Bande dessinée, Cinéma, littérature

LE SPACE OPERA

​Voilà déjà trois ans et demi que je cherche un prétexte pour écrire un billet sur le space opera (en écrirai-je un jour sur le soap-opéra ?)

La sortie de l’adaptation par Denis VILLENEUVE de Dune, le roman culte de Franck HERBERT, me fournit aujourd’hui ce prétexte.

Le space opera est un sous-genre de la science-fiction, où l’on trouve des épopées se passant à des échelles (inter-)galactiques. Parmi les auteurs de romans, on trouve Isaac ASIMOV et son cycle Fondation, lui-même un décalque de l’Histoire de la décadence et de la chute de l’empire romain, de GIBBON, transposé en S.F.

Dans les grands classiques S.F. du space opera on peut donc citer le cycle de Dune de Franck HERBERT, ou encore un de mes préférés, Jack VANCE et son cycle de TSCHAÏ. Citons encore le cycle de la Culture de Iain M. BANKS, que j’ai découvert récemment.

Au cinéma, la nonologie des Star Wars est évidemment une référence absolue pour le space opera. La saga des Star Treck en est une autre.

En B.D., nous avons les aventures des agents spatio-temporels Valérian et Laureline ou l’univers de Lone Sloane, de Philippe DRUILLET. Pour mémoire, j’ai déjà évoqué le space opera (et Druillet) dans le billet consacré à Gustave FLAUBERT.

Druillet, fondateur historique du magazine Métal Hurlant, qui ressort en kiosque aujourd’hui même, a beau coup travaillé sur la Tétralogie, et spécialement sur l’Or du Rhin (Rheingold) de WAGNER. Il a aussi mis en image des spectacles comme les Carmina Burana de Carl ORFF ou le Requiem de VERDI aux chorégies d’Orange.

ORff Carmina Burana DruilletCliquez sur l’image

Verdi requiem DruilletCliquez sur ce montage du Requiem de Verdi à Orange

À propos de Flaubert et Druillet, je pourrais encore vous parler de Salaambô, mais je ne voudrais pas espoiler le billet que je consacrerai (un jour) à ce dessinateur.

Le dessinateur Jean-Claude MÉZIÈRES a travaillé avec Luc BESSON, sur les décors du 5e élément. On trouve dans ce film une diva galactique, Plavalaguna, qui chante « l’air de la folie » de Lucia de Lammermoor, de Gaetano DONIZETTI. Ce même air qui impressionna tant Emma Bovary au Théâtre des Arts de Rouen.

donizetti Lucia air de la folie le 5e élémentCliquez sur la diva galactique Plavalaguna

Et voici une petite dédicace de l’album qui donne son titre au film de Besson :

dédicace Valérian

Pour la musique de son film, Luc Besson a fait appel à la coqueluche d’Hollywood, Alexandre DESPLAT. Ce compositeur multirécompensé (César, Oscar, Bafta, Golden Globes…) pour sa cinquantaine de musiques de film est notamment l’auteur de la musique du film Florence Foster JENKINS.

Mozart la Flûte enchantée massacrée par F; Foster JenkinsCliquez sur l’image

Enfin, en ante bonus, découvrez ici une planche originale de Valérian, extraite de ma collection personnelle :

planche Valérain

Et si vous avez été sages, vous avez gagné le droit de cliquer sur le bonus surprise.

Point d'interrogationCliquez sur le bonus surprise si vous avez été sages

34 réflexions au sujet de “LE SPACE OPERA”

  1. Quelle beauté ce requiem de Verdi, c’est sublime… Par contre, « Carmina Burana » j’ai un peu plus de mal, cette musique me fait un peu peur… Et puis l’engagement politique de Carl Orff n’était pas très reluisant…
    Bonne journée Jean-Louis 🙂

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      1. J’ignorais cela. Alors je te souhaite une belle représentation et beaucoup de succès 🙂 C’est une oeuvre qui plait à beaucoup de gens et qui fait toujours une forte impression… Bonne journée 🙂

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  2. Merci, J-L, pour Verdi 🙏

    Sinon, jamais été fan de science-fiction ( romans ou films ), alors – à dire vrai, le space opéra avec exploration spaciale, guerres intergalactiques, tt ça, évidemment pas mon élément non plus. Même pas vu Star Trek, Star Wars ( c’est dire !)…

    Je te souhaite une bonne continuation de ton après-midi.

    PS: ça approche votre concert Carmina Burana . J – ?

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  3. Encore une fois, que du bonheur !
    Je comprends ton plaisir à composer un billet sur trois de tes sujets de prédilection : l’opéra, la BD et la science-fiction.
    Je rajoute pour mon compte personnel Besson que j’aime beaucoup, même si son Valérian et la cité des mille planètes n’a pas eu le succès qu’il méritait.
    Le bonus, super, j’avais décidé de le réécouter en entier pendant l’extrait avant de savoir que c’était le bonus.

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  4. Superbe ! Quelles belles pièces !
    Une larme pour Florence Foster Jenkins. C’est l’effet qu’elle m’a toujours fait. Son absence d’oreille est tellement dramatique, tout autant que le fait que certains l’ont écouté chanter (si l’on peut dire…) sans doute menacés par des gens lourdement armés. C’est moche de n’être dotée ni d’oreille, ni du sens du ridicule…
    Tout le reste est un régal, finement conduit par maître Jean-Louis.
    Belle journée.

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    1. La première fois que j’ai entendu FFJ, c’était sur France Musique ou France Culture, alors que j’étais encore étudiant.
      Il me souvient qu’il avait été dit qu’elle remplissait le Carnegie Hall avec les employés de feu son mari, qui étaient payés pour venir l’écouter. Légende ou réalité, je ne sais pas, mais tout est possible !
      Bonne soirée, Régis.

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  5. Oh, tu as l’air de bien aimer Valérian !! ou Laureline ?? (au passage, une des premières héroïnes de bd « pas-potiche »)
    Pour Florence Foster Jenkins, même si les méchantes langues diront que son patronyme contient un avertissement qu’elle aurait du suivre (mais parlait-elle français ?), j’ai beaucoup de mal avec les moqueries qui l’accompagnent, dans lesquelles il y a du fiel contre les riches (le temps des employés de son mari « payés pour l’écouter » et ses « amis » « obligés » de venir à ses concerts était mieux utilisé au bureau ou dans les salons ?) et contre la femme qui ose faire ce qu’elle veut.
    et puis, étant doté d’une oreille absolument relative, ses prestations ne me tordent pas le tympan 🙂

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    1. En effet, j’aime beaucoup cette série. J’ai tous les alboums, dont tous les premiers dédicacés !
      Je comprends tes remarques sur les moqueries dont FFJ a pu faire l’objet, surtout les coups de griffes contre les riches (je n’en vois pas trop envers la femme qui ose faire ce qu’elle veut.)
      Bonne journée, Jérôme.

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  6. Valerian, je le préfère en BD plutôt qu’en film.
    Quant à DUNE, je me languis déjà de découvrir comment Villeneuve va filmer la suite de la prophétie qui vire à l’ésotérisme complet dans les pages d’Herbert.
    Très sympa cet article sur tout le Space Opéra, ou presque… 😉

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