Ce mois-ci, l’Agenda Ironique a été imprudemment confié à tout l’opéra (ou presque) (c’est moi). Le thème en est « Les Chansons de l’échanson« , et il y est question de chansons.
En contrainte supplémentaire, il faut utiliser des mots tels qu’échanson, vistemboir, saxifrage et sigillographie, ainsi que l’expression « le diable est dans les beffrois ».
Tout est esspliqué ici : https://toutloperaoupresque655890715.com/2024/09/04/les-chansons-de-lechanson-a-i-de-septembre-2024/
En découvrant ces contraintes biscornues, je me suis aussitôt mis à mon grattage occiputal, tentant ainsi de faire germer une ou plusieurs idées. Comme en ce moment la mort de l’acteur Alain Delon a remis ce monsieur a l’honneur, il m’est revenu qu’Alain n’était pas seulement acteur, mais qu’il avait également formé un duo avec le chanteur Serge Lama. Une partie du programme Lama-Delon était composée de chansons à boire, dite encore chansons de l’échanson. Je vous propose ici une version de leur succès Lama-Delon Viens nous servir à boire. (P.S. je dois cet excellent jeu de mots à Gotlib, qui en avait fait la base d’une des ses fables express).
Saviez-vous que le saxophone avait été inventé par Adolphe Sax ? Ses premiers essais étaient fabriqués en verre, car il cherchait la sonorité de l’harmonica de verre (glass harmonica).
Hélas, les prototypes de ces sax si fragiles cassaient les uns après les autres, et notre bon Adolphe dut se résoudre à employer un matériau plus solide, le cuivre. La première apparition d’un saxophone (en cuivre) dans un orchestre d’opéra a été dans Hamlet, d’Ambroise Thomas. On l’entend en particulier dans l’acte II, après une chanson à boire (décidément) « Ô vin, dissipe la tristesse », quand Hamlet accuse son père et sa belle-mère d’avoir tué sa mère.
Pour le vistemboir, il s’agit bien évidemment de l’objet inconnu de la nouvelle Le Machin, (1955) de Jacques Perret. Dans ce recueil de nouvelles, Perret nous invite à voir « une petite suite pour mirliton, violoncelle et timbale ».
Le Diable dans le beffroi est un conte d’Edgar Allan Poe paru dans les Nouvelles histoires extraordinaires. Il raconte l’irruption d’un étranger dans la vie bien réglée des habitants d’une petite ville. Cet étranger, qui joue du violon, introduit un jour un treizième coup de midi, qui terrifiera la ville. Debussy a commencé un opéra sur ce sujet, alors que Gérard Pesson en a fait un des ces Trois contes.
Le personnage de la Castafiore apparaît pour la première fois dans l’album Le Sceptre d’Ottokar d’Hergé. Dans ce même album apparaît un curieux personnage, le professeur Halambique (décidément…), spécialiste en sigillographie. C’est avec lui que Tintin partira en Syldavie, à la recherche du fameux sceptre, et qu’il fera connaissance du rossignol milanais.
Et si vous voulez plus de chansons à boire, cliquez donc ici.






La touche du spécialiste ! les mots étranges sont si bien intégrés qu’on a même du mal à les retrouver ! On ne peut pas lutter 😀 Bises Jean-Louis
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Ah ! Délice de la conclusion sur la Callastafiore… J’ai autant pouffé que kiffé !
Mais quelle surprise que ton ouverture sur le duo LAMA-DELON !! Là, j’en suis encore tout ébaubi xD.
Tu as vraiment ce talent fou de nous servir des pépites lyriques… ou délyrantes à souhait.
Et bravo pour cette autoflagellation (au comble de l’ironie, pour le coup !) qui t’aura conduit à remettre au singulier, la nouvelle sur le Poe.
A très bientôt, mon poto 🤓.
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Pour le duo Lama- Delon, je dois avouer que j’ai emprunté ce jeu de mots à un de mes maîtres en dérision, Marcel Gotlib ! (dans une de ses fables express).
Je viens de modifier mon article pour citer ma source à ce sujet.
Bonne soirée, Tiniak !
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Gotlib…? Mais que dieux soient loués à moindre intérêt !
Et de me répandre – dingue ! au dossier où je pense que tu vas trouver – oooouh ! li pô bien loin, cestui-là… ce cher vieux Chichillle (quel Talon !).
En phasme à tics,
NIATIK 🙃
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Chichille dont le papa, est-il besoin de le rappeler, s’appelle Alambique (comme le sigilographe de Tintin) !
Bonne journée, Niatik ! 🙃
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Une participation intéressante et instructive. Tu mêles avec bonheur drôle, sérieux et sublime.
John Duff
PS : J’ai posté ma participation, elle est peut-être dans tes indésirables.
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Effectivement, ell était dans les indésirables.
Je l’en ai sortie !
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En tant que Belge je connais bien sûr l’origine du saxophone 😉 mais le reste m’a beaucoup appris. Ah la Madelon, chanson que j’ai apprise, gamine, chez mes grands-parents maternels!
Terminer sur la Castafiore est un autre clin d’oeil à mon pays, je ne peux qu’apprécier bien sûr 😊.
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Héhéhé, je n’ai toujours pas renoncé à l’idée d’aller voir (au moins) un spectacle à l’Opéra Royal de Wallonie, à Liège.
Bonne soirée, Bernadette.
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A l’occasion, fais-moi signe, on ne sait jamais 😉
Sinon, je t’invite là
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Merci pour le lien sur Dinant. J’avais visité cette ville il y a quelques années.
Bonne journée.
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Excellentissime ! pendant ce temps, comme le lapindalice, je cours après le temps (pas le quotidien helvète, l’autre, çuilà qui file toultemps)
quite a être en retard, j’essaie d’agendaïser jourd’hui (ou demain ?), même si j’ai pas encore l’ombre de la queue d’une once d’une idée.
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Fais ce que tu peux, quand tu peux, Jérôme.
Si je n’ai pas le temps de te rajouter à la liste, il nous restera toujours le plaisir de te lire, et c’est qu qui est le plus important !
Bonne journée.
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