Mes opéras préférés, opérette

LE PAYS DU SOURIRE, de LEHAR (1923 – 1929)

Le Pays du sourire (Das Land des Lächelns) est une des dernières opérettes écrites par Franz LEHAR. Sa tonalité est douce amère, ce qui est relativement rare pour ce genre d’œuvre. Après une première version intitulée la Tunique jaune en 1923, qui ne connaîtra pas le succès, Lehar reprend sa partition en 1929 pour en faire le Pays du Sourire, qui connaîtra un véritable triomphe. Cette œuvre comporte un certain nombre d’incontournables de l’opérette comme « À l’ombre blanche des pommiers en fleurs » ou « Toujours sourire », et les plus grandes stars de l’art lyrique n’hésitent pas à les chanter, pour leur plaisir et pour le nôtre.

Le pitch : la comtesse viennoise Lisa se marie avec un prince chinois Sou-Chong (l’histoire ne dit pas s’il se prénomme Alain.) Elle part vivre en Chine avec son mari, mais a des difficultés à s’habituer aux coutumes de ce pays.

Lehar Le pays du sourire Je t'ai donné mon cœurCliquez sur le prince Sou-Chong

Ouverture.

Lehar le Pays du sourire OuvertureCliquez sur l’ouverture

Acte I : Dans un salon à Vienne, le comte de Lichtenfels donne une fête en l’honneur de sa fille Lisa. Parmi les invités figure Gustave, un cousin et amoureux de Lisa. Celui-ci déclare sa flamme à Lisa, qui le repousse. Gustave pense que sa cousine aime l’ambassadeur de Chine, le prince Sou-chong, et la prévient du danger de former des couples interraciaux.

Le prince de Chine arrive et annonce à Lisa qu’il soit rendre en Chine pour devenir Premier ministre.

Lehar Le pays du sourire Dans l'ombre balnche des pommiers en fleursCliquez sur l’image

Lisa n’hésite pas et lui déclare qu’elle veut se marier avec lui et le suivre en Chine.

Lehar le Pays du sourire Bei einem Tee a deuxCliquez sur Richard Tauber, le créateur du rôle de Sou-Chong, pour qui Lehar a ciselé ces airs

Acte II : De retour en Chine, le prince s’apprête à recevoir ses nouvelles fonctions. Lisa a sympathisé avec Mi, la petite sœur de Sou-Chong. Mais Tchang, l’oncle du prince et gardien des traditions n’approuve pas l’union de Lisa et Sou-Chong. Il veut que celui-ci épouse les quatre princesses chinoises qui lui sont réservées, suivant la coutume. Sou-Chong finit par accepter si ces unions ne restent qu’une formalité.

Gustave arrivé en mission en Chine courtoise Mi. Quand il apprend ce qu’on prépare pour le prince, il en informe Lisa, qui demande des explications à son mari. Il a beau dire qu’il ne s’agit que d’une formalité, Lisa veut repartir en Europe. Le prince l’empêche de quitter son palais.

Lehar Le pays du sourire Dein ist mein ganzes HerzCliquez sur Sou-Chong

Lehar Le pays du sourire Au salon d'une pagodeCliquez sur l’image

Acte III : L’amitié de Gustave et Mi s’est transformée en amour.

Lehar le Pays du sourire mon amour et ton amourCliquez sur l’image

Lisa demande à Gustave de l’aider à quitter le palais et Mi leur apprend l’existence d’un passage secret. Au moment de s’échapper, ils sont surpris par Sou-Chong qui, généreux, les laisse partir. Ainsi, les deux amours sont brisées, et Sou-Chong console sa petite sœur en lui rappelant qu’il faut toujours sourire.

Lehar le Pays du sourire Toujours sourireCliquez sur l’image

point-dinterrogationCliquez sur le bonus surprise si vous voulez un castigne de luxe


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LA VEUVE JOYEUSE (DIE LUSTIGE WITWE), de LEHAR (1905)

La Veuve joyeuse est une opérette de Franz LEHAR datant de 1905. Le sujet s’inspire d’une comédie du librettiste LEILHAC (mais oui, vous savez bien, celui de Carmen !) Elle connaît immédiatement un très grand succès et représente, avec la Chauve Souris de STRAUSS, l’opérette viennoise.

Le pitch : Pour des raisons d’État, une riche veuve, Missia, doit se remarier avec un homme de son pays. Courtisée pour ses millions, elle et Danilo finissent par reconnaître leur amour.

Acte I : À Paris, l’ambassadeur de Marsovie et sa femme Nadia donnent une fête pour l’anniversaire de leur prince et souverain. Restée seule avec Camille de Coutanson, Nadia lui interdit de lui parler d’amour, et lui conseille de se marier. Pourtant, malgré ses vœux de fidélité, elle lui laisse entendre qu’elle a un faible pour lui. On annonce l’arrivée de Missia (Hanna en V.O. autrichienne), une jeune marsovienne mariée à un riche banquier qui a eu le bon goût de mourir quelques mois après leur mariage. Elle est riche de 50 millions, et l’ambassadeur doit faire attention que cette somme ne sorte pas du pays, qui est au bord de la faillite. Il cherche son attaché militaire, le prince Danilo, pour le marier à Missia : ainsi les millions ne sortiront pas du pays. Celui-ci passe son temps à boire du champagne avec des p’tites femmes chez Maxim’s.

Missia paraît et déclare à ses nombreux soupirants qu’elle n’est pas dupe de leurs déclarations d’amour, que c’est ses millions qui les intéressent. L’ambassadeur et sa femme entrent. Nadia déclare à Camille qu’elle veut qu’il se marie avec Missia. Celle-ci invite tout le monde le lendemain chez elle, pour fêter l’anniversaire du prince. Danilo arrive enfin, chantant sa vision hédoniste du monde (Air : Pardonne moi, chère patrie) avant de s’endormir, épuisé.

Lehar La Veuve joyeuse Pardonne moi chère patrieCliquez sur Danilo

Missia entre et trouve Danilo endormi. Elle le réveille et ils se reconnaissent : ils se sont aimés il y a longtemps, mais Danilo n’a pas voulu d’elle pour éviter une mésalliance. La valse qui commence interrompt leur tête-à-tête. Camille et Nadia reprennent leur flirt. L’ambassadeur veut marier Danilo et Missia, mais Danilo refuse. Pour sauver sa patrie, il s’engage à écarter tous les prétendants de Missia. Alors que Missia s’apprête à choisir, au hasard, parmi tous ses prétendants, Danilo l’interrompt, car c’est l’heure de la valse (Air et chœur : C’est la valse écoutez, elle soupire).

Lehar la Veuve joyeuse C'est la valseCliquez sur l’image

Nadia arrive avec Camille, et le présente à Missia comme étant le seul digne de l’épouser. Missia se tourne vers Danilo pour la valse, mais celui-ci refuse, mettant à prix l’honneur de valser avec Missia (100 louis). Tous se retirent, sauf Camille qui est prêt à mettre ce prix, mais Nadia l’en empêche.

Acte II : Le lendemain, chez Missia, elle chante la vieille chanson marsovienne de la dryade et du chasseur (Air : Jadis, habitait dans le grand bois).

Lehar La Veuve joyeuse chanson de VilyaCliquez sur la fête chez Missia

Les hommes se lancent dans un couplet misogyne (Chœur : Le jour qu’Éve écouta le malin). Missia se demande pourquoi Danilo écarte systématiquement tous ses prétendants. L’aimerait-il ? Ils se retrouvent enfin pour une valse, mais une dépêche arrive, l’ambassadeur doit trouver une solution pour les 50 millions, sinon ce sera la crise financière pour la Marsovie. L’état-major de l’ambassade se retire pour en discuter. Nadia et Camille tombent dans les bras l’un de l’autre et se retirent. L’ambassadeur revient, et croit deviner que sa femme est avec Camille. On ouvre la porte, mais c’est Missia qui apparaît. Pour sauver la face, Missia déclare qu’elle vient de se fiancer avec Camille. Danilo proteste et chante une vieille chanson pour faire comprendre sa situation (Air : Jean-Pierre adorait Jeannette) avant de partir s’enivrer chez Maxim’s. Missia comprend que c’est elle qu’il aime.

Acte III : Le soir, chez Maxim’s, la fête bat son plein (Chœur : Nous sommes les p’tites femmes frivoles).

Lehar La Veuve joyeuse Les p'tites femmes frivolesCliquez sur les p’tites femmes frivoles

L’ambassadeur arrive pour chercher Danilo. Danilo refuse encore le mariage, préférant les « femmes de sa vie ». Missia arrive à son tour. Danilo, jaloux, lui reproche de s’être enfermé avec Camille. Elle lui explique que c’était pour sauver l’honneur d’une amie. Ils se réconcilient et tombent (enfin) dans les bras l’un de l’autre (duo : Heure exquise, qui nous grise).

Lehar La Veuve joyeuse Heure exquiseCliquez sur Danilo et Missia

(On peut entendre ce duo, certainement le plus célèbre de la partition, dans le film l’Ombre d’un doute [Shadow of a doubt] d’Alfred HITCHCOCK, ainsi que dans le Ciel peut attendre [Heaven can wait] d’Ernst LUBITSCH).

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LA CHAUVE-SOURIS (DIE FLEDERMAUS), de J.STRAUSS (1874)

En 1865, Johann STRAUSS (le fils) a 40 ans. Il est déjà roi de la valse à Vienne. Il rencontre OFFENBACH dont les opérettes triomphaient dans toute l’Europe, qui lui déclare « Vous devriez écrire des opérettes, Monsieur Strauss ». Mais Strauss hésite. Ce qu’il sait écrire, c’est de la danse, pas du théâtre mis en musique. Après moult atermoiements et hésitations, Strauss se lance dans l’opérette en 1871, deux ans après sa célèbre valse Le beau Danube bleu. Mais faute de livrets intéressants, ses premiers essais sont des échecs.

Il faudra attendre 1874, avec l’adaptation d’une pièce de MEILHAC et HALÉVY (mais oui, vous savez bien, les librettistes de Carmen [1875]), Le Réveillon, pour arriver à un vrai succès avec La Chauve Souris. Son ouverture est devenue un classique des concerts du Nouvel An.

Strauss J Fledermaus OuvertureCliquez sur l’orchestre

Acte I : Dans le salon des Eisenstein, de riches viennois, Adèle, la femme de chambre, a reçu de sa sœur Ida une invitation chez le prince Orlofsky. Mais comment se libérer et se procurer une robe de bal pour se rendre à la fête ? Elle prétexte la mort d’une de ses tantes pour tenter d’obtenir de Rosalinde, sa maîtresse, un jour de congé. Mais Rosalinde refuse, car ce soir son mari Gabriel doit partir en prison pour cinq jours, pour avoir donné une gifle à un gendarme. Alfred, un ténor un peu bête (sic) et amoureux de Rosalinde entre. Rosalinde le repousse. Il accepte de partir à une condition : que quand Gabriel sera en prison, il pourra revenir la voir. Elle accepte pour se débarrasser de lui et il sort. Entrent Gabriel et son avocat, qui est bègue. Gabriel lui reproche d’avoir embrouillé son affaire au tribunal, et aggravé sa condamnation par trois jours de prison supplémentaires. Arrive le docteur Falke, un vieil ami, qui lui suggère d’aller s’amuser à la fête du prince Orlofsky, avant de rejoindre la prison le lendemain matin. Falke lui parle de sa petite montre de femme, que Gabriel promet à toutes celles qu’il veut séduire, mais sans jamais la donner. À la fête d’Orlofsky, il présentera Gabriel comme étant le marquis Renard, un Français. Gabriel finit par accepter, à condition que Rosalinde n’en sache rien. Rosalinde revient, et est étonnée de constater que son mari veuille partir pour la prison en costume et haut-de-forme. Une fois Gabriel sorti avec Falke, Rosalinde donne son congé à Adèle pour recevoir Alfred.

Alfred entre, et Rosalinde se demande comment se débarrasser d’Alfred qui s’installe comme le maître de maison. Arrive Franck, le directeur de la prison, qui vient en personne chercher Gabriel. Rosalinde, prenant Alfred à son propre jeu, le fait alors passer pour son mari. Franck est pressé de le conduire en prison, car il est également invité à la soirée d’Orlofsky.

Strauss J Fledermaus Trinke liebchen trinke schnellCliquez sur Rosalinde et Alfred

Acte II : Chez le prince Orlofsky. Adèle retrouve sa sœur Ida, mais découvre que ce n’est pas elle qui l’a invitée. Ida présente sa sœur au prince, en la faisant passer pour Olga, une artiste. Le docteur Falke annonce au prince qu’il a préparé une petite comédie, qui s’appelle La Vengeance d’une chauve-souris. Le prince fait part de sa philosophie de la vie : si lui s’ennuie toujours, il ne supporte pas que ses invités s’ennuient. Il chassera ceux de ses invités qui s’ennuieraient, ou qui ne le suivraient pas dans ses beuveries.

Strauss J Fledermaus Orlofsky A BaltsaCliquez sur le prince Orlofsky

Falke présente Eisenstein, sous le nom de marquis Renard et Adèle, sous le nom d’Olga, mais ils se reconnaissent. Arrive le directeur de la prison, qui a pris le nom de chevalier Chagrin. Les deux pseudo-Français se parlent dans les bribes de français qu’ils connaissent (ce qui donne du : La quiche lorraine bien au camembert !) avant qu’on ne leur demande de parler en allemand. On attend encore pour le souper une dernière invitée, une comtesse hongroise qui veut garder le secret sur son identité. C’est bien évidemment Rosalinde qui arrive sous le masque de la comtesse. Rosalinde découvre à la fête son époux, qu’elle croyait en prison, et sa femme de chambre, vêtue d’une de ses robes. Eisenstein commence aussitôt à faire la cour à la comtesse inconnue (sa femme). Celle-ci, qui a reconnu son mari, réussit à lui subtiliser sa montre fétiche et compte s’en servir comme pièce à conviction. Tout le monde étant là, on va pouvoir passer à table. Eisenstein raconte une aventure de sa jeunesse, où il avait ridiculisé son ami Falke déguisé en chauve-souris. Au moment des toasts, Eisenstein trinque familièrement avec le directeur de la prison.

Strauss J Fledermaus ChampagneCliquez sur l’image

Plus tard, le champagne aidant, tout le monde tutoie tout le monde.

Strauss J Fledermaus Herr ChevalierCliquez sur la salle de bal

Vient LA valse. Eisenstein cherche à récupérer sa montre, et à démasquer la belle inconnue. Mais six heures (du matin) sonnent, il est temps pour Eisenstein et Franck de partir bras dessus bras dessous, sans se douter qu’ils prennent la même direction, celle de la prison.

Strauss J Fledermaus Genug damit genug (valse 2e acte)Cliquez sur la valse

Acte III : Malgré sa nuit passée en prison, Alfred a toujours envie de chanter. Le geôlier, qui ne partage pas sa passion, essaie de l’en empêcher. Franck, mal remis de sa nuit de libation, essaie d’entamer sa journée. Arrivent Adèle et Ida. Adèle avoue s’être fait passer pour quelqu’un d’autre et lui demande de l’aider dans sa vocation artistique.

Strauss J Fledermaus Spiel ich die UnschuldCliquez sur Adèle, Ida et Franck

On annonce le marquis Renard. Franck et Gabriel en se retrouvant ont du mal à comprendre qui est qui, d’autant que le directeur est persuadé d’avoir déjà un prisonnier du nom d’Eisenstein, qu’il est allé chercher lui-même la veille, et qu’il a trouvé chez lui en robe de chambre avec sa femme. Le geôlier annonce une autre visite, celle de Rosalinde. Albert se déguise en Blind, l’avocat bègue. Rosalinde et Gabriel doivent s’expliquer devant l’avocat s’ils veulent que celui-ci les tire d’affaire. Rosalinde accuse son mari d’être un monstre qui la trompe, alors qu’Eisenstein est lui persuadé que sa femme l’a trompé avec Alfred. Eisenstein s’énerve de plus en plus, mais se calme brusquement quand sa femme lui présente sa montre. Le directeur de la prison demande à tous de s’expliquer, et Gabriel se rend compte qu’en fait, il a été le jouet d’une conspiration où tout était joué, y compris le rôle d’Alfred. Le prince Orlofsky est content, il a enfin retrouvé le rire. Tout le monde célèbre le champagne. 🍾

Strauss J Fledermaus O Fledermaus (final)Cliquez sur le final

Et pour retrouver l’ensemble des opéras chroniqués sur ce blog, c’est ici.

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L’OPÉRETTE

L’opérette est une fille de l’opéra-comique ayant mal tourné, mais les filles qui tournent mal ne sont pas toujours sans agrément.

Camille SAINT-SAËNS

En rédigeant le billet sur OFFENBACH, le roi de l‘opérette, je me suis rendu compte que dans la série « Histoire de l’opéra », j’avais à peine effleuré ce genre. Je vais ici réparer mon oubli.

Au milieu du XIXe siècle, alors que triomphait en France le GOf, le Grand Opéra à la française, apparaît un nouveau genre plus léger, l’opérette, héritière de l’opéra-comique.

Alors que l’opéra-comique venait du Théâtre de la Foire, avec un côté populaire moqueur, voire irrévérencieux, son évolution avait fini par le faire rentrer dans le rang et perdre son impertinence. Le compositeur HERVÉ retrouvera ce côté dès 1854, avec des œuvres telles que Le petit Faust (1869), une parodie du Faust de GOUNOD ou son œuvre la plus connue, Mam’zelle Nitouche.

À peu près en même temps qu’Hervé, Offenbach, alors à la direction du théâtre des Bouffes-Parisiens, y produisait des opéras-comiques avec les contraintes de l’époque : un acte unique, et pas plus de quatre personnages. Heureusement, en 1858, cette contrainte est levée, et Offenbach va pouvoir développer des spectacles plus importants.

Parmi ses successeurs en France, on peut noter LECOQ et sa Fille de madame Angot (1872) (écoutez les paroles, elles sont toujours d’actualité !), PLANQUETTE et ses Cloches de Corneville (1877) ou AUDRAN et sa Mascotte (1880).

les cloches de corneville

En 1858, Offenbach rencontre à Vienne Johann STRAUSS, le roi de la valse, et lui conseille d’écrire des opérettes. C’est ainsi que Strauss créera l’opérette viennoise, faite à base de valses. Son opérette la plus célèbre est La Chauve-Souris (Die Fledermaus) (1874).

Johann Strauss La Chauve-souris ChampagneCliquez sur l’image

Un des successeurs de Strauss à Vienne sera Franz LEHAR avec notamment la célébrissime Veuve joyeuse (Die Lustige Witwe) (1905) ou le Pays du sourire (1929).

Lehar La Veuve joyeuse Heure exquiseCliquez sur l’Heure exquise

Au XXe siècle, l’opérette perdra peu à peu son côté satirique ou contestataire pour se rapprocher du théâtre de boulevard, avec Maurice YVAIN [Ta Bouche (1922), Pas sur la bouche (1925)…]