Dans le découpage d’un opéra figure l’ouverture. Historiquement, les ouvertures étaient des morceaux de musique que l’on mettait avant que l’action ne commence. Elles permettaient aux retardataires de s’installer sans trop perturber le spectacle.
C’est à peu près avec MOZART que l’ouverture devient un morceau à part entière de l’opéra, avec l’introduction des thèmes principaux.
Ainsi, les ouvertures de WAGNER sont particulièrement développées, et ceci dès le Vaisseau fantôme (1842). Elles exposent les leitmotivs, c’est-à-dire des cellules musicales qui servent de base à la narration musicale, en parallèle à la narration dramatique du livret.
Commençons par l’ouverture de Tannhäuser (1845).
Viendront ensuite le prélude de Lohengrin (1850),
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le prélude de Tristan und Isolde (1858 – 1859)
et l’ouverture des Maîtres chanteurs de Nuremberg (1861 – 1867).
Terminons ce billet avec le prélude de Parsifal (1882), ce « drame sacré » qui est le dernier opéra de Wagner.
P.S. Je me suis limité ici aux cinq opéras qui seront donnés cette année au festival de Bayreuth, mais je reviendrai ultérieurement sur les ouvertures « de jeunesse » de Wagner.
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