 août 1875, à l’âge de 70 ans.
Ce n’est pas par ses romans, encore moins par ses pièces de théâtre qui n’ont jamais rencontré le succès, que le nom d’Andersen nous est resté. Son legs à l’humanité, ce sont ses contes, qu’il a écrits de 1832 à 1848. Une bonne partie d’entre eux ont été mis en musique.
La princesse au petit pois (1835), premier des trois contes de Gérard Pesson. Opéra pour enfants de Ernst Toch (1927).
La petite sirène (1837), ballet de Henriques (1906), film de Disney (2007) et Ponyo sur la falaise de Miyazaki (2008). Le sujet de la petite Sirène est proche de celui d’Ondine (1816) d’E.T.A. Hoffmann, qui inspirera à Dvorak sa Rusalka.
Les habits neufs de l’empereur (1837) Gyorgi Ranki (1953)
Le vaillant soldat de plomb (1838) ballet de Balanchine sur la musique de Jeux d’enfants de Bizet (1975).
Le jardin du paradis (1839) a inspiré à Debussy Ce qu’a vu le vent d’ouest.
Le vilain petit canard (1842) mis en musique par Prokofiev (1914)
Le Rossignol et l’empereur de Chine (1843) adapté par Stravinsky (1909).
La reine des neiges (1844) opéra de Sergeï Banevitch (1979) et film de Disney (2013).
La bergère et le ramoneur (1845) a fait l’objet du dessin animé de ce nom par Paul Grimaud et Jacques Prévert (1953), repris sous le nom de le Roi et l’Oiseau avec une musique de Joseph Kosma.
La petite fille aux allumettes (1845) a suscité deux opéras de August Enna (1897) et de Helmut Lachenmann (1996).
Tout l'opéra (ou presque) 
Merci pour cet article si joliment illustré!
J’avais vu « Le roi et l’oiseau » par hasard, au Havre, au fameux pot de yaourt, lorsque j’avais une vingtaine d’année. J’avais adoré. Comme vous le soulignez, Andersen en a inspiré plus d’un.
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Merci, et bon dimanche.
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Les liens entre littérature et musique sont indéfectibles !
ton post m’évoque un magnifique livre aux illustrations fabuleuses « Ib et Christine et d’autres contes » que m’avait offert ma grand mère en 1958 et qui trône encore sur mes étagères… Bon dimanche Jean Louis
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Bon dimanche, Hélène.
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