Ce mois-ci, c’est Laurence qui pilote l’Agenda Ironique.
Et qu’est-ce qu’elle nous demande, Laurence ? De nous intéresser à l’heure d’hiver, avec quelques contraintes supplémentaires :
De jouer avec l’heure d’hiver, qui nous rapproche de celle du soleil alors que les nuits se font plus longues. Une heure à la frontière du rêve et de la réalité, où tout est possible, l’extraordinaire plutôt que l’ordinaire. Une heure qui dans une vie peut paraître infinie ou brève.
Et puis quoi plus ? Placer , quatre vers tirés du poème Auguries of innocence de William Blake dans votre texte, où bon vous semble et sans ordre établi du moment que chacun d’eux trouve sa place dans votre récit :
« Voir le monde dans un grain de sable
Et le paradis dans une fleur sauvage
Tenir l’infini dans le creux de sa main
Et l’éternité dans une heure. »
Enfin, ajouter l’expression suivante : « dame d’onze heures ». Comme de coutume, tous les styles d’écriture sont les bienvenus avec, si possible, un brin d’ironie.
Et si vous n’avez pas tout compris, allez donc chez Laurence oussque c’est beaucoup mieux esspliqué.
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Décrivant les passions humaines, l’univers de l’opéra ne manque pas de tromperies, fourberies ou autres leurres divers. En voici un petit échantillon.
Ainsi dans Atys de Lully, la déesse Cybèle leurre le malheureux objet de son amour (Atys) en lui faisant croire que sa fiancée est un monstre affreux. Atys trompé tue celle qu’il aime.
Dans Armide de Gluck, c’est l’enchanteresse Armide qui se sert de ses pouvoirs pour leurrer le chevalier Renaud afin d’obtenir son amour.
Dans la Somnambule de Bellini, Amina a une crise de somnambulisme où elle ne distingue plus le rêve de la réalité.
Cliquez sur la malheureuse Amina qui ne distingue plus le rêve de la réalité
À la fin de Roméo et Juliette de Gounod, c’est la nuit. Juliette a bu un breuvage pour faire croire qu’elle est morte. Roméo arrive à son rendez-vous avec sa bien-aimée, et découvre sa dame d’onze heures inanimée, qu’il croit donc morte. Devant ce leurre horrible, il sort son poignard et se tue, alors que Juliette se réveille !
Tout le monde se ligue pour tromper Alfred dans la Chauve-souris de Strauss.
Et enfin, je m’en voudrais si je ne citais pas cet extrait qui aurait pu servir dans les Pêcheurs de perles de Bizet, qui se situe dans un monde de grains de sables et de fleurs exotiques.
« Voir le monde dans un grain de sable
Et le paradis dans une fleur sauvage
Tenir l’infini dans le creux de sa main
Et l’éternité dans une heure. »
C’est certainement ce à quoi pense Nadir quand il chante son célèbre « Je crois entendre encore ».
Superbe participation et quel titre !
🙂
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Le titre était dans les contraintes à respecter !
Bonne journée.
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Merci pour ce partage Jean-Louis et bon dimanche 😙
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Buona settimana, Luisa ! 🙂
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🧡
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Haha, bien joué Jean-Louis ! Ton titre est à lui seul une histoire et à défaut de l’heure d’hiver contée, les scènes chantées nous emmène loin ! Ce qui, ma foi, est tout ce que l’on demande à l’agenda 🙂
Merci pour ta participation et bon dimanche.
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Hihihi, merci Laurence, et bonne soirée !
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Superbes atemporalités pour ce défi relevé de main de maestro !
Avec, pour mon compte, une douceur particulière pour Callas en ‘Somnambule’ et une bonne surprise avec « La surprise d’Alfred » (huh, huh) que je n’avais jamais vue jouée.
Merci encore, 🎼précieux Ami 🥸 🎩
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Merci Tiniak.
Pour info, la chauve-souris sera donnée à Lille cette année, et clôturera la saisosn anniversaire 2023 – 2024.
Bonne journée.
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Leurs divers revers de fortune ont contribué à l’ingénieuse trouvaille du titre de la narration, fabuleux. Les gens heureux n’ont pas d’histoire. C’est ce qu’écrit Aragon dans la croix pour l’ombre. Il n’est pas très loin du vrai.
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Très bien trouvé ce jeu de mots pour être raccord avec tes choix musicaux. J’étais certaine que tu ferais allusion à Roméo et Juliette quand j’ai vu le sujet mais ne savais comment tu amènerais la chose. Bravo. Je ne connaissais absolument pas la proposition de Lully, c’est une découverte pour moi.
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Merci, il me fallait une scène de nuit avec dame pour placer la dame d’onze heures !
Bonne journée.
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De bien beaux leurres que tu nous fais là.
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Oui, ce sont des leurres exquis !
Bonne journée, John Duff.
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bien trouvé, tout ça, encore une fois, à commencer par le titre et bien sûr cet emploi de la dame d’onze heures (qui me fait si mal aux oreilles ;-))
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Merci Adrienne.
En fête, le titre s’est imposé à moi, et après il n’y avait plus qu’à tirer sur la ficelle.
Bon dimanche ! 😀🌞
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Pour l’heure, c’est un leurre de qualité ! Merci Jean-Louis, tu es incollable dans cet exercice toujours musical chez toi
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Oui, c’est un leurre exquis, comme aurait pu le dire Raynaldo Hahn !
Bonne journée, Hélène
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et qui nous grise 😉
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L’heureux leurre offert à chaque fois! Tu t’en es tiré comme un chef (d’orchestre bien entendu)
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La la lère, c’est l’heure du leuure.
Bonne journée, Bernadette.
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Je me suis fait leurrer 😉, mais avec beaucoup de plaisir. Vous avez l’art de nous mener en bateau… à l’opéra ! 😄 Merci pour cette promenade musicale et lyrique très agréable.
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Merci Marie-Luce ! 😀🐱
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